Loin
#1
Posted 18 January 2006 - 03:52 PM
Et les grands soldats désarmés
Ouvrent leurs bras aux vagues manches
Tendent leurs mains enluminées
Le soleil perce
La forêt cède
Loin...
Se dévoile
En broderies de givre fin
En troncs rigides
Sous les toiles
Des fées tisseuses
De janvier
Loin...
Le rayon court
Se déploie
En allées vierges
En longs chemins
Embroussaillée de lumière
Cousue d'or blanc
La forêt
Profonde
S'ouvre...
Le sentier craque sous le pied
Où se brisent des feuilles dures
Comme un pain, chaud, frais et doré
L'âme croustille d'instants purs.
Erre
#2
Posted 18 January 2006 - 04:01 PM
En effet ... quand on lit de tels mots doux!
Voyageur
#3
Posted 18 January 2006 - 04:01 PM
Me donne à penser à une symphonie de Mahler.
amitiés
Henri
#4
Posted 18 January 2006 - 04:32 PM
#5
Posted 18 January 2006 - 05:07 PM
Magnifique forêt Erre
Amitiés
bohémia
#6
Posted 18 January 2006 - 05:25 PM
#7
Posted 18 January 2006 - 06:19 PM
Merci infiniment pour ce clin d'oeil, Nautrel :
Mes pas se sont faits lents
J'ai suspendu le temps
A la glace édifiant
Des aiguilles des pics
Figeant les gouttes d'eau
En pendentifs sublimes...
Erre
#8
Posted 18 January 2006 - 06:25 PM
La forêt cède
Loin...
on ne peut pas le nier
#9
Posted 18 January 2006 - 06:29 PM
Tu sais bien que je l'ai écrit en pensant à toi, nounours !
"Le soleil fait l'amour avec la forêt" eut été plus banal...
Erre
#10
Posted 19 January 2006 - 12:24 AM
En effet ... quand on lit de tels mots doux!
Voyageur
Ravie d'avoir partagé mon croissant givré avec toi, Voyageur !
Amitiés
Erre
#11
Posted 19 January 2006 - 08:12 AM
bonne journée !
#12
Posted 19 January 2006 - 09:17 AM
Une patte pétrie à quatre mains et toujours meilleur, non ?
En pensées
Zeek
#13
Posted 19 January 2006 - 01:26 PM
balila
#14
Posted 19 January 2006 - 09:45 PM
Me donne à penser à une symphonie de Mahler.
amitiés
Henri
Henri,
Vous me faites rougir de confusion, mon Ami !
C'est vraiment trop élogieux !
La Duchesse ravie
bohémia, irena, lacape, bienvenue dans ma forêt !
Erre
#15
Posted 22 January 2006 - 11:43 PM
vrais
pour
ceux qui rêvent
elle met le vent en bocal,
un souffle qui devient quelques instants saisissable
elle met en quelques vers toutes les feuilles d'une forêt,
lointaine
dans un herbier que nous feuilletons au gré,
des feuilles
elle fait flotter les nuages, là, juste au dessus de nous,
mais, l'instant daprès, où sont-ils?
avec elle,
peut etre?
elle dissipe la brume avec deux,
ou trois,
rayons de soleil,
transpercés par la grâce de ses mots
bref, elle divague un instant,
le coeur des choses , palpitant
divaguation pour nous,
pour ceux qui songent,
pour ceux qui savent bien,
très bien meme
que ce coeur là, doux et vague,
est bien ce quil y a de plus veritable
...
j'ai écris ce commentaire en mon nom et celui d'une amie qui adore aussi ta poésie
Sincèrement,
Cloud
#16
Posted 23 January 2006 - 10:13 AM
Henri
#17
Posted 23 January 2006 - 08:22 PM
sait-on la chance de te compter pour amie? merci de m'avoir fait connaitre Toute la Poésie, moi qui ne croyais qu'aux mos de papier chuchotés sur la feuille...Faut-il donc que tu nous entraines encore sur d'autres chemins : dunes, montagnes et ta chère forêt : je te suis. bobine
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