Couloir de cendre où les murs suintent
Rêverie fantasque à travers le soupirail
Grillé, barreaux de fer où s’exprime la plainte
Minute frénétique qui précède la paille.
Les ongles raclent le métal comme pour mieux s’y attacher
Mais c’est pour le mal que les ongles sont blessés
Larmes amères et froides baignent le sol
Du chemin pénitent. Dansez âmes folles !
Tête baissée, yeux clos, suivre le passeur vers l’Enfer
Cloisonner les rêves vagabonds dans la cage de fer.
Dernier regard au soupirail, dehors on s’enivre.
Regard morne et le pénitent est jeté en cellule.
Premiers contacts avec un univers où le temps recule.
Et pour seul compagnon les songes qu’il ne pourra vivre.
2 replies to this topic
#1
Posted 28 October 2005 - 08:57 PM
#2
Posted 28 October 2005 - 09:19 PM
Le regard de ta muse est sombre et troublant, jeune homme qui s’appelle Mathieu. Et le mien reste arrimé aux beautés de l’enfer que tu nous dis. Un enfer à reculons.
Vers l’enfant que tu je nous sommes restés ?
Vers l’enfant que tu je nous sommes restés ?
#3
Posted 28 October 2005 - 09:24 PM
Voilà donc une forme de sonnet (puisque le nombre de pieds est fantaisiste)
Pour la forme, j'ai donc des réticences.
Le thème par contre est original
Personnellement, je n'aime pas trop les rimes qui ont tendance à cloisonner nos élans.
Pour me faire plaisir, essaye donc de le réécrire en vers libres et tu verras que tu rendras encore plus oppressant cet univers d'enfermement.
Bises pour toi jeune Poète
Pour la forme, j'ai donc des réticences.
Le thème par contre est original
Personnellement, je n'aime pas trop les rimes qui ont tendance à cloisonner nos élans.
Pour me faire plaisir, essaye donc de le réécrire en vers libres et tu verras que tu rendras encore plus oppressant cet univers d'enfermement.
Bises pour toi jeune Poète
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