NATURE PROFONDE
Dans la douleur, je puise ma force :
Tout comme un arbre a son écorce.
Je me nourris de mes blessures,
Tout comme un roi a son armure.
Et tel un fidèle serviteur,
Je m’abandonne à mon labeur.
Bientôt viendront des jours meilleurs :
Un jour, peut-être, serais-je seigneur ?
Des décennies de servitude
Avec, pour tenace habitude,
Cette misérable solitude.
L’échine courbée, les cicatrices,
Tout cela n’a que trop duré !
Je vous promets, mes très chers fils,
Qu’un jour nos chaînes seront brisées .
Viendra alors la délivrance
Et avec elle nous renaîtrons,
N’ayant plus d’autres appartenances
Qu’à ce doux vent de liberté .
Charles Monzat
Dans la douleur, je puise ma force :
Tout comme un arbre a son écorce.
Je me nourris de mes blessures,
Tout comme un roi a son armure.
Et tel un fidèle serviteur,
Je m’abandonne à mon labeur.
Bientôt viendront des jours meilleurs :
Un jour, peut-être, serais-je seigneur ?
Des décennies de servitude
Avec, pour tenace habitude,
Cette misérable solitude.
L’échine courbée, les cicatrices,
Tout cela n’a que trop duré !
Je vous promets, mes très chers fils,
Qu’un jour nos chaînes seront brisées .
Viendra alors la délivrance
Et avec elle nous renaîtrons,
N’ayant plus d’autres appartenances
Qu’à ce doux vent de liberté .
Charles Monzat