Un poème.
Ô mon dieu les fenêtres
mes coudes
mes yeux levés de soleil
volées d'oiseaux
ma campagne est une tombe
une gigantesque tombe.
Quand je sortirai,
d'un train éminent
je marcherai comme
des éléphants amoureux
comme la jungle respire
respire, nue,
dans chaque image
de la ville de putes.
Pour l'heure
gelée de coudes
en bas, les yaourts
la télévision,
les filles nues,
tout
gelée de coudes sur le rebord
de la fenêtre noire.
(2:53, Mardy Bum, Arctic Monkeys.)
la chanson
Poemes De Musik Automatik
Started by (cloud), Oct 11 2006 10:34 AM
7 replies to this topic
#1
Posted 11 October 2006 - 10:34 AM
#2
Posted 11 October 2006 - 05:53 PM
Deux poèmes.
Flammes.
Ainsi parlait les anciens temps
Flammes.
La vieille photo noir et blanche
reste dans l'armoire de la chambre.
Priez tous, Londres,
Big Ben mes rêves de tic tac
partent en fumée
car la nuit approche
et l'armoire vieillie
rejoint les anciens temps
les flammes
les flammes
(2:12, London's Burning, The Clash)
la chanson
Trois poèmes.
L'homme qui souvent volait
à travers les landes de nuages
cet homme je ne l'ai pas rencontré.
Ses ombres projetées
sur le toit de chaque usine chimique
créaient finalement
de nouvelles bactéries.
Peu m'importe leurs ailes
respirées des jours de ballades
il s'en est allé
j'ai perdu mon chapeau
il devait me regarder
ce moment là.
Je garde depuis la marque d'épais sourcils.
(2:00, Don't get lost in heaven, Gorillaz)
la chanson
Flammes.
Ainsi parlait les anciens temps
Flammes.
La vieille photo noir et blanche
reste dans l'armoire de la chambre.
Priez tous, Londres,
Big Ben mes rêves de tic tac
partent en fumée
car la nuit approche
et l'armoire vieillie
rejoint les anciens temps
les flammes
les flammes
(2:12, London's Burning, The Clash)
la chanson
Trois poèmes.
L'homme qui souvent volait
à travers les landes de nuages
cet homme je ne l'ai pas rencontré.
Ses ombres projetées
sur le toit de chaque usine chimique
créaient finalement
de nouvelles bactéries.
Peu m'importe leurs ailes
respirées des jours de ballades
il s'en est allé
j'ai perdu mon chapeau
il devait me regarder
ce moment là.
Je garde depuis la marque d'épais sourcils.
(2:00, Don't get lost in heaven, Gorillaz)
la chanson
#3
Posted 12 October 2006 - 01:17 PM
Quatre poèmes.
Je pense que le fil de la vie
est un cheveux de princesse.
Vautrés dans la vodka les marins
voguent sur les mers, agités de soubresauts de chaudières.
Cousteau Crache.
Crash d'avion nous dénombrons, démembrons,
14 victimes, 7 blessés,
coup de dés de samy.
Princesse belle yeux opale chat de chaumière
de l'Oural matinal et chantant...
J'aime bien les aviateurs et leur blouson
de cuir. dur.
Leurs clopes feront naître des incendies considérables de forêt.
Mais qui sommes nous?
Aviateurs belges, marins russes, et puis
et puis
moi, là, qui rêve?
(4:17, Walk on the wild side, Lou Reed)
la chanson
Je pense que le fil de la vie
est un cheveux de princesse.
Vautrés dans la vodka les marins
voguent sur les mers, agités de soubresauts de chaudières.
Cousteau Crache.
Crash d'avion nous dénombrons, démembrons,
14 victimes, 7 blessés,
coup de dés de samy.
Princesse belle yeux opale chat de chaumière
de l'Oural matinal et chantant...
J'aime bien les aviateurs et leur blouson
de cuir. dur.
Leurs clopes feront naître des incendies considérables de forêt.
Mais qui sommes nous?
Aviateurs belges, marins russes, et puis
et puis
moi, là, qui rêve?
(4:17, Walk on the wild side, Lou Reed)
la chanson
#4
Posted 12 October 2006 - 01:45 PM
Cinq poèmes.
Tapi sourdement dans une salle de classe
la main hors du champs de vision
je sors une feuille un peu à l'effigie
des murs changeants,
blanche et cornée délicatement.
Je prends un stylo rouge
comme le rouge de la fille.
Je prends mes pensées les extirpe
rie tout seul
au fond de la classe.
J'écris des conneries
des mots inexistants
des brumes d'iris, de jupes.
La tête du professeur
me ferait presque débander...
Non, non, mes neurones!
La magie de 4h de l'après midi
ne saurait m'échapper.
Je finis par prendre mon cartable de velours,
mes lunettes que je n'ai pas
ma vie également,
deux boutons de roses, de lèvres,
embrasse la fille
plie la jupe en quatre
la met dans mes bras,
décolle avec mes grains de beauté
devant le cours de signes et symboles
de la salle de classe.
(4:48, Don't look back in anger, Oasis)
la chanson
Six poèmes
On part dans l’air
En laissant ses oreilles sur le pavé
Les anges ne parlent pas ;
On prend un grand souffle
Qu’une bouteille secrète en verre
Renfermera comme un message SOS ;
Le passage
Est bloqué par un mur
On dessine une porte cochère
Ou une ouverture de banlieue
Le veilleur boit la liqueur vaporeuse
Et convient de nous donner un bon coup de pied
Au cul.
(The Game ; Hate it or love it)
la chanson
Tapi sourdement dans une salle de classe
la main hors du champs de vision
je sors une feuille un peu à l'effigie
des murs changeants,
blanche et cornée délicatement.
Je prends un stylo rouge
comme le rouge de la fille.
Je prends mes pensées les extirpe
rie tout seul
au fond de la classe.
J'écris des conneries
des mots inexistants
des brumes d'iris, de jupes.
La tête du professeur
me ferait presque débander...
Non, non, mes neurones!
La magie de 4h de l'après midi
ne saurait m'échapper.
Je finis par prendre mon cartable de velours,
mes lunettes que je n'ai pas
ma vie également,
deux boutons de roses, de lèvres,
embrasse la fille
plie la jupe en quatre
la met dans mes bras,
décolle avec mes grains de beauté
devant le cours de signes et symboles
de la salle de classe.
(4:48, Don't look back in anger, Oasis)
la chanson
Six poèmes
On part dans l’air
En laissant ses oreilles sur le pavé
Les anges ne parlent pas ;
On prend un grand souffle
Qu’une bouteille secrète en verre
Renfermera comme un message SOS ;
Le passage
Est bloqué par un mur
On dessine une porte cochère
Ou une ouverture de banlieue
Le veilleur boit la liqueur vaporeuse
Et convient de nous donner un bon coup de pied
Au cul.
(The Game ; Hate it or love it)
la chanson
#5
Posted 13 October 2006 - 12:08 PM
Vais m'y arrêter plus longuement... pas trop le temps..., j'ai lu le dernier et ai écouté aussi... On danse un peu ?
Juste te signaler mon passage... Je reviendrai...
Juste te signaler mon passage... Je reviendrai...
#6
Posted 13 October 2006 - 01:24 PM
dansons
Sur l’embarcadère
Le matin soufflait sans moustaches
Un espoir de goujons gigantesques
Comme on n’en pêche
Qu’en Alaska oriental ;
‘Le pourfendeur des glaces’
A une coque bleue et vieille
On n’y voit plus la marque des sirènes
‘Le pourfendeur des glaces’
N’a ni capitaine ni hôtesse jolie
Rien que des aventuriers en chapeaux longs
Des rêves à chaque débris de vague
Les cheveux , sont déjà loin.
(Razorlight ; In the Morning)
la chanson
huit poèmes.
Ils ne voient plus depuis longtemps
Ils ne respirent plus que leur odeur triste
Et m’empêchent de vivre.
Violemment
Les télévisions ont des allures soudanaises
Rwandaises , tchétchéniennes , Irakiennes , Israéliennes,
Et de petits pois farceurs avec
Le quartier de bœuf moutarde.
Je reprendrais bien de cette sauce succulente
Truculente, j’en reprendrais, oui
Avec plusieurs démocraties illusionnaires.
Je reprendrai bien des cheveux avortés
Avec ta succulente sauce,
Maman.
(America, Razorligth)
la chanson
Sur l’embarcadère
Le matin soufflait sans moustaches
Un espoir de goujons gigantesques
Comme on n’en pêche
Qu’en Alaska oriental ;
‘Le pourfendeur des glaces’
A une coque bleue et vieille
On n’y voit plus la marque des sirènes
‘Le pourfendeur des glaces’
N’a ni capitaine ni hôtesse jolie
Rien que des aventuriers en chapeaux longs
Des rêves à chaque débris de vague
Les cheveux , sont déjà loin.
(Razorlight ; In the Morning)
la chanson
huit poèmes.
Ils ne voient plus depuis longtemps
Ils ne respirent plus que leur odeur triste
Et m’empêchent de vivre.
Violemment
Les télévisions ont des allures soudanaises
Rwandaises , tchétchéniennes , Irakiennes , Israéliennes,
Et de petits pois farceurs avec
Le quartier de bœuf moutarde.
Je reprendrais bien de cette sauce succulente
Truculente, j’en reprendrais, oui
Avec plusieurs démocraties illusionnaires.
Je reprendrai bien des cheveux avortés
Avec ta succulente sauce,
Maman.
(America, Razorligth)
la chanson
#7
Posted 19 October 2006 - 04:25 PM
Citation
en Alaska oriental
Continuons à chanter et à hip-hoper
#8
Posted 19 October 2006 - 05:27 PM
à la demande générale de ds, je continue...
neuf poèmes
Un, détacher les rails parisiens
Deux, détacher les parisiens.
Trois, prendre les publicités par le soupir
Quatre, ramasser les feuilles mortes
Mettre dans un débarras.
Cinq, tenir ton visage
Six, l’embrasser
Cerise.
Sept, ne pas comprendre un seul vieillard
Huit, cracher sur des bancs
Neuf, comprendre une petite vieille amoureuse.
Dix, commander de ne pas commander
100, la tendresse.
(hold on, Razorligth)
(pas de chanson pour l'instant ...)
neuf poèmes
Un, détacher les rails parisiens
Deux, détacher les parisiens.
Trois, prendre les publicités par le soupir
Quatre, ramasser les feuilles mortes
Mettre dans un débarras.
Cinq, tenir ton visage
Six, l’embrasser
Cerise.
Sept, ne pas comprendre un seul vieillard
Huit, cracher sur des bancs
Neuf, comprendre une petite vieille amoureuse.
Dix, commander de ne pas commander
100, la tendresse.
(hold on, Razorligth)
(pas de chanson pour l'instant ...)
0 user(s) are reading this topic
0 members, 0 guests, 0 anonymous users