LA VIEILLE DAME ET LE CHAT
Quand dimanche arrivait, je lui rendais visite,
Cette vieille dame adorable, si bonne, si agréable,
On discutait des heures, devant une tasse de thé.
Son chat sur les genoux, elle me narrait naguère :
Le bon vieux temps jadis, ses bons moments perdus…
M’apportant la sagesse, fierté que l’on acquiert
Moi, j’offrais la fraîcheur, qu’un jour elle eut connue.
Minou venait sur moi, et ronronnait parfois,
Sensations de bien être, le cœur empli d’émois.
Des histoires plein la tête… je rêvassais en cours,
Je m’inventais des scènes, des vies aux mille amours.
Je n’avais qu’une hâte, que dimanche vienne à moi,
Avec pour seule envie, m’enivrer de sa voix.
Cette solide relation, prit fin vers mes quinze ans,
J’y suis resté fidèle, jusqu’à son dernier souffle.
Elle m’apprit, sans nul doute, à devenir quelqu’un,
À bien choisir ma route, à braver mon destin,
Tous ces précieux moments bercèrent mon âme d’enfant.
Je ne vous oublierais pas, grande Dame d’un autre temps.
Charles Monzat
Quand dimanche arrivait, je lui rendais visite,
Cette vieille dame adorable, si bonne, si agréable,
On discutait des heures, devant une tasse de thé.
Son chat sur les genoux, elle me narrait naguère :
Le bon vieux temps jadis, ses bons moments perdus…
M’apportant la sagesse, fierté que l’on acquiert
Moi, j’offrais la fraîcheur, qu’un jour elle eut connue.
Minou venait sur moi, et ronronnait parfois,
Sensations de bien être, le cœur empli d’émois.
Des histoires plein la tête… je rêvassais en cours,
Je m’inventais des scènes, des vies aux mille amours.
Je n’avais qu’une hâte, que dimanche vienne à moi,
Avec pour seule envie, m’enivrer de sa voix.
Cette solide relation, prit fin vers mes quinze ans,
J’y suis resté fidèle, jusqu’à son dernier souffle.
Elle m’apprit, sans nul doute, à devenir quelqu’un,
À bien choisir ma route, à braver mon destin,
Tous ces précieux moments bercèrent mon âme d’enfant.
Je ne vous oublierais pas, grande Dame d’un autre temps.
Charles Monzat