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[serioscal]

Je ne pensais pas qu'un trait d'humour soulèverait un tel tollé ! Enfin... J'ai déjà eu l'occasion de me frotter aux "coin coin" des canards mortifères, donc je ne suis pas ébahi.

C'est gentil d'évoquer Paulhan mais celui-ci n'aurait jamais cautionné un poème qui comportât le moindre poncif, celui de Voyageur en était tellement plein que, même en l'amputant des deux tiers, il en reste un bon nombre. Car excuse-moi Voyageur mais :

Un dernier mot, mot de douceur
Un dernier mot qui vient du coeur
Un dernier mot qui nous relie

c'est plein de bons sentiments mais nous sommes à 10 000 lieues de toute poésie, à commencer par celle de DS qui ne s'autorise aucune formule préconçue. Je suis toujours stupéfait de voir que la critique est perçue comme une insulte. Quant à la poésie, Sangréal, ce que je voulais simplement signifier, c'est qu'il y a quelque chose de ridicule à la personnifier comme tu fais. De ridicule et de malsain. C'est ce refus d'entendre toute voix autre que celle de la célébration et de la flagornerie qui pourrait (de loin, car enfin...) être assimilé à une forme de fascisme.

[Danalan]

serioscal, coseille, remo, vous n'êtes qu'une bande de petits prétentieux, de vulgaires "pisse-lyres". Vous ne méritez désormais plus que silence et mépris. Vous confondez la critique et l'insulte, l'audace et la vulgarité Vous imaginez dans votre débilité faire régner la Terreur dans les lettres (voir Paulhan) mais celle-ci n'est chez vous qu'une pantalonnade grotesque, une clownerie qui certes ne manquerait pas d'être amusante et stimulante si elle n'était mue par votre grossièreté et par votre volonté de blesser et d'offenser.C'est tout simplement infantile. Pauvres de vous! Mais que diable faites -vous dans ces toilettes ? Pourquoi y rôdez-vous ? Quel esprit malsain vous attire donc vers ce que vous prenez pour des pissotières? Nos amis TLPiens jugeront.

Bien dit Sangreal.

[sangreal]

Je ne pensais pas qu'un trait d'humour soulèverait un tel tollé ! Enfin... J'ai déjà eu l'occasion de me frotter aux "coin coin" des canards mortifères, donc je ne suis pas ébahi.
...

Toute voix autre? Tu appelles ça une voix ce que certains ont lançé à la tête de Voyageur? Enfin, quant à Jean Paulhan, évidemment il aurait été critique vis-à-vis de pas mal de poèmes publiés ici, y compris les vôtres. Il faudra vraiment que vous relisiez, méditiez, ou lisiez ( tout simplement) Les Fleurs de Tarbes et la pensée du cliché que l'essai développe: "Si banal soit-il, un lieu commun peut toujours avoir été réinventé. Sinon, ce n'est qu'un mot dont on use comme de tout autre mot et jamais notre pensée n'est plus libre que là: riches de sens pour les amants sont les lettres d'amour. Usuel ou non, le cliché est lourd certes, mais de pensée". Si l'essai commence par l'interdit: il est interdit d'entrer dans le jardin public des fleurs à la main, il se termine par : il est interdit d'entrer dans le jardin public sans fleurs à la main. " J'aimerais citer la dernière page de l'essai:

Que deux époux se voient engagés pour toute une vie, quelle contrainte intolérable. Pourtant ce qu'exigeaient deux amoureux avec force et dans leur vive liberté, c'était justement de s'engager pour toute une vie. Ainsi de la rhétorique ( et ses clichés): il se peut qu'elle donne à première vue le sentiment d'être une chaîne intolérable et froide. mais il dépend de nous de retrouver en elle, à chaque instant, la fraîche joie d'un premier engagement, où l'esprit accepte d'avoir un corps, et s'en réjouit et reconnaît que de ce risque, à chaque instant, lui vient toute noblesse et jusqu'à la dignité de sa découverte ou de son échange. On vit à l'entrée du jardin de Tarbes, ce nouvel écriteau : IL EST DEFENDU D'ENTRER DANS LE JARDIN PUBLIC SANS FLEURS A LA MAIN "

PS Une lettre d'amour parviendra bientôt à Paulhan: L'Histoire d'O (Dominique Aury=Pauline Réage)
Apprenez donc à lire Paulhan! Votre Terreur, comme les tigres de Mao ne sont que de papier eux aussi.

[serioscal]

Merci ! C'est toujours un plaisir de relire ce lecteur de merveille qu'était Paulhan... Mais tu as raison, il faut bien lire : par exemple, le mot "réinventé" qui suit immédiatement "poncif". Réinventer n'est pas répéter. Appolinaire n'est pas loin, lui qui savait si merveilleusement redonner vie aux poncifs les plus usés. Donc, inutile de chercher caution chez Paulhan, le débat qu'il alimente n'est pas le nôtre.

Par ailleurs, je trouve assez indécent de me demander ce que je fais dans les toilettes de la poésie. Je lis, que voulez-vous ! j'aime lire aux toilettes. Le reader's digest, entre autres.

Enfin, je crois que Victor, Remo et moi avons chacun nos vies, nos philosophies, je les connais surtout par le biais des forums, nous convergeons surtout sur le refus d'une logique de célébration qui anime quelques fanatiques ici (prêts à nous traiter de fascistes à la moindre incartade, afin de noyer tout débat).

Le poème de Voyageur était mauvais. Moi aussi j'ai écrit des mauvaises choses, on me l'a fait remarquer et je n'en suis pas mort !

PS : j'aime beaucoup Paulhan, ce qui ne signifie pas que je suive ses préceptes... Les fleurs de rhétorique, personnellement, je leur préfère les pissenlits.

[sangreal]

Oui ici nous tombons d'accord: réinventer n'est pas répéter. (ou alors répéter au sens de Deleuze: se comporter vis-àvis de quelque chose d'inéchangeable). Baudelaire lui aussi en savait quelque chose.Et je suis loin non plus de suivre les préceptes de Paulhan.
Quant à la logique de la célébration, je la rejette tout autant que vous. Mais il y a une façon courtoise de le faire. Entre la célébration narcissique et béate et la violence du mépris, il y a place pour un débat plus serein. Quant aux toilettes, ce n'est pas moi qui ait abordé la question. Je réponds à un com qui traitait TLP de toilettes de la poésie.Voilà.

[serioscal]

TLP en toilettes de la poésie, c'est une métaphore qui vaut son pesant... je ne dirai de quoi. Oui ! l'image était de moi. Mais elle fut mal appréciée, quel dommage...

[sangreal]

TLP en toilettes de la poésie, c'est une métaphore qui vaut son pesant... je ne dirai de quoi. Oui ! l'image était de moi. Mais elle fut mal appréciée, quel dommage...

oh c'est pas si grave ça
oui son pesant de...
je vous sens très obsédé par tout ce qui est anal. Après tout chacun son truc, non?

[Remo]

Comme si la poésie n'était pas errance. Voilà que Remo fait dans l'Inquisition maintenant ou dans le stalinisme, lui toujours fidèle à la ligne de son poétiquement correct.

Dis donc toi , t'as pas un petit peu le jugement facile ?
donc je rejoindrais le petit Sérioscal sur le reste de ses considérations : tu sembles bien prompt à ne lire dans un commentaire simplement ironique que ce qui voudrait bien servir ton discours de petit exégète de la poétésie monculéché.
et puisIn quisition, stalinisme ... comme tu y vas ! Dis-moi en quoi ce

ne dévies jamais de ta route, reste droit.

t'évoque à ce point une telle pensée ?
Maintenant, prends cette phrase comme une simple moquerie (ma fascination devant Voyageur et sa capacité à détourner la critique par un revirement quasi tête-à-queutié), apprends à retenir tes pulsions, fais caca si besoin est et surtout, surtout, évite de prendre imbécilement la parole si tu n'as d'autre arguments que ceux que tu cites plus haut. (moi aussi, je peux te dire : ouin, le vilain monsieur, c'est un nazi ! c'est vrai quoi, je suis juif, et vu ce que tu m'as dit, si je raisonne comme toi, ça y est, je te colle un proçès)

[Carla.]

Je retiens seulement (n'ayant pas pu lire le texte de Voyageur) que son intention était amicale, et que DS, aimant ou n'appréciant pas son texte, l'aurait sûrement remercié tout simplement.

[sangreal]

Ne t'excite pas Remo. Apprends tout simplement à discuter et argumenter. C'est tout.Stalinien, oui, j'y vais un peu fort et je sais que vous n'êtes rien de tout cela. Ce que je vous reproche c'est l'arrogance dans le débat. Ce ton méprisant que vous affichez en toutes circonstances, votre façon de tout réduire à de la merde. Je trouve cela une philosophie facile et franchement débile. Vous reprochez à Voyageur la facilité, le préconçu. Ne croyez-vous-pas que vous y baignez jusqu'au cou? Ce sera mon dernier mot dans ce débat avec vous. Bonne chance !

[Remo]

justement mon grand, c'est fait exprès, tu ne crois tout de même pas que je vais m'esquinter les neurones pour des clopinettes puisqu'ici, de toute manière, si les commentaires ne sentent pas le miel , s'ils ne font pas lamentablement l'apologie béate d'un texte, leurs auteurs sont de suite montrés du doigt. Tu n'as même pas pris la peine de lire quoique ce soit, sinon, comme certains, tu aurais juste vu poindre l'ironie dans mon premier commentaire, mais non, le petit poète a voulu défendre la profession, se lançant dans des stances débiles, pontifiantes. Tu ne m'as toujours pas expliquer ce qu'était le fascisme, ni le stalinisme et en quoi cela me concerne ? Argumente donc avant de me donner des leçons justement d'argumentation et évite ces comparaisons de préau de lycée.

[mistral]

C'est de la poésie tout ça ? vue de mon petit nuage, ça y ressemble fort peu ! comme je me réjouis de n'être qu' "amateur".

[sangreal]

C'est de la poésie tout ça ? vue de mon petit nuage, ça y ressemble fort peu ! comme je me réjouis de n'être qu' "amateur".

merci martine-mistral de remettre les horloges à l'heure.Il était temps. Cela n'a en effet plus rien à voir avec la poésie.

[serioscal]

C'est de la poésie tout ça ? vue de mon petit nuage, ça y ressemble fort peu ! comme je me réjouis de n'être qu' "amateur".

C'est sûr : il y a des poèmes qui sont des extincteurs de poésie.

[sangreal]

C'est sûr : il y a des poèmes qui sont des extincteurs de poésie.

serioscal, vous en êtes les fossoyeurs.

[serioscal]

serioscal, vous en êtes les fossoyeurs.

Je croyais qu'on se tutoyait sur tlp.
Mais je n'ai jamais considéré la poésie comme une personne. Aussi, je ne l'aime pas, je ne la quitte pas, je ne l'enterre pas. Pour moi la poésie est une relation au langage, rien d'extérieur au monde, à la réalité. Les choses n'y sont pas plus belles qu'ailleurs, seulement plus denses. Et dès qu'on dit "la" poésie, comme s'il s'agissait d'un être situé on ne sait où (au-dessus de nous, forcément), on se trompe, pis : on la "tue" (comme on peut tuer de trop d'amour).

Mais fossoyeur, c'est un beau métier. J'y réfléchirai...

comme je me réjouis de n'être qu' "amateur".

Tu crois à ce que tu dis, Mistral ? L'attitude de modestie est bassement rhétorique, sais-tu ?
Je ne suis pas un professionnel non plus, pour ma part. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir un point de vue, des opinions, voire... une sensibilité (peut-être).

[sangreal]

oui une relation au langage, fondamentalement elle est cela. Mais notre corps, nos désirs, notre chair, nos affects sont pris dans les mailles du langage.En effet, les choses y sont plus denses et pas nécessairement plus belles. Encore faudrait-il penser la 'beauté" Char pourrrait nous y aider. Quant à ma basse rhétorique, je ferais remarquer que je ne confonds pas mes "positions théoriques " et l'amitié et le respect d'autrui. c'est précisément cette confusion que j'appelais d'un terme tout métaphorique" le geste stalinien" . JP

[Voyageur]

Et si on en restait là ?
Hein?
Ce ne serait pas une mauvaise idée je crois.

Venez me voir ailleurs, dans les prochains jours ...



Voyageur

[Remo]

oui une relation au langage, fondamentalement elle est cela

Yoda ?

[Voyageur]

Da!!!





Voyageur

[mistral]

PEACE !
Martine.

[Voyageur]

Amen!




Voyageur

[.ds.]

à "Carla" :

Oui, c'est ce que j'aurais sans doute dit... Peut-être ? Bien amicalement !
Sinon, je remercie Remo et Serio, fidèles Amis, croyez en tout mon Amour... (nous en reparlerons...)

Ensuite, Cher Voyageur, je ne sais toujours qui tu es, et peu importe, mais j'aimerais quand même lire l'originel de cet écrit, puis-je ?

Moi, je ne sais rien ; je pense tout simplement, que si tu m'as écrit, c'était pour me faire plaisir, non ?

[Voyageur]

Oui Nath ... je ne t'ai jamais rien écrit qui n'avait pour objet ton sourire.
L'année 2006 sera une année heureuse, car tous ses signes avant-coureurs sont là !


Amitiés


Voyageur