stève

Au nom du père Cozette aux cieux
Comment qu’on réduit les distances
Pourquoi une piplette et un vieux,
Ne pourraient s’enduire de jouissance ?

Y’a bien des clodos
Bien plus rigolos
Qui avec leurs aisselles,
Fabriquent une échelle,
Pour atteindre ceux
Qu’on atteind les cieux

Cozette ou qu’t’es tu ???
Passée dans ma rue…
J’t-ai vu l’aut’soir,
Accoudée au comptoir,
Complèt’ment ch’tée,
Ta première soignée…

C’est pas la dernière
Crois moi sur parole
Je suis l’dieu d’la bière
Et le prophète du rock’n’roll
Laisse toi rêver
Sur le ryhtme du bouga-bouga
Laisse toi aller
Chante avec moi BOUGA BOUGA……

Encore une happy-end qui finit comme un début,
Encore un texte qui s’lit comme un rébus,
Mais tu t’es vu quand t’as bu,
Commencer par la fin, est des fois le bienvenu ,

Parti boire un verre j’suis tombé sur herbert
C’est la faute à Voltaire, d’ailleurs même pas clair,
Il boit cent litres au sang c’est un révolutionnaire
Qu’a noyé sa révolte a cent mille lieues sous la bière
Mais c’type là y’en a pas treize,
Quand il parle, ils se taisent,
Et ils se posent en ronde
Pour voir danser la fin du monde
La fin des haricots
Tropico coco

Je t’abandonne mon squellette
Mon cœur aux oubliettes,
Mon flingue et ma quequette,
Fourrés dans tes chaussettes
Je craque une allumette
Et j’crame tout l’reste
Ma mèmoire empeste
Ton souvenir


Sucé jusqu’à la moëlle
J’en ai perdu le nord,
Les Champignons à la poëlle,
Ont goût d’rochefort
Vierge putain ! kes’t’étais belle
Comme tu savais jouer du cor
De chasse à cour
A cour bouillon
Au gout d’amour
De champignons

V’la ti pas c’qui passe,
Persuadés d’l’impasse
Lents comme des limaces
Du couplet on s’casse……

JARRET D’COCHON
Moi qaussi henri


(octobre 2002 / écrit avec tetsuo)