PATHÉTIQUE (MAIS PRESQUE)
Ce qui ne te tue pas te rend fort :
Je vais donc fournir un effort.
Pour moi, passer la nuit est un exploit !
Et puis j’veux mourir mon stylo à la main.
Faudra attendre, une paire de mois,
Pour que « plus rien » ne devienne mien.
Je sais, ces mots vous paraissent tristes,
Mais j’irais tout de même jusqu’au bout !
J’aimerais faire plus d’un tour de piste
Avant de finir à genoux.
L’important n’est pas ce qu’on emporte,
Mais ce qu’on laisse derrière nous.
Alors, salope de vie gâchée,
Voici un bon gros bouquet de pleurs !
Mon humanisme m’a lâché
Et j’ai pas de notice pour réparer ;
J’suis dépassé, y’a trop d’erreurs !
J’espère qu’il reste encore des places
Au paradis des inutiles,
On ne sait jamais… tout est fragile !
Quand on ne rêve plus ? la vie est terne !
Mais on se croit fort… et on la ferme.
Ça y est, j’ai gerbé sur le papier !
Ça fait du bien d’évacuer lourd.
Tout bien pesé, j’en suis pas fier,
Mais ça casse un peu le toujours.
Charles Monzat
Ce qui ne te tue pas te rend fort :
Je vais donc fournir un effort.
Pour moi, passer la nuit est un exploit !
Et puis j’veux mourir mon stylo à la main.
Faudra attendre, une paire de mois,
Pour que « plus rien » ne devienne mien.
Je sais, ces mots vous paraissent tristes,
Mais j’irais tout de même jusqu’au bout !
J’aimerais faire plus d’un tour de piste
Avant de finir à genoux.
L’important n’est pas ce qu’on emporte,
Mais ce qu’on laisse derrière nous.
Alors, salope de vie gâchée,
Voici un bon gros bouquet de pleurs !
Mon humanisme m’a lâché
Et j’ai pas de notice pour réparer ;
J’suis dépassé, y’a trop d’erreurs !
J’espère qu’il reste encore des places
Au paradis des inutiles,
On ne sait jamais… tout est fragile !
Quand on ne rêve plus ? la vie est terne !
Mais on se croit fort… et on la ferme.
Ça y est, j’ai gerbé sur le papier !
Ça fait du bien d’évacuer lourd.
Tout bien pesé, j’en suis pas fier,
Mais ça casse un peu le toujours.
Charles Monzat