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[Baudelarme]

Précision : ce texte date de 1989


Les ombres de la nuit sont venues se poser
Sur le salin amer de mes paupières tristes,
Et quand les pluies d'automne tombent à l'improviste
Elles traînent derrière elles de sinistres coulées.

Et les traces d'ébène, sur l'ivoire ajouré,
Sont les vivants témoins d'une peine infinie
Que mon coeur en secret porte au fond de lui :
Cette peine a un nom, c'est le mal d'exister.

Cette douleur infime, déchirante et subtile,
A le goût délicat d'un poison ravissant,
Que l'on met dans ses veines pour donner à son sang
Les couleurs d'un amour aux senteurs volatiles.

"Aimer est quelque chose et le reste n'est rien."
Ainsi parlait Musset. Il avait bien raison.
Que par amour pour vous, je veux bien des saisons
Connaître leur enfer, et puis mourir. Enfin...


Baudelarme

[Hauteur]

Quinze ans, déjà...

Vous aviez la musique en vous, déjà, Beaudelarme.

Les "e" muets vous nargaient, les pieds parfois manquaient, mais la musique...

C'est si beau


Amitié
Hauteur

[Baudelarme]

Si Condor était là , ce grand poète pourrait voir que les faiblesses d'aujourd'hui étaient déjà celles d'hier. Merci de ce passage apprécié, vraiment.

Amitié
Baudelarme

[coccinelle]

j'apprécie toujours autant vos poèmes...
une lecture de grand plaisir
cocci

[Baudelarme]

Mais qu'il fut donc si doux ce doux battement d'ailes
Que le vent m'a porté avec la Coccinelle...

Merci
Baudelarme

[Nobody's perfect]

Léon Paul Fargue à dit "La poésie, c'est le point où la prose décolle", nous y sommes.
Amicalement

[Serge L]

un tres beau texte,
je te conseille evidemment "le mal de vivre" de Barbara,
en 1989 il avait deja vingt-cinq ans.
Serge

[Baudelarme]

Un merci tout amical à celle dont le prénom m'évoque une chanson
du grand Serge...

Baudelarme


SergeL

"ça ne prévient pas ça arrive, ça vient de loin..." oui, je connais bien cette
chanson, une de celle que je préfère de la dame en noir. Comme tu as
l'air de l'aimer beaucoup, voici quelque chose pour toi. C'est sans prétention et sans grand talent mais j'ai écri cela en pensant à elle...

Pendant qu'aux écuries s'endorment les chevaux,
Barbara s'installe dans le petit salon.
Au dehors, la nature porte le noir au front
Et le froid de décembre pose son écheveau.

Toute seule à côté de l'atre flamboyant,
Elle s'avance à pas lents jusqu'au grand piano noir.
Lentement, elle s'assoit et des touches d'ivoire
A l'ébène mélés fait naître le printemps.


4/04/1998

Amicalement
Baudelarme

[Baudelarme]

Parce que ce mal de vivre est là encore parfois.
Que ces mots vivent un peu plus...


Baudelarme

[balila]

Une douleur poétique qui se glisse dans l'ombre d'un sentiment qui luit... D'une grande beauté Baudelarme.

balila

[Baudelarme]

Une douleur poétique qui se glisse dans l'ombre d'un sentiment qui luit... D'une grande beauté Baudelarme.
balila

Simplement merci...

Amicalement
Baudelarme

[Serge L]

merci, pas mal ton petit texte, il lui convient bien.
as-tu lu mon poeme "Barbara", le 1er que j'ai publie sur le site?

[Baudelarme]

merci, pas mal ton petit texte, il lui convient bien.
as-tu lu mon poeme "Barbara", le 1er que j'ai publie sur le site?

Non, je ne connais pas ce texte mais j'ignore comment le retrouver.
Dis-moi comment faire et j'irais le lire avec plaisir...


Baudelarme

[DIVA]

très beau Beaudelarme, j'aime beaucoup ce texte. Merci

en fait, les sentiments n'ont pas d'âge !!!

[Marygrange]

Je le sens souvent ce mal de vivre, parfois à l'improviste au cours de mes journées sans raison, puis il disparaît... Faut bien! Et écrire le fait déguerpir... J'aime beaucoup, si musical. En effet, Hauteur a bien raison


Amicalement,
Béa

[QUEZAN]

Un très beau texte d'excellent facture.

[Baudelarme]

très beau Beaudelarme, j'aime beaucoup ce texte. Merci

en fait, les sentiments n'ont pas d'âge !!!

Tu as raison, ce que le coeur renferme est intemporel.
Qu'est ce que j'aime ce vers de Musset...
Merci à toi

Baudelarme

Je le sens souvent ce mal de vivre, parfois à l'improviste au cours de mes journées sans raison, puis il disparaît... Faut bien! Et écrire le fait déguerpir... J'aime beaucoup, si musical. En effet, Hauteur a bien raison
Amicalement,
Béa

Je suis comme toi, il part et il revient mais avec les années il laisse une sorte de limon indélibille...
Merci

Amicalement

oua il est génial ce poème

Simplement un grand merci à toi

Baudelarme

Un très beau texte d'excellent facture.

Merci de ton passage trés apprécié...

Baudelarme