Radio
Graphein
Guidé en graphies
Suspectes et puériles
Enfanté sur-estime
gravées mes fragrance
A l'orée de tes lèvres
Ah
Oh
Hi!
Je me roule succint
Accroupi
Accroupie
Mélasse enlassée
Je te donne mes maux
Couché sur tes seins
Quelques riens sur ton dos
Chaud et frêle sensuel
J'inspire
Les parfums associés
De tes os assoupis
J'expire
Je suis né
Ce matin d'un bonsoir
Hi!
Ah...
Je m'en vais à l'instant
Ecartées et repues
De nos mots mécaniques.
Léger comme une ombre
Lumineuse extensible
Qui te meus bras en haut
Attachée à ton homme
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Impro Du Soir (ter)
25 October 2006 - 09:19 PM
Impro Du Soir (encore)
25 October 2006 - 08:46 PM
Je ne suis qu'un adage
Imploré à tes pieds
Elancé en retrait
De tes rimes assassines
Volupteux arrogant
Boursoufflé sans futur
Tu souris innocent
Au chevet des mots ras
A genoux sous la grève
La glaise à plein temps
Je me rends inutile
Etendu rond de sang
Aplati un instant
Vautré cent pour cent
Des fuites tractées
De mes morts élancées
ô les disques récrits
Et plus tard incendiés
Je veux dire ici
Qu'il n'y a pas de faisceau
à deux mains les jumelles
Qui ne se danse pas.
Saisis aujourd'hui
Pour mieux être demain
Le passé reconduit
Econduit se mérite
Barre-toi de ces monts
Par vaux enfuis-toi
Fier et sourd à la fois
De l'horizon qui trace
Souffle et croque mon homme
Bois et craque mollusque
que la vie soit ton antre
Regarde
Tu existe déjà...
Assomé sur le lit
de ce lu qui te frappe
Vibre
Bouffe
Je ne suis que le mot
De tes brumes assoupies
Suis
Es
Toi
Humain repenti
Lézard anonyme
Sois
Je
Tu
Existe
Lis
Entends
Nous
Saute mort-né!
Car tu es innodore.
Imploré à tes pieds
Elancé en retrait
De tes rimes assassines
Volupteux arrogant
Boursoufflé sans futur
Tu souris innocent
Au chevet des mots ras
A genoux sous la grève
La glaise à plein temps
Je me rends inutile
Etendu rond de sang
Aplati un instant
Vautré cent pour cent
Des fuites tractées
De mes morts élancées
ô les disques récrits
Et plus tard incendiés
Je veux dire ici
Qu'il n'y a pas de faisceau
à deux mains les jumelles
Qui ne se danse pas.
Saisis aujourd'hui
Pour mieux être demain
Le passé reconduit
Econduit se mérite
Barre-toi de ces monts
Par vaux enfuis-toi
Fier et sourd à la fois
De l'horizon qui trace
Souffle et croque mon homme
Bois et craque mollusque
que la vie soit ton antre
Regarde
Tu existe déjà...
Assomé sur le lit
de ce lu qui te frappe
Vibre
Bouffe
Je ne suis que le mot
De tes brumes assoupies
Suis
Es
Toi
Humain repenti
Lézard anonyme
Sois
Je
Tu
Existe
Lis
Entends
Nous
Saute mort-né!
Car tu es innodore.
Ode à Omer...
20 October 2006 - 05:05 PM
J'ai bien vu qu'un poète
Ecrit n'importe quoi:
la lune rousse amère vélo tremble vide structurel monochrome il paraît ô été chausson électrique
misérable moquette à poil sent le souffre...
Quel plaisir en effet
Pour toi mon ami
Lucide et friand
De beaux vers élégants
De lire à foison
Toutes ces merdes sans sens
Il s'agit pour autant
De pourris insensés
De pseudos sans famille
Cooptés par des vrais
Un peu niais ça c'est fait
Sans talent constaté
Relisez donc messieurs
Vous à qui les pouvoirs
Ont échu par hasard
Les rimes les sonnets
Des plus grands des poètes
Vous serez bien surpris
De sentir sous vos souffles
Odorants et puants
Combien l'art de l'écrire
N'est pas simple à le dire
L'écriture se mérite
Se caresse et persiste
Pas ou peu accessible
Aux plus grands des hurlants
Pieux idiots que vous êtes
Destructeurs de la langue
Et perdus à jamais
Séduits oui hélas
Par un siècle immédiat
Des minables raisonnants
Dans le vide d'un casque
Sifflotant très gaiement
Se gaussant prestement
Du hold-up contracté
Ils sont là les poètes
Des années annoncées
Et c'est bien pour la norme
Qui n'a plus rien à dire
Car il n'y a plus de frontière
Aux mystères du monde
Ils sont là les idiots
Tous ces charmeurs de mots
A filer à l'envi
Des syllabes sans foi
Que je ne peux pas voir
Je t'emmerde Homère
Et c'est très bien comme ça.
Ecrit n'importe quoi:
la lune rousse amère vélo tremble vide structurel monochrome il paraît ô été chausson électrique
misérable moquette à poil sent le souffre...
Quel plaisir en effet
Pour toi mon ami
Lucide et friand
De beaux vers élégants
De lire à foison
Toutes ces merdes sans sens
Il s'agit pour autant
De pourris insensés
De pseudos sans famille
Cooptés par des vrais
Un peu niais ça c'est fait
Sans talent constaté
Relisez donc messieurs
Vous à qui les pouvoirs
Ont échu par hasard
Les rimes les sonnets
Des plus grands des poètes
Vous serez bien surpris
De sentir sous vos souffles
Odorants et puants
Combien l'art de l'écrire
N'est pas simple à le dire
L'écriture se mérite
Se caresse et persiste
Pas ou peu accessible
Aux plus grands des hurlants
Pieux idiots que vous êtes
Destructeurs de la langue
Et perdus à jamais
Séduits oui hélas
Par un siècle immédiat
Des minables raisonnants
Dans le vide d'un casque
Sifflotant très gaiement
Se gaussant prestement
Du hold-up contracté
Ils sont là les poètes
Des années annoncées
Et c'est bien pour la norme
Qui n'a plus rien à dire
Car il n'y a plus de frontière
Aux mystères du monde
Ils sont là les idiots
Tous ces charmeurs de mots
A filer à l'envi
Des syllabes sans foi
Que je ne peux pas voir
Je t'emmerde Homère
Et c'est très bien comme ça.
Combat
13 October 2006 - 07:45 PM
Deux feux rouges en sursis
Achetèrent à crédit une flèche orangée
Quand soudain dans le vent
La direction fut prise par les grands hommes en bleu
De trahir notre couple insolent de droiture
Sciés en leur base
Ils seraient remplacés par un cercle ambitieux
Pas ou peu retournés
Les compères lumineux
Décidèrent sans tarder d'en faire part au conseil
Un feu vert grelottant prit alors la parole
Il parut bien chétif pour un bel élégant
Mais sa verve éraillée obtint force suffrages:
Il avait annoncé
Pour les jours avenir
Un grève sans fin des agents électriques
A eux tous que de poids
Le pouvoir de réduire
Les roues et leurs vestes
En des pions anarchiques
Un rond point vert de terre
A l'endroit de leur rôle
Pas question de céder aux requêtes des hommes
L'avenir malgré tout
Dépassé aujourd'hui
De nos fiers feux sans voix
Confirma sans tarder leur statut misérable
Ils ne purent lutter
En dehors de la route
Et furent vite rasés
Sur l'autel du Rousseau
Achetèrent à crédit une flèche orangée
Quand soudain dans le vent
La direction fut prise par les grands hommes en bleu
De trahir notre couple insolent de droiture
Sciés en leur base
Ils seraient remplacés par un cercle ambitieux
Pas ou peu retournés
Les compères lumineux
Décidèrent sans tarder d'en faire part au conseil
Un feu vert grelottant prit alors la parole
Il parut bien chétif pour un bel élégant
Mais sa verve éraillée obtint force suffrages:
Il avait annoncé
Pour les jours avenir
Un grève sans fin des agents électriques
A eux tous que de poids
Le pouvoir de réduire
Les roues et leurs vestes
En des pions anarchiques
Un rond point vert de terre
A l'endroit de leur rôle
Pas question de céder aux requêtes des hommes
L'avenir malgré tout
Dépassé aujourd'hui
De nos fiers feux sans voix
Confirma sans tarder leur statut misérable
Ils ne purent lutter
En dehors de la route
Et furent vite rasés
Sur l'autel du Rousseau
Ode Au Pc
13 October 2006 - 07:35 PM
Je suis mort allumé
Et j'attends éclairé
Le Saint-doigt nu et doux
Pour me ressusciter
Mes fusibles
Circuits
Composants électriques
Apposés l'un sur l'autre
Ils veillent et sur-veillent
Quand tu m'abandonnes
Je ne suis pas cerveau
Mais
Programme en binaire
Esclave de tes voeux
Pressions et volontés
Ne me demande rien
Pas de faveur
D'amitié
De regard ou d'égard
Qui ne soient pas hagards
Je ne vis que par toi
Sans chaleur naturelle
Alors
Prends sa main dans la tienne
Et conjure et supplie
Ton âme
Tes rêves
De na pas perdre l'être
Tu le sais
Je ne crois pas en toi
Car je ne n'existe pas
En dehors de moi
Tu n'y peux rien
Tu ne le désires pas davantage
Car tu vis du pouvoir
D'ailleurs
Ne m'écoute plus
Car je suis là
Sans y être
Mais
Touche-moi
S'il te plaît
Je respire presque
Posé sur ta planche
En attente de ça
Tu es Dieu ce matin
Tout-puissant
Frôle-moi
Mes capteurs sont tendus
Prêts à s'éveiller
Que je naisse à nouveau
Car je suis éternel.
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