28 replies to this topic

[heloise]

Je joue seule
Nimbée de ma lumineuse terreur
A l’amour à la mort à rien

A l’oubli

Ma nuque soutient le temps
Au pas des chevaux
Lent vers l’abattoir

Une heure une saison s’affolent
Mais je joue
Il me reste l’escalier

Une marche à la fois

J’avais pris la neige
D’un revers de main saharienne
Pauvre sultane

Ma lumineuse terreur

Une marche encore
Et l’oubli

[Remo]

En vain (2)

Long riff ...

[GUILLAUME Alain]

Je joue seule
Nimbée de ma lumineuse terreur
A l’amour à la mort à rien

A l’oubli

Ma nuque soutient le temps
Au pas des chevaux
Lent vers l’abattoir

Une heure une saison s’affolent
Mais je joue
Il me reste l’escalier

Une marche à la fois

J’avais pris la neige
D’un revers de main saharienne
Pauvre sultane

Ma lumineuse terreur

Une marche encore
Et l’oubli

un petit peu moins sombre que tes derniers envois
un debut de nouvelle danse peut-être
je te le souhaite

[balila]

J'aime la lenteur de ce texte Heloise, et les contrastes utilisés, comme un frein à l'avancée.

balila

[Lisange]

Je marche...mais ne t'oublie.
Je pars et je reviens...en vain!
Lente oui je sais...mais ce n'est rien.

Je me joins à tes mots...je marche.

[lacape]

hello hélo !
j'aime beaucoup même com que balila !
bizzzz

[volpone]

"Ma nuque soutient le temps
Au pas des chevaux
Lent vers l’abattoir"

bonjour héloîse
j'adhère à cette lenteur de dunes

[heloise]

Long riff ...

So long
One kiss 4 U

[heloise]

un petit peu moins sombre que tes derniers envois
un debut de nouvelle danse peut-être
je te le souhaite

Tu trouves que c'est moins sombre ?
Etrange !
J'ai écrit cela au 36e dessous
Depuis ça va un peu mieux
Jusqu'au prochain coup de blues bien sûr
Bises pour toi

[heloise]

J'aime la lenteur de ce texte Heloise, et les contrastes utilisés, comme un frein à l'avancée.

balila

Merci Balila
C'est vrai que j'aime mettre une certaine lenteur dans mes textes
Cela sied mieux à ma mélancolie
Bises pour toi

[socque]

Superbe ! Simple et poignant...

Ma strophe préférée :
"Ma nuque soutient le temps
Au pas des chevaux
Lent vers l’abattoir"

"Ma lumineuse terreur" : magnifique !

Chapeau bas heloise.

[Pascale]

Au 36 ème ?
Je le trouve vraiment beau celui-ci Héloïse,
et tout particulièrement "Je joue seule
Nimbée de ma lumineuse terreur
A l’amour à la mort à rien"
ça me parle, je ne saurais te dire pourquoi, mais j'aîîîme !
Bises
Pascale

[Fil]

C'est vraiment très beau.
Je ne trouve rien d'intelligent à ajouter.

[heloise]

Je marche...mais ne t'oublie.
Je pars et je reviens...en vain!
Lente oui je sais...mais ce n'est rien.

Je me joins à tes mots...je marche.

Ce n'est pas qu'un texte Lisange
Dans la réalité je marche ainsi
Cependant
Je n'oublie pas
Bien à toi

PS : Je pense à t'envoyer la photo

hello hélo !
j'aime beaucoup même com que balila !
bizzzz

Hello Domi
Suis terriblement en retard pour te répondre
Mais je te souhaite une très très bonne journée
Ensoleillée
Pleine de rencontres agréables (blondes, brunes, etc...)
Bizzzzzzzzzzzz

"Ma nuque soutient le temps
Au pas des chevaux
Lent vers l’abattoir"

bonjour héloîse
j'adhère à cette lenteur de dunes

Hello Volpone
J'aime donner de la lenteur à mes textes
Un peu comme un film au ralenti
Bien à toi

[heloise]

Superbe ! Simple et poignant...

Ma strophe préférée :
"Ma nuque soutient le temps
Au pas des chevaux
Lent vers l’abattoir"

"Ma lumineuse terreur" : magnifique !

Chapeau bas heloise.

Merci Socque
Tu vois
J'essaye de dépouiller mes textes
De renoncer à mes trop nombreux adjectifs
Bises pour toi ma Puce

[heloise]

eh bien moi aussi je trouve cette strophe '
Ma nuque soutient le temps
Au pas des chevaux
Lent vers l’abattoir' très forte.... mais je voulais le dire
des émotions très profondes en abysse...
amitié
wldp

Comme quoi quelques mots simples
Peuvent en dire long
Très long
Très lentement
Bien à toi

[heloise]

Au 36 ème ?
Je le trouve vraiment beau celui-ci Héloïse,
et tout particulièrement "Je joue seule
Nimbée de ma lumineuse terreur
A l’amour à la mort à rien"
ça me parle, je ne saurais te dire pourquoi, mais j'aîîîme !
Bises
Pascale

Hello Pascale
Et oui
J'allais très mal ce soir là
Plus mal que mal
Je vais un peu mieux maintenant
Mais il faut avouer que je vais rarement très bien
Bien à toi

[pallio]

ah oui! moi aussi j'ai la trouille des escaliers!
t'écris chouettement, dis donc!

[heloise]

C'est vraiment très beau.
Je ne trouve rien d'intelligent à ajouter.

Me dire que c'est très beau me suffit amplement Fil
Bises pour toi

[heloise]

ah oui! moi aussi j'ai la trouille des escaliers!
t'écris chouettement, dis donc!

Merci pour ce "chouettement" Pallio
T'écris pas mal toi aussi
Et puis t'es surtout très beau
J'ai craqué en voyant ta photo

[le hamster]

Superbe ! Et dépouillé en effet, l'effet en est que + grand !
Terrifiant également...
Cette terreur t'éclaire mais n'a pas trop l'air de t'effrayer cependant, comme si tu acceptais ton sort avec courage...
On dirait une marche funèbre, l'escalier de la vie qu'on monte marche après marche... vers l'échaffaud.
Et ce temps qui s'écoule entre nos doigts, comme le fin sable saharien, plus vite que dans le sablier étranglé, cette neige mince et fragile, si éphémère, sous le soleil de la journée, si vite passée...
La marche vers l'autel, au son d'une orgue lugubre. "Vivons heureux en attendant la mort", disait Desproges, toi tu as choisi de jouer... tu as raison, ça procure du plaisir, ça occupe l'esprit, c'est mieux que d'attendre sa dernière heure dans le cachot.

De la pure poésie héloïsienne, sobre et solennelle.


Biz

Christophe

[Salam]

Je joue seule
Nimbée de ma lumineuse terreur
A l’amour à la mort à rien

A l’oubli

Ma nuque soutient le temps
Au pas des chevaux
Lent vers l’abattoir

Une heure une saison s’affolent
Mais je joue
Il me reste l’escalier

Une marche à la fois

J’avais pris la neige
D’un revers de main saharienne
Pauvre sultane

Ma lumineuse terreur

Une marche encore
Et l’oubli

Les premiers vers (pas) déjà...terribles...les pieds dedans
La suite - l'escalier - tu montes ou tu descends?
C'est bien on a le choix
Pas celui de l'endroit mais bon c'est bien du déclin qu'il s'agit
L'oubli au bout
Tant mieux pour nous.

Dans tous les cas chapô bas Hélo.

[DJ-b.]

je suis un peu naked mais j'aime , fidèle au registre et à toi même

[heloise]

Les premiers vers (pas) déjà...terribles...les pieds dedans
La suite - l'escalier - tu montes ou tu descends?
C'est bien on a le choix
Pas celui de l'endroit mais bon c'est bien du déclin qu'il s'agit
L'oubli au bout
Tant mieux pour nous.

Dans tous les cas chapô bas Hélo.

Merci de ce coup de chapô Salam
L'escalier ?
Je le descends plus souvent que je ne le monte
Entre désespérance et espérance
Bien à toi

[heloise]

Superbe ! Et dépouillé en effet, l'effet en est que + grand !
Terrifiant également...
Cette terreur t'éclaire mais n'a pas trop l'air de t'effrayer cependant, comme si tu acceptais ton sort avec courage...
On dirait une marche funèbre, l'escalier de la vie qu'on monte marche après marche... vers l'échaffaud.
Et ce temps qui s'écoule entre nos doigts, comme le fin sable saharien, plus vite que dans le sablier étranglé, cette neige mince et fragile, si éphémère, sous le soleil de la journée, si vite passée...
La marche vers l'autel, au son d'une orgue lugubre. "Vivons heureux en attendant la mort", disait Desproges, toi tu as choisi de jouer... tu as raison, ça procure du plaisir, ça occupe l'esprit, c'est mieux que d'attendre sa dernière heure dans le cachot.

De la pure poésie héloïsienne, sobre et solennelle.
Biz

Christophe

Hello Chris
Je n'ai peur que d'une chose
Et ce n'est pas de la mort
Comme tu le sais je vis avec des hauts et des bas
Mais en profitant au maximum de ce que j'aime
Et de ceux que j'aime
Bien à toi

[heloise]

sol je joue

là

J'aime

aussi, même si ça change un peu de ton style habituel

Merci Eric
Quelquefois j'essaye de faire vraiment dépouillé
Tu trouves que c'est mieux ?
Bises pour toi

[heloise]

je suis un peu naked mais j'aime , fidèle au registre et à toi même

Hello Bonhomme
On se voyait plus ! T'étais où ?
Merci d'avoir aimé, même un peu naked
Bises pour toi

[Carla.]

Tu me fais penser au pianiste Novecento de la nouvelle de Baricco. Il naît sur un paquebot, refuse d'en descendre pendant 27 ans, joue du jazz à bord. Puis un jour, décidé, il prend son chapeau bleu, son manteau en poils de chameau, descend les marches mais reste un pied sur la deuxième et un pied sur la troisième en regardant l'horizon. Alors il lâche son chapeau sur la mer, telle une mouette flottante et remonte avec un drôle de sourire sur le visage. Ce qui l'arrête, ce n'est pas ce qu'il voit mais ce qu'il ne voit pas. Je ne te raconte pas la fin, je te laisse la découvrir...Bises.

[heloise]

Tu me fais penser au pianiste Novecento de la nouvelle de Baricco. Il naît sur un paquebot, refuse d'en descendre pendant 27 ans, joue du jazz à bord. Puis un jour, décidé, il prend son chapeau bleu, son manteau en poils de chameau, descend les marches mais reste un pied sur la deuxième et un pied sur la troisième en regardant l'horizon. Alors il lâche son chapeau sur la mer, telle une mouette flottante et remonte avec un drôle de sourire sur le visage. Ce qui l'arrête, ce n'est pas ce qu'il voit mais ce qu'il ne voit pas. Je ne te raconte pas la fin, je te laisse la découvrir...Bises.

Je connais cette nouvelle
Je crois même qu'il y a eu un film
Ce que l'on ne fait que deviner
Est souvent plus dur à supporter
Que d'affronter la réalité
Bien à toi Carla