Quand tonne le cassoulet
On entend le glas sonner
Le glas de nos amours mortes
Que le gaz mauvais emporte!
Alors on ouvre les portes
C'est ainsi que les gaz sortent!
On ne cesse de tonner
La voisine est étonnée
Et le voisin qui s'emporte:
"Mais qui pète de la sorte?"
-C'est moi et mon cassoulet
Dit une voix mortifiée
Car enfin, faut que ça sorte
Et que ça sorte en cohorte
Sinon je vais exploser
Jusqu'au bas des escaliers!
Oyez, oyez bonnes gens
La douceur de tous ces vents
Libérateurs des entrailles
Qui s'en vont vaille que vaille
En montant jusqu'au plafond
En frôlant la suspension!
Qui remue et bringuebale
Quand les expulsions s'emballent
Sans compter les explosions
Provenant des contractions
Car enfin, qu'on se retienne
Pour Pierre Paul ou Etienne
C'est bien de l'aberration
De l'entrave à l'expulsion!
Vive la libération
De ces gaz que chacun ose
Déclamer en vers ou prose
En chapelets, staccatos
Par le bas ou par le haut!
Honni soit qui mal y pense
On se libère la panse
Si Paul fait contestation
De cette libération
Qu'on l'enferme dans la chambre
Avec son chapelet d'ambre
Et qu'il fasse dévotion
Sans nous prêter attention!
MARCEK
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