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Ce Bel Effondrement Où Gît Quelque Illusion...

19 December 2006 - 07:25 PM

[font=Fixedsys]




J'irai lever les traces qui dressent mes prisons,
Elles m'ont appris peut-être le chant des éoliennes.
Par le chemin des rondes aux portées des garennes
Ce bel effondrement où gît quelque illusion...

Piégeant mes libertés j'ai posé des lapins,
Autant de vieux chagrins que j'aurai braconnés.
Sur la mémoire des planches et les trous du sapin
Tendues sont les peaux mortes de mes chasses gardées...














[b]

Outrageuse Vessie D'où Nos Encres Peut-être...

11 December 2006 - 09:40 PM

[font=Impact]





Outrageuse vessie d'où nos encres peut-être
Par l'envie lumineuse se pissent à la raie
De la page au recto sur le pied de la lettre,

Votre amide infidèle n'aura que trop d'urée...






[b]

Et Souquent Ses Hanches Au Coeur De La Rame...

06 December 2006 - 06:23 PM

[font=Arial Narrow]






Elle... au jeu des quilles et navigue à vue...

Matinale éphémère, une esquisse un sembon,
Et les rouleaux pressés des talons qui l'éculent
Mais déjà du ressac ont noyé le sillon,
Fine et  si belle en brun quand la vague l'accule.

Ainsi claque à l'écho le vent des chevelures
Lorsque souquent ses hanches au coeur de la rame.
Une lame de fond d'où ondoie son allure,
Chaloupe qui m'émeut et bouche qui  m'affame.

Elle... aura mis les voiles au coin de la rue...






[b]


Le Temps Aura Lissé...( Corrigé ).

03 December 2006 - 10:33 PM

[font=Century Gothic]





Aux duretés limpides, vos yeux sont des cérames
Qui ont tant révélé du trait blanc de vos lèvres.
Triomphalement, vous, qui glacèrent nos âmes,
Avez bleui nos peaux, aux flammes de nos fièvres.

Vous graverez l'enfant mordu par une eau-forte,
Mémoire en creux saignant l'acide de l'estampe
Qui rongera la veine et sa nature morte
Avant que d'éroder, la forme au bout des hampes.

Le temps aura lissé le fond de vos laideurs.
Ne restera des maux, qu'un faux pli dans le grés,
Comme une trahison que dit le cri du cœur,
Cette fossette-là, dans l'infime regret...




[b]


Le Temps Aura Lissé Le Fond De Vos Laideurs...

01 December 2006 - 06:50 PM

[font=Times New Roman]





Aux duretés limpides vos yeux sont des cérames
Qui révélèrent bien plus que le trait blanc de vos lèvres,
Et triomphalement, vous, qui vitrailliez nos âmes
Glaçant les peau-de-pêche en bleus flammés de Sèvres.

Une jointure blême, cette bague qui plombe
Les barbaries anciennes des beautés étranges,
mais desastreusement vous en claquiez le lange
Par le sceau de la trempe aux larmes sous la trombe.

Vous graverez l'enfance mordue comme une eau-forte,
Mémoire en creux saignant l'acide de l'estampe
Qui rongera la veine d'une nature morte
Avant que d'éroder, la pointe au bout des hampes.

Le temps aura lissé le fond de vos laideurs.
Ne restera des maux, la forme dans le grés,
Qu'un faux-pli trahissant le simple cri du coeur.

Cette fossette-là, n'inspire déjà, qu'infime regret...



[b]