Les Zéniths
A la danse profonde et sourde des maillets
S’étiolent les cloisons du funeste paraître
De l’infini cardinal au bleu ciel étoilé
Touche le large espace de ton être
Goûtes-tu, Goûtes-tu au sel des mers à naître …
Déroule les parchemins de l’existence
Du voyageur des terres inconnues
Pour lire les fins sillons en contre sens
Où l’âme par moment se fait nu
Sens-tu, Sens-tu l’odeur des greniers perdus…
C’est au rythme de la parole qu’autrefois
Polie par le silence du bonheur
Que bien plus haut que le ciel des fois
S’élèvent les sommets du temple des labeurs
Vois-tu, Vois-tu cette symphonie des couleurs…
Quand se joignent à nous nos lointains ancêtres
Dans la grande ronde des vanités
Nous voyons ensemble les mondes à naître
Du perchoir de notre éternité
Entends-tu, Entends-tu l’écho de l’humanité…
Puis se répand l’ombre de l’airain
Le vieux soleil s’en est allé
Vois tu alors d’entre tes deux mains
Le sable du temps s’écouler
Sens-tu, Sens-tu ta chair se consumer…
Alors comme l’épi de blé au vent frissonne
Et fleurit les terres ombragées
Moi je vois par-dessus les colonnes
L’autre monde s’embraser
Les Zéniths
Started by Chebel, Oct 10 2006 12:50 PM
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