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[Erre]

OCTOBRE

Voulez-vous entendre encore
La voix d'un poète chanter
Les couleurs de la saison d'or
Automne, Octobre et ses beautés?

Voir...
Dans les eaux frémissantes d'un lac
La chute tremblante
D'un arbre fauve
Vers les profondeurs mauves
De l'eau ensoleillée?

Voir...
Sur les sentiers enfouis de la forêt
La danse en rondes
Des feuilles oubliées
Camel, miel, moka, café
Au vent mêlées?

Les hêtres flamboyants
Aux branches dévoilées
Prune, pèche, orange, safran
Sous le grand ciel mouvant?

Voir la lumière d'Octobre...

Les bronzes miroitants des herbages
Le jaune soleil des peupliers ardents
Les cuivres dorés des buissons sauvages
La rousse auréole de l'astre couchant...

Et entendre encore
La voix d'un poète chanter
Les couleurs de la saison d'or
Automne, Octobre et ses beautés...

Erre

[giche]

Je le vois, déjà, par tERRE,
Et de jolie maniERRE !
Hélas octobre est éphémERRE
Oh, qu’il pourrait me plERRRE
Mais, dans ses airs, une misERRE
Avant l’hiver, déjà m’entERRE
Et la déprime m’ulcERRE!

[Erre]

Merci giche d'avoir ainsi Erré dans mon Octobre, que j'aime malgré toutes tes tERRghivERRsations...

[Mary14]

Voilà un superbe mois d'octobre ... très beau texte

Bises

j´ai lu une première fois - après je l´entend, tes mots coulent de source si particuliers et bien choisi qu´on peut imaginer chaque détail de ce que tu décris, je vois la scène de l´endroit précis, je pense ca veut dire que tu as réussi....

[Erre]

mary14 et sternschnuppe, ce matin le soleil illumine tous les feuillages de la forêt...Octobre est magnifique! Merci à vous deux!

[armoni]

C'est vrai que l'automne est une belle saison, merci Erre pour ce poème haut en couleurs.


Armoni @}-'--,---

[Mouet]

Mon ordi en pleins gugs galoppants ne me permet que de lire trois poèmes (rapidement) après 15 minutes il s'éteint . . . après un bijou de Guiche, un poème (privé) en MP et celui-ci . . . mon passage fut très court mais il m'aura enrichi . . .

La mouette fanômette . . .

Jean-Michel .

[Luce-Île]

Ton "Octobre" est plus beau que le mien, c'est pas juste Il est très beau, j'ai essayé mais j'ai pas été capable de te copier, tu as un style inimitable, imbattable, impénétrable, incomparable...

[Luce-Île]

...REDOUTABLE

[Hauteur]

Parmi tous ceux que j’aime, est rangé ce poème.
J’ai ainsi remarqué que dans mon beau dossier
Votre nom signait tant, que j’ai peur de l’user.
Si j’en faisais le tri, il trônerait quand même.

Votre automne est magique, et vos mots sont superbes.

Amitiés et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Erre]

armoni et mouet, je vous remercie de votre gentil passage.

Mademoiselle Luce-Île, j'accepte vos commentaires, car ils sont hautement justifiés!

Monsieur de La Hauteur, je suis votre dévouée servante, tant vous m'honorez.
( psst, entre nous, laissez choir cette Mademoiselle Luce-Île, j'ai la preuve que ce n'est qu'une petite sotte; elle s'est même moqué de mon matou, hier au soir; elle est d'une incorrection totale!)

[Luce-Île]

Ah mais si c’était vrai et que j’étais petite
Je vous embrasserais ma chère bonne Étoile
Mais sotte oui je le suis, fiez-vous à sa parole
Au moins je vous l’avoue, un peu ça me console.

Vous le pouvez, allez, mais laissez-moi tomber!
Ici, faites-moi choir et je vais succomber
À tous vos traitements, si ça peut corriger
Ma sottise notoire, euh… dois-je m’allonger?

La mie Luce

[Hauteur]

On se chamaille ici ! Je vais vous séparer. :evil:
Voilà qu ‘Erre m’enjoint de bouder la luciole !
Et la luciole aussi qui veut bien succomber ! :shock:

Si je n’avais affaire à si savantes dames
Je jurerais ces mots sortis de la récré !
Je fut pris à partie et ne serai quidam…

Qu’est donc cette affaire de matou moqué
Qui aujourd’hui oppose deux tigresses ici ?
Je m’en vais au chaton rendre sa dignité !

En retirant alors l’objet du pugilat,
Pourrez-vous, des sottises, Erre, ôter un gradin,
Et que notre Lucille y survive deux mois ?

Je vous en prie mesdames, rangez ces bâtons !
Car vous êtes armées tel un gros porte-avions !
Et posez sur vos joues le baiser du pardon…. :wink:

Amitiés et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Erre]

Non, non et non je ne lui pardonnerai point
A cette agitatrice, sacré nom d'un chien
D'avoir volé mon titre et mes admirateurs
Et de trop fourvoyer Monsieur de La Hauteur

Savez-vous qu'à force de faire l'innocente
De froufrouter des ailes en se croyant charmante
Elle sait déjà mon nom, se rit de mon mari
D'ailleurs, avez-vous vu, son chapeau sur le"i"?

Croyez m'en, Messire, ce n'est qu'une intrigante
Avec sa bobinette elle se croit émouvante
Mais ne peut convenir à vos fréquentations
Ah! Laissez la donc choir une fois pour de bon!

[Luce-Île]

Mais non, mais pas du tout, c’est vrai j’ai commencé,
Pour un petit matou et elle est offensée
Je comprends qu’on me jette dans le cabinet noir
J’avoue que j’ai touché même sans rien y voir
Avec mon petit doigt, le bout de mon beau nez
Mais j’attends mon grand-père, il a mon déjeuner
Qu’il me porte en cachette dès que je suis punie.
Si un jour, il est pris, qu’il est mis en prison
Je l’irai lui porter, qu’importe la saison,
Un pot de confiture et un bien gros baiser
Mais je vous en supplie, je me suis excusée,
Je lui rends son matou, son chou et son hibou
Si vous tranchez ma tête, que ce soit fait debout !
Les hommes à ses genoux lui offrent des bijoux
Adieu vaches, cochons, couvées et les joujoux
Son chat est retrouvé et le mien est bien mort,
Je ne lui dirai pas mais son chat, ben… il mord!

[Hauteur]

Non, non et non je ne lui pardonnerai point
A cette agitatrice, sacré nom d'un chien
D'avoir volé mon titre et mes admirateurs
Et de trop fourvoyer Monsieur de La Hauteur
...

Vous semblez bien ancrée à m’éloigner de l’île !
Mais enfin, ma chère Erre, si je suis vos missiles
Je vais me trouver seul et serai orphelin, :cry:
Vous avouerez alors que j’aurais l’air malin !

Quand je suis arrivé, c’est elle qui m’a vu
Quand je rasais les murs tout timide et perdu.
Et sa conversation fut de me faire rester
Sur ce site où depuis je vous ais rencontrée !

Vos écrits enchanteurs vous portent en mon estime,
J’admire le talent qui décore vos rimes
Alors, je vous en prie, devenez magnanime…
Relevez-donc le pouce et sauvez la frangine !

Le froufrou de ses ailes, amie, soyez honnête…
Fais bien moins de chahut que fait la mobylette !
Le chapeau sur son « i » n’est que coquetterie…
Trop peu pour qu’on la cuise au fond d’un bain-Marie !

A moins que vous sachiez quelque horrible secret : :shock:
Elle serait loup-garou, Mister Hyde ou Satan ?
Elle aurait dévoré un prêtre anglo-normand ?
Pire encore, oui bien pire… Elle sentirait mauvais ?

Alors là, je dis pas ! Vous écouter j’irai !
:wink:

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Erre]

Cher ami, vos vers me convainquent
Je pardonne, soit!
Mais n'oubliez pas les autres demoiselles
Si tant soit est que vous n'aimiez qu'Elle !
Oh! Je m'emmêle la bobinelle!

[Hauteur]

Mais n’avez-vous pas vu que j’en aimais une autre ? :shock:
Votre pardon m’est doux car suis grand apôtre
De l’amitié fidèle aux êtres appréciés.

Cependant comment dire sans vous embêter
Que parmi mes amies j’aimerai vous compter ?
Alors si un manant venait vous chatouiller
Je déploierais mes vers pour faire bouclier ! :cry:

Je profite de vous, pendant que me lisez
Pour dire à nouveau que votre bel automne
A rejoint les poèmes que j’ai préférés.

Mes hommages madame.

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur.

[Luce-Île]

Pour calmer l'ambiance et vous être agréable
J'ai modifié "Octobre", il est irréprochable !
Ainsi je me retire en me sentant de trop,
Continuez vos écrits, vous êtes des héros !

Amitiés
Lucille

[Hauteur]

Tiens donc, douce Lucille, tu déserterais
Ce lieu où j'ai oeuvré pour vous remettre ensemble ?
J'ai sorti le grand jeu, obtenu qu' Erre tremble,
Qu'elle dépose les armes et t'embrasse! Non mais !

Ne m'oublie pas ici, c'est belle compagnie
Mais sans toi nos amis trouveraient l'agonie ! :shock:

Reviens-nous je t'en prie !

Amitié, et plaisir à te lire.

[Luce-Île]

Vous êtes les héros de cette noble histoire
Et j’aime m’éloigner de cette trajectoire
Afin que d'admirer vos prouesses et votre art,
Surtout n’imaginez rien, j’ai pour vous trop d’égards.

J’étais à l’arrivée à te tendre la main ?
Nos mots se sont croisés, du jour au lendemain,
Ils se sont transformés en vers et en quatrains,
J'ai le même plaisir à lire vos entrains.

Il me faut jouer mon rôle à la perfection
Je suis cinquantenaire emplie d’appréhension,
Est-il temps d’être sage et sans protestation ?
Vois comme Erre est jeune et pleine d’attention !

Amitiés à vous deux

Luce-Île

[Martin Codron]

A te lire, je vois aussi quelques images derriére les mots...

[Erre]

Cher Martin, je vous remercie, et je remonte cette poésie...

[ANTEROS]

supprimé

[Erre]

Bonjour et merci de votre intervention, cher monsieur ANTEROS,

Voici ma réponse à vous adressée:

Je ne sais pourquoi tant de messieurs
Se présentent ici les dents en avant
Ce n'est point ainsi que nos tendres yeux
Sauront voir en eux le prince charmant.

Peut-être pourrez-vous changer d'esthétique
Puis vous présenter à nouveau à moi
Et quand vous n'aurez plus l'air d'un moustique
Nous pourrons parler de n'importe quoi!

[Hauteur]

Chère Erre je crains bien qu'ANTEROS n'a compris
Que vous n'avez moqué que son piètre avatar!
Il l'a prit pour ses dents, et a piqué son fard !
Il vous a retiré in petto son écrit....



Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Erre]

Oh, je suis troublée et envahie de remords
Revenez, Monsieur ANTEROS, vous êtes le plus beau
Des hôtes de l'endroit ! Je vous supplie encore
Croquez-moi de vos dents et vous n'aurez pas tort!

[Hauteur]

Vous êtes les héros de cette noble histoire
Et j’aime m’éloigner de cette trajectoire
Afin que d'admirer vos prouesses et votre art,
Surtout n’imaginez rien, j’ai pour vous trop d’égards.
...

Lucille,

Je trouvais qu’à nous trois, cela était tordant !
N’est-ce pas, Erre et toi, qui vous tirez la bourre ?
De retirer du sel, vous risquez… En partant.

Quand je suis arrivé, nous avons joué ensemble,
Des pièces à quatre mains dont encore il me semble
Entendre les fous rires et les « olé » sifflés !

Ne vous vieillissez pas, si Erre est la cadette
Cela n’empêche pas votre nervosité
J’ai plaisir à vous voir toutes deux en charrette !

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Erre]

Ah! Que l'on cesse de voir en moi une jeune
Ecervelée! J'ai quarante-cinq ans sonnés
Ne vous déplaise! Je ris à gorge déployée
J'en suis fort aise! Il m'arrive aussi de pleurer...

(surtout gardez-moi une petite place dans la charette, je pars avec vous!!)