La Ramesh
Started by Félice, May 06 2006 02:16 PM
38 replies to this topic
#31
Posted 09 May 2006 - 06:33 PM
Ben Pallio... oui, hein, parfois, vaut mieux pas comprendre l'enjeu. Et puis, oui, hein, parfois, ben la vie, c'est trop triste.
Mais d'aut'fois, c'est chouette d'être conscient, parce que comme ça, tu vois, on peut se frotter les yeux et apercevoir des brindilles auxquelles on peut s'accrocher. Puis alors on est content. Du coup, on est content d'être content. Et puis ça fait boule de neige, après, on tend des brindilles aux autres et puis y sont contents.
C'est la théorie de la propagation.
Félice.
Mais d'aut'fois, c'est chouette d'être conscient, parce que comme ça, tu vois, on peut se frotter les yeux et apercevoir des brindilles auxquelles on peut s'accrocher. Puis alors on est content. Du coup, on est content d'être content. Et puis ça fait boule de neige, après, on tend des brindilles aux autres et puis y sont contents.
C'est la théorie de la propagation.
Félice.
#32
Posted 09 May 2006 - 06:37 PM
et voilà! encor' les fleurs e la verdur'...j'vais m'lancer dans la botaniqu' ça fera des heureuses!
#33
Posted 09 May 2006 - 06:42 PM
Tu n'avais pas déjà un garden, Palliounet ? Il m'avait semblé l'entrevoir...
Félice.
Félice.
#34
Posted 09 May 2006 - 08:03 PM
Citation (Félice @ May 6 2006, 01:16 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Elle retourne des montagnes. Depuis…
Là, elle abdique. Veut lâcher.
Ouvrir sa main et lâcher la branche.
Tant pis si le courant l’emporte.
Si la digue cède. Qu’elle cède.
Moi comprends pas
Moi fatiguée
Brûlante,
Lourde
Une larme prend naissance
Dans les soubassements emmêlés
De son ossature.
Une larme a choisi
Cet instant-là
Surgir de derrière ses yeux
Les envelopper
Les déborder
Puis s’écraser dans un fracas de cristal
Sur le sol indifférent.
Il ne lui reste que la peine.
Rien d’autre ne peut plus pousser
Sur les terres harassées
De son souffle.
C’est son petit lopin de vie à elle,
Qui se déglingue.
Oui, depuis,
Elle avait construit sa maison
En équilibre sur le bord de la falaise.
Un coup de vent a suffit.
Pourtant, elle l’entend.
Elle entend
J’enserre mon poing
Autour de la brindille
« Je voulais juste vous dire…
Je serai là
Sur la rive, impassible
Etirant mon bras de toutes mes forces
Le bois au bout.
Je resterai là,
A l’abri du temps.
Je voulais juste vous dire,
Vous avez le droit de vouloir
Revenir. La saisir encore.
Et défier le courant.
Encore.
Encore.
Encore.
Je serai là, je voulais vous le dire ».
Là, elle abdique. Veut lâcher.
Ouvrir sa main et lâcher la branche.
Tant pis si le courant l’emporte.
Si la digue cède. Qu’elle cède.
Moi comprends pas
Moi fatiguée
Brûlante,
Lourde
Une larme prend naissance
Dans les soubassements emmêlés
De son ossature.
Une larme a choisi
Cet instant-là
Surgir de derrière ses yeux
Les envelopper
Les déborder
Puis s’écraser dans un fracas de cristal
Sur le sol indifférent.
Il ne lui reste que la peine.
Rien d’autre ne peut plus pousser
Sur les terres harassées
De son souffle.
C’est son petit lopin de vie à elle,
Qui se déglingue.
Oui, depuis,
Elle avait construit sa maison
En équilibre sur le bord de la falaise.
Un coup de vent a suffit.
Pourtant, elle l’entend.
Elle entend
J’enserre mon poing
Autour de la brindille
« Je voulais juste vous dire…
Je serai là
Sur la rive, impassible
Etirant mon bras de toutes mes forces
Le bois au bout.
Je resterai là,
A l’abri du temps.
Je voulais juste vous dire,
Vous avez le droit de vouloir
Revenir. La saisir encore.
Et défier le courant.
Encore.
Encore.
Encore.
Je serai là, je voulais vous le dire ».
Je ne sais pas
je ne sais rien
je voulais dire
et je ne dis
je voulais dire tant
et puis non
je serai là
Je ne continues
pour dire quoi
et puis... grrr
je suis sans cesse dérangée
par des bruits
ne soyons pas égoïstes
Je serai là
Je t'aime ma Félice !
Bisous
#35
Posted 09 May 2006 - 08:46 PM
aaah, enfin tu l'avoues !
Merci sauvage, de ton passage... tout présent, tout discret, tout éblouissant qui s'estompe, comme un éclair, bisou de fée clochette.
tu sais comment on dit je t'aime en kiniyarwanda ? N'dagou kounda.
Félice.
Merci sauvage, de ton passage... tout présent, tout discret, tout éblouissant qui s'estompe, comme un éclair, bisou de fée clochette.
tu sais comment on dit je t'aime en kiniyarwanda ? N'dagou kounda.
Félice.
#36
Posted 10 May 2006 - 05:30 AM
Citation (Félice @ May 9 2006, 09:46 PM) <{POST_SNAPBACK}>
tu sais comment on dit je t'aime en kiniyarwanda ? N'dagou kounda.
#37
Posted 10 May 2006 - 06:26 AM
c'était un piège pour t'attirer là, choupinet ! ;-)
#38
Posted 10 May 2006 - 09:35 AM
J'aime cette présence, cette fragilité, ces soubassements. Un beau texte.
#39
Posted 10 May 2006 - 10:17 PM
Merci Carla. De ton doux passage et de ton com en reflet.
Félice.
Félice.
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