Je cris les basses et lance un mollard aux dieux.
Intolérables.
Maintenant c’est une folie.
Sans limites elle part au loin, libre, seulement libre, ici avec ses phrases, avec ses mots, son évidemment de matière, elle part, un lointain, elle seule, et pourtant bien la seule à vivre gratuitement au-delà des arcs en ciel, bien plus haut que les cheminés, elle est sur la dernière des marches à attendre la mort, l’immortalité à tout prix, elle est libre, les anges sont noirs, dieu est noir, elle parle de tout, rien ne lui est obscur, un enfant mort, gît là sur le trottoir, la morve au nez, terrible, il doit avoir douze ans, c’est grand, c’est l’horreur des feux de gares, pédophiles des enclumes, c’est la face terrible des cours d’eau beige, elle sent l’opprobre impure, elle casse, vice de forme, elle flatte la couleurs du sang, elle aime l’impudeur, l’hypocrisie, la prétention, elle est l’une des plus belles voix, rapide, elle fuit le concept, les faibles, la peur, elle parle à tout, au monde, puis d’un coup s’échappe.
La caverne est une liberté posthume à la régression psychique de tout un inconscient qui se fragilise en elle, elle rend possible, tout possible, choses a penser, aux grands miroirs de la séduction intellectuelle, séminaires des Balkans, le proxi à coté l’arrêt de Bourgogne, tenu par l’arabe, où le coca d’un litre cinq coûte deux euros.
L’imprononçable.
Elle est sans hommes.
Elle fixe l’adieu et dit va te faire foutre espèce de sale sperme pâteux et pourri, c’est sûrement une pute, mais tant mieux, puis elle suce sans s’effacer, elle s’est égarée vers les collines de l’autrefois, là où plus rien ne descend si ce n’est dans le vent sur la folie et les morts douces et discontinues, blasées autant par les pifs à morues que par les trous de serrure pâté, avec les derniers mastique de gouaches vendus chez Lidl, « je » est un noir, tout est noir, Mano Solo est noir, Kim-Sakkat est noir, les machines à laver broient du noir, mes radis noirs sont également noirs, comment ne pas comprendre que dieu est noir, où sont les indiens, à quand la démocratie chez les pygmées, chez les aztèques défenestrés, chez les espagnols, ces sales cons où la salsa est mauritanienne, où la pampa est noire, encore noir, depuis des lustres noirs, des années noires, des anges noirs, des curés noirs, des bites de noirs, des marées noirs, des ardoises noirs, des films en noirs et blancs, des noirceurs, des noirauds noirâtres, des noircissures, tout se noirci, c’est beau mais ça pue la despé. Fils de putes d’ancêtres de merde.
Edited by Victor-du-Coseille, 21 December 2005 - 08:48 PM.