Et le ciel est décomposé,
Parti dans le vide égrainé.
L’azure épanchait ses couleurs
Et tout était limpide et clair,
Mais l’eau céleste en un éclair
S’est déversée comme douleur.
Que la symphonie composée
Par amour s’élève éthérée !
Et la coupole est effondrée,
L’œuvre du génie effacée
N’a laissé dans sa flétrissure
Q’infimes traces de mémoire
Perdues dans quelques vieux grimoires
Cachées derrière ma serrure.
Ciel d’une morsure tranché
Comme un rideau je vois tomber.
Hélas qui a-t-il au-delà ?
Le vide étouffant de l’espace,
Là-bas où plus les temps ne passent ;
Plus loin que loin, là-bas… là-bas…
Plus chand que chaud, plus froid que froid,
Plus las que las, etcetera…
Penser le vide est un effroi
Pour les habitants de Terra.
Hélas qui a-t-il au-delà
De ce ciel qui pour moi se brise ?
Pas de réalité permise
Puisque je parle d’au-delà !
Mais jamais les mots déversés,
Jamais de toutes les pensées,
Composées avec un langage,
Cet au-delà ne pourront peindre.
Ecrire est en vérité feindre
Et faire du monde un mirage
Qui a notre goût beaucoup plait,
Mais cache est fait nombreuses plaies !
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Started by Jacek, Sep 22 2006 10:18 AM
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