Que le souffle du vent dépourvu en musique
De leurs chants si charmants, de cet art fantastique,
Errera le chagrin, des vallées aux grands cols...
Quand la terre, un demain, pleurera leurs envols,
Que les mers et les champs aux pensées oniriques,
Se diront que le temps n'a plus rien de magique,
Que l'été est en vain, un présent sans école...
Que serons-nous alors quand le ciel sera nu ?
Avouerons-nous nos torts à la vie qui n'est plus ?
Qu'un silence ouvrira sur un bleu infertile...
Un désert accroché au-dessus de nos têtes
Ne nous pardonnera que leurs ailes fragiles
Fussent tant éprouvées sans la moindre tempête...
Nady-Mary
(15/03/06)
Edited by Nady-Mary, 26 April 2006 - 09:27 PM.