La Timidité
#1
Posted 24 June 2006 - 11:30 AM
C’est ta timidité qui t’empêche de dire
Ce que ton cœur rempli s’échine à reproduire.
C’est vrai, c’est touchant, mais çà te laisse en émoi.
Qui veux-tu rencontrer ? Vas-y propose-moi !
Tu restes tout le jour enfermé pour écrire
Des vers bouleversants qui tentent de séduire
Une fille quelconque. Tout cela me déçoit.
Tu peux chercher l’amour, sérieuse bravade,
Mais partager ainsi sa folle mascarade
Te fait quitter ton rêve et te couvre d’effroi.
Rencontrer des amis n’est pas mon habitude.
Je préfère de loin ma douce solitude
Qui, dans ma chambre, absout mon désir maladroit.
#2
Posted 29 June 2006 - 10:25 AM
#3
Posted 03 July 2006 - 07:31 AM
En ce qui me concerne, je vois la timidité plutôt comme une peur de l'autre et un manque de maîtrise personnel à appréhender sa relation avec l'autre.
Dans le poème, c'est même plus distinctement de timidité adolescente dont il s'agit, celle que tout le monde a ressenti à cette époque.
Pour certains, c'est quelque chose de dramatique, maladif.
Le timide maladif vit sa vie dans le rêve ou par procuration et c'est l'ami proche qui vient lui apporter son aide et tente de lui faire prendre conscience de sa façon d'agir un peu inutile...
#4
Posted 04 July 2006 - 08:34 AM
La solitude a du bon...
La timidité a ses travers...
Elle peut empecher d'agir ca peut etre dommage mais pas toujours...
Elle dissimule une faiblesse qui pourrait parfois reunir elle et lui...
Peut etre parce que le timide pense bien trop a lui???
Le texte hésite a juste titre, titube, et puis le Je se montre dans l'avant derniere ligne avec ses 4 possessifs...
Merci.
#5
Posted 04 July 2006 - 03:17 PM
#6
Posted 04 July 2006 - 03:33 PM
#7
Posted 04 July 2006 - 03:49 PM
Avez-vous remarqué qu'en combinant tantôt le "je" et tantôt le "tu", on s'identifie facilement aux deux personnages, celui qui parle et celui qui reçoit? Et puis, si on inverse, çà marche encore!
Nous sommes tous les personnages que nous faisons naître dans le poème, et pourtant nous ne sommes qu'un... Nous sommes les "donneurs de leçons" et les "éponges" qui s'humidifient par tous les liquides environnants, nous sommes forts et nous sommes en même temps faibles, acteurs et spectateurs, maîtres et disciples, adultes et enfants...
Le poème nous permet tout celà, simplement.
#8
Posted 04 July 2006 - 08:22 PM
#9
Posted 06 July 2006 - 07:40 AM
C'est enrichissant!
#10
Posted 06 July 2006 - 07:50 AM
#11
Posted 06 July 2006 - 05:14 PM
Et j'ai connu de jeunes poètes à peine pubescents qui faisaient de la timidité un atout majeur à seule fin de pouvoir introduire dans votre Mounette préférée 16 ou 17 cm de leur turgescente adolescence.
Permettez-moi de me méfier de la timidité.
Manon
#12
Posted 07 July 2006 - 07:46 AM
Est-ce l'esprit de chasteté qui se dégage du poème qui te pousse à exprimer ton habituel dévergondage?
Franchement, c'est trop d'honneur!
Mais tu es ici en terre inconnue, pas forcément hostile mais tu peux quand même t'y perdre...
#13
Posted 07 July 2006 - 11:27 AM
#14
Posted 07 July 2006 - 11:34 AM
#15
Posted 07 July 2006 - 12:15 PM
Bon, ça va ?
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