12 replies to this topic

[balila]

Dans le vide installé je remplis les espaces.
Satellite égaré je plonge dans la nuit
Chercher dans le passé ce qui prend trop de place
M'empêche d'avancer en faisant trop de bruit

Dans le silence...

Parce que j'ai gardé trop de traces de lui.
Je sais où elles sont, je ne sais pas les fuir
J'ai su les taire un temps, tout ce temps que ma vie
A couru les chemins pour tenter de l'enfouir

Dans le silence...

Je lui ai tout offert de mes vertes années
Cette belle candeur dont je ne voyais pas
Qu'elle servait d'appât à ses jeux endiablés
Qui tâcheront mon corps et mon âme au delà

Du silence...

Je voudrais tout crier pour exploser le mur
Qui contient enserré, entassé, imprégné
L'écho qu'il fait en moi depuis que le cyanure
Qu'il a mis dans mon sang m'oblige à me soigner

Dans le silence...

Je n'ai pas su parler, je ne savais que taire
Cet orage sans nom qui a brûlé ma sève
Foudroyant tout l'amour que je croyais solaire
Aux cieux de ma jeunesse où j'ai perdu mes rêves

Dans le silence....

balila

[missix]

dans ces moments là
quand on se sent calciné
tel un arbre foudroyé, il faut se rappeler qu'en se brisant, en se réduisant en poussière, en souffrant, encore et encore, tout ce noir broyé sera l'engrais à faire refleurir l'ether

écrit avec un sourire très triste (pas que tu te fâches de la légereté de ma réponse après ces lignes aussi lourdes que des pas dans un marais, en silence, et la finesse d'une larme aérienne)

Edited by missix, 03 October 2006 - 09:59 PM.

[Gaston Kwizera]

éh oui il paye pas de mine totor le rugueux
mais mine de rien
ya beaucoup de filles qui sont passé sous Silence

[belvis]

Ce poème-là,

il a de la chair, de la moelle et du coeur.

Des mots qui ont de la dignité,

et le silence est ta pudeur...

[.ds.]

Chère Balila :

"Je lui ai tout offert de mes vertes années
Cette belle candeur dont je ne voyais pas
Qu'elle servait d'appât à ses jeux endiablés
Qui tâcheront mon corps et mon âme au delà"

Il est indéniable, que dire davantage
Je ne sais trop
C'est une poésie poignante
Rien ne peut entâcher les mots
Ils sont, et seule l'âme peut salir...
L'appât est une acceptation visible
quoiqu'on en dise

Une candeur au-delà et si joyeuse
dansante encore
il est un temps
Où tout est merveilleux

Belle étoile qui dit
jamais et
l'oeil se fait intense


.ds.
Ton Amie

[ORIENTEUR]

Le poème est merveilleux pourquoi ton commentaire hors de propos, décidemment je ne comprends pas, ta vie aussi dure qu'elle est pû être ne t'autorise pas à salir les autres, moi y compris.

Toi aussi t'es un troll, elysa la femme aux deux visages, la sérieuse et la dévergondée. il y a de drôles de gens ici décidemment.

[.ds.]

Med, je dois ête idiote, mais est-ce que tu dis tout cela à moi, car je comprends pas pourquoi sinon ; m'enfn, Balila elle comprendra, avec moi, elle sait. Rien de jamais m"chant chez mouâ, sans doutes une expression que je ne sais dire autrement, mais t'en fais pas. Vui ce poème est magnifique, et je le comprends, bien au-delà...

[ORIENTEUR]

Ce poème-là,

il a de la chair, de la moelle et du coeur.

Des mots qui ont de la dignité,

et le silence est ta pudeur...

Je t'approuve c'est un des meilleurs et surtout un des plus beaux poèmes de ce site, le contenu en est très riche c'est un coeur qui parle, l'intellect est au second plan.

Savoir émouvoir ne s'apprend pas vraiment on se livre dans un poème au delà parfois de ce qu'on pense à priori.

N'est pas poète qui veut et qui se dit ou se croit tel.

[Nady-Mary]

Dans le vide installé je remplis les espaces.
Satellite égaré je plonge dans la nuit
Chercher dans le passé ce qui prend trop de place
M'empêche d'avancer en faisant trop de bruit

Dans le silence...

Parce que j'ai gardé trop de traces de lui.
Je sais où elles sont, je ne sais pas les fuir
J'ai su les taire un temps, tout ce temps que ma vie
A couru les chemins pour tenter de l'enfouir

Dans le silence...

Je lui ai tout offert de mes vertes années
Cette belle candeur dont je ne voyais pas
Qu'elle servait d'appât à ses jeux endiablés
Qui tâcheront mon corps et mon âme au delà

Du silence...

Je voudrais tout crier pour exploser le mur
Qui contient enserré, entassé, imprégné
L'écho qu'il fait en moi depuis que le cyanure
Qu'il a mis dans mon sang m'oblige à me soigner

Dans le silence...

Je n'ai pas su parler, je ne savais que taire
Cet orage sans nom qui a brûlé ma sève
Foudroyant tout l'amour que je croyais solaire
Aux cieux de ma jeunesse où j'ai perdu mes rêves

Dans le silence....

balila

Une leture en silence... pleine d'émotions !

Merci pour ce moment privilégié.

Nady-Mary

[Remo]

Ces vers Gaston, quel Allais !

[balila]

dans ces moments là
quand on se sent calciné
tel un arbre foudroyé, il faut se rappeler qu'en se brisant, en se réduisant en poussière, en souffrant, encore et encore, tout ce noir broyé sera l'engrais à faire refleurir l'ether

écrit avec un sourire très triste (pas que tu te fâches de la légereté de ma réponse après ces lignes aussi lourdes que des pas dans un marais, en silence, et la finesse d'une larme aérienne)

Ta réponse n'est pas légère, missix, elle est fleurie et enrichit ma terre, merci à toi de ces jolis mots.

balila

éh oui il paye pas de mine totor le rugueux
mais mine de rien
ya beaucoup de filles qui sont passé sous Silence

Evidemment...

Il fallait bien que quelqu'un fasse du bruit !

Manque juste un "e" dans le titre pour que ça passe.

balila

Chère Balila :

"Je lui ai tout offert de mes vertes années
Cette belle candeur dont je ne voyais pas
Qu'elle servait d'appât à ses jeux endiablés
Qui tâcheront mon corps et mon âme au delà"

Il est indéniable, que dire davantage
Je ne sais trop
C'est une poésie poignante
Rien ne peut entâcher les mots
Ils sont, et seule l'âme peut salir...
L'appât est une acceptation visible
quoiqu'on en dise

Une candeur au-delà et si joyeuse
dansante encore
il est un temps
Où tout est merveilleux

Belle étoile qui dit
jamais et
l'oeil se fait intense
.ds.
Ton Amie

Il est un temps où l'on ne voit rien, et un temps où tout devient visible.

Et puis encore un temps pour l'écrire, longtemps après...

Merci toujours de ta sensibilité à me lire, Douce Sarah.

balila

Le poème est merveilleux

Si tu le permets Med37, je ne garde que ces quatre mots, qui me touchent, merci.

balila

Med, je dois ête idiote, mais est-ce que tu dis tout cela à moi, car je comprends pas pourquoi sinon ; m'enfn, Balila elle comprendra, avec moi, elle sait. Rien de jamais m"chant chez mouâ, sans doutes une expression que je ne sais dire autrement, mais t'en fais pas. Vui ce poème est magnifique, et je le comprends, bien au-delà...

Je ne pense pas que ces mots t'étaient adressés, Douce Sarah.

Et je suis très sensible à ce que tu as rajouté.

balila

Ce poème-là,

il a de la chair, de la moelle et du coeur.

Des mots qui ont de la dignité,

et le silence est ta pudeur...

Quelques mots du coeur qui viennent affectueusement toucher le mien.

C'est un commentaire sensible dont je me souviendrai, Belvis, parce qu'il a de la chair, de la moelle et du coeur...

balila

[Condor]

Quoi dire? Rien, sinon que je t'ai lue et que j'ai eu envie de te le dire.

Merci.

jf

[balila]

Je t'approuve c'est un des meilleurs et surtout un des plus beaux poèmes de ce site, le contenu en est très riche c'est un coeur qui parle, l'intellect est au second plan.

Savoir émouvoir ne s'apprend pas vraiment on se livre dans un poème au delà parfois de ce qu'on pense à priori.

N'est pas poète qui veut et qui se dit ou se croit tel.

Des années de silence, et puis un jour, le coeur qui parle en effet, jaillissement salutaire, dans le silence, loin, très loin de cette errance là.

Humblement merci, de tout coeur, Med37, pour cette émotion en retour sur mon texte.

balila

Une leture en silence... pleine d'émotions !

Merci pour ce moment privilégié.

Nady-Mary

Merci à toi Nady, d'être venue me dire ton émotion.

balila

Quoi dire? Rien, sinon que je t'ai lue et que j'ai eu envie de te le dire.

Merci.

jf

Alors je ne dirai pas grand chose, juste te remercier, Condor.

balila