ADORESCENCE
J’aurais dû avoir une idole
Pour me construire comme tous les mômes
Mais on ne m’a pas laissé le choix
Alors, j’ai grandi pas à pas ;
Violence en prime, mais pas méchant,
Jouant la frime par manque d’argent,
Vouloir à tout prix être grand
C’est fuir un passé trop pesant.
Bien sur les cris, bien sur la rage
Et puis la paix après l’orage
En y songeant, la vie fut chienne ;
D’accord, j’ai su l’apprivoiser
Mais les douleurs restent les mêmes :
Arrogants vestiges du passé !
Un jour, je caresse l’espoir fou
D’avoir une vie calme et rangée
Et de parler en disant : « nous »,
J’aurais ainsi comblé le flou
Qui fait de moi juste une moitié.
Charles Monzat
J’aurais dû avoir une idole
Pour me construire comme tous les mômes
Mais on ne m’a pas laissé le choix
Alors, j’ai grandi pas à pas ;
Violence en prime, mais pas méchant,
Jouant la frime par manque d’argent,
Vouloir à tout prix être grand
C’est fuir un passé trop pesant.
Bien sur les cris, bien sur la rage
Et puis la paix après l’orage
En y songeant, la vie fut chienne ;
D’accord, j’ai su l’apprivoiser
Mais les douleurs restent les mêmes :
Arrogants vestiges du passé !
Un jour, je caresse l’espoir fou
D’avoir une vie calme et rangée
Et de parler en disant : « nous »,
J’aurais ainsi comblé le flou
Qui fait de moi juste une moitié.
Charles Monzat