14 replies to this topic

[bohemia]

Ils avaient le temps au vent
A ta main dans sa main
De douceurs en moments
D’onguent sur le doigt souligné, des oublis éloignés
Le cœur d’une paume aux mains entremêlées

Comme l’oubli du temps d’un moment passé

En bloc annoté délaissé
Quand froissée
Comme on jette une boule de papier
Un rien de sincérité…
A l’oubli des baisers, l’abandon d’amitié
Qui fredonne en paravent
A ta main dans sa main
De douceurs en moments
De tous les oublis flagornés éloignés

Le temps d’un café au coin d’une table
Au réveil d’une nuit inlassable inéducable
Cassable…

A ta main dans la sienne oubliée, lâchée
Le baiser fissuré
Sans pardon sur les moments égarés

Il y avait le temps dansé au gré du vent
Fredonnant en paravent
A ta main dans sa main
De douceurs en moments
De tous les oublis des soucis éloignés
D’épices chauds enivrés…

Un grain de moka
Seule au réveil, devant son café chaud
Elle réchauffe sa peau

A l’eau de rose du fleuve noir
Souvenir dérisoire d’une fin d’août
Au dédain de ta porte à l’étrange couloir
A la seule issue d’un éternel oubli du soir

Comme une fin de l’été éternel, un soir d’hiver…

Le livre refermé au coin de la table…

Un grain de moka
Seule au réveil, devant son café chaud
Elle réchauffe sa peau

[bohemia]

up

[Papaver]

L'oeil rivé à ce petit grain de beauté...

Up.

[heloise]

Mais oui Bohemia
T'as raison de remonter
Avec ce nouvel habillage de TLP, on a à peine le temps de voir les nouveaux textes
Bien à toi

[Ariel]

Du souffle ...
- c'est à lire en courant -
On sent le froid dés qu'on s'arrête.

Une petite remarque.
Une strophe dont le rythme et le ton semblent sortis d'un autre poème,
et la greffe est un peu difficile, pour ma lecture du moins,
alors que les images qu'elle décrit sont pourtant dans l'atmosphère ...


(atmosphère ... ?)

[bohemia]

Papaver, Héloise merci pour avoir donné une chance à ce texte.

Du souffle ...
- c'est à lire en courant -
On sent le froid dés qu'on s'arrête.

Une petite remarque.
Une strophe dont le rythme et le ton semblent sortis d'un autre poème,
et la greffe est un peu difficile, pour ma lecture du moins,
alors que les images qu'elle décrit sont pourtant dans l'atmosphère ...
(atmosphère ... ?)

Merci Ariel de ta critique, je vais le laisser reposer et retravailler encore cette atmosphère. Peux-tu me dire ce qui te gène à la lecture?

Amitiés
Bohémia

qu'espere tu bohemia ?

Rien. J'essaie de donner un second souffle a ce texte, passé vite aux oubliettes.

Par contre, si tu veux parler de mes personnelles espérances, tu peux me faire un MP.

Amitiés
Bohémia

[Ariel]

Bien sûr ...

Je parle de la strophe aux rimes en oir

Les vers sont plus longs, mais là n'est pas le problème.
Il pourrait s'agir d'une autre voix qui vient interférer, mais je ne vois pas de rupture, de prise de distance vis à vis du reste du texte.

Du coup, la perte du rythme un peu scandé par 2, 3 4 ou 5 syllabes, qui donne sa couleur à l'ensemble, est perdu dans ce passage où la rime semble se chercher plutôt que de laisser la ligne vivre pour elle-même, entre ses couloirs, ses portes, l'image du parloir ...

Alors que peut-être dans un poème à part entière, cette strophe aurait eu une place plus naturelle.

Bon, ceci dit je n'aurais pas commenté un texte où je ne sentais pas passer quelque chose qui me parlait.

- Hé ?

[lacape]

Ils avaient le temps au vent
A ta main dans sa main
De douceurs en moments
D’onguent sur le doigt souligné, des oublis éloignés
Le cœur d’une paume aux mains entremêlées

Comme l’oubli du temps d’un moment passé

En bloc annoté délaissé
Quand froissée
Comme on jette une boule de papier
Un rien de sincérité…
A l’oubli des baisers, l’abandon d’amitié
Qui fredonne en paravent
A ta main dans sa main
De douceurs en moments
De tous les oublis flagornés éloignés

Le temps d’un café au coin d’une table
Au réveil d’une nuit inlassable inéducable
Cassable…

A ta main dans la sienne oubliée, lâchée
Le baiser fissuré
Sans pardon sur les moments égarés

Il y avait le temps dansé au gré du vent
Fredonnant en paravent
A ta main dans sa main
De douceurs en moments
De tous les oublis des soucis éloignés
D’épices chauds enivrés…

Un grain de moka
Seule au réveil, devant son café chaud
Elle réchauffe sa peau

Le roman à l’eau d’rose emporté au fleuve noir
D’un souvenir d’août au fond, danse le dérisoire
Au dédain de ta porte, dans un étrange couloir
Comme un parloir sans parole aux accessoires
Une porte en forme d’un éternel oubli du soir

Comme une fin de l’été éternel, un soir d’hiver…

Un grain de moka
Seule au réveil, devant son café chaud
Elle réchauffe sa peau

moi j'aime bien,

un grain de moka
seule au réveil, devant son café chaud
elle réchauffe sa peau,
c'est plein de vie, comme ton texte
bisous.

[bohemia]

Merci Ariel de ta juste critique. J'ai modifié la stophe. J'aurai également pu sortir cette strophe pour en faire un autre poème.

Lacape merci

Amitiés
Bohémia

[irena]

il y a aussi des matins qu'on voudrait oublier
très beau ton poème*
Amitié Valérie

je trouve juste aussi ta phrase finale

[bohemia]

il y a aussi des matins qu'on voudrait oublier
très beau ton poème*
Amitié Valérie

je trouve juste aussi ta phrase finale

Merci Valérie. Oublier non, mais écrire oui...

Amitiés
Bohémia

[Carla.]

On se laisse envahir par ce temps, on se laisse ralentir, pour apprécier tes mots.

[bohemia]

On se laisse envahir par ce temps, on se laisse ralentir, pour apprécier tes mots.

merci carla de tes mots.

[balila]

Une belle émotion à te lire Bohémia, vraiment.

Et j'aime beaucoup ce jeu de mains dans tes refrains.

balila

[Serge L]

un beau texte.
Serge