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#295894 Dans Le Noir

Posted by ginkobiloba on 05 February 2006 - 11:47 AM in Salon de publication principal

Il est dans la nuit des pensees qu'on ettouffe,
feuilles de papier de soie,
de soirs, qui replient leurs ailes
quand les vitres ne font plus leur office
et, se metamorphosant
en de vils miroirs mouvants
une rumeur me renvoie
l'image insupportable de mon mal-etre.
Je ne suis plus, deja,
qu'un chant de sirene qui s'eloigne
mais les rails roulent toujours plus loin.

Sur le chemin, j'ai trouve une fleur entrouverte
Parole de mon coeur
La pellicule de rosee perlait d'arc-en-ciel
Paroles de mes yeux
Un papillon vermeil a battu des ailes a l'horizontale
Parole de mes levres
Les rayons de soleil sont descendus chauffer cette terre blanche
Paroles de mon corps
Et soudain les vents ont chante dans les airs
Melodies de mon ame
Mais l'immobilite est revenue dans la plaine
Silence de ma mort


Les plis du drap forment une toile du souvenir de mes reves, metaphore somnolante.



#290774 sans-titre

Posted by ginkobiloba on 24 January 2006 - 06:34 AM in Salon de publication principal

Rose obsedant qui se bouscule contre les organes du vide.
Des cris lointains, eclatants comme la blancheur de certains nuages.

Il y a le soir qu'il faudrait embrasser, il y a la nuit qu'il faudrait habiter, il y a surtout l'aube qui se perd dans l'horizon grise d'absolu.

Les mains se sont melees a l'eau de mer, ondes de l'infini;
et le chemin de terre s'en va chercher jusqu'a la lune.
Gibeuse, elle me salue.

Que faut il faire pour qu'un rayon de lumiere se soit pose, lentement contre cette nuit?

Lumiere bleue qui mange le monde,
et pouis le vide qui vouvoie la vie
tant qu'il y en a
tant qu'il y en a...

Les roses blanches ont leurs secrets,
dont les pierres du chemin, cailloux des memoires
ont le souvenir.

redonnez moi l'obscurite,
dans mes lueurs hallucinees
lors, des etoiles mumurees
viendront defaire l'identite.

le vent viendra dormir sous mes pas.



#283243 Sur la falaise

Posted by ginkobiloba on 01 January 2006 - 07:35 AM in Salon de publication principal

Merci a tous pour vos commentaires, et puis j'en profite pour souhaiter a tout le monde une tres bonne annee, enfin on sait pas encore ce que ca donnera, mais je vous souhaite tout le meilleur possible.



#282974 Sur la falaise

Posted by ginkobiloba on 31 December 2005 - 05:16 AM in Salon de publication principal

pour Arianna


Dissimulee dans la cathedrale du vent,
je cache mes pensees
et seul l'echo de mes doutes passes
me parviens.

Il danse dans l'herbe jaune,
dans la lumiere seche
d'un astre qui n'a plus rien a douter,
dans les odeurs meme
qui semblent se voiler
a mesure que s'eloignent
les nuages atristes.

En bas, la dune crachotte ses gerbes de sable
et la mer vient vomir de blancs eclats
contre les roches effritees, torturees.
La, on y lit une vague Carabosse et son nez crochu.
Ici encore, une tete de chien, endormi.
Et celui la, qui pourrait ressembler
a un enorme lezard echoue ici par erreur.
(On echoue toujours par erreur, parait-il)
Tout ce peuple communie en silence,
noirs blocs dechires tenant tete
a l'astre blanc qui n'a plus rien a prouver.
Ils lui doivent leurs seules mouvances.

Seule dans ma cathedrale de vent,
je cache ma voix
et seuls les echos des plenitudes a venir
me parviennent.
Ils dansent, ils dansent, ils...



#278804 le projecteur.

Posted by ginkobiloba on 17 December 2005 - 06:47 AM in Salon de publication principal

Dans l'immense penombre de la salle, le projecteur projecte.
Dans l'immense halo sur l'ecran, les mitraillettes mitraillent.
Dans l'immense public, les yeux brillent, les mains claquent, les bouches sourient.
Tout icic rempli sa fonction.
Alternances des couleurs qui passent,
ombres et clartes sur les visages.
Sur le grand tissu, un homme est tue.
Une clameur dans la salle, c'est qu'il est Japonais...
La terre explose: cendres, cris, moteurs, rafales et ordres. -la guerre-
Des hommes tuent, des hommes sont tues, des hommes meurent.
Et des yeux brillent, des mains claquent, des bouches sourient.
Brillent, claquent, sourient.
Projecte, mitraillent, tuent, meurent.
Brillent, claquent, sourient.
Si j'avas grandi ici, j'aurais sans doute
ete parmi eux dans l'immense penombre,
les yeux brillants, les mains claquantes, la bouche souriante...
Brillent, claquent, sourient.
Claquent...
Du fond de la salle, ecoeuree, je m'enfuis en pleurant.



#278802 Petales de soleils

Posted by ginkobiloba on 17 December 2005 - 05:40 AM in Salon de publication principal

merci Carla pour ton com, c'est vrai que je n'en ai pas beaucoup en genral smile.gif



#278701 l'Aurore

Posted by ginkobiloba on 16 December 2005 - 04:48 PM in Salon de publication principal

Merci lacape pour tes commentaires plutot reguliers! smile.gif
amities.



#278601 Metro

Posted by ginkobiloba on 16 December 2005 - 07:03 AM in Salon de publication principal

Un soir de bel air, nous nous sommes donnes rendez-vous sur le quai de la gare. Bonne nouvelle, nous allions quitter Paris, cette belleville, pour decouvrir l'europe, visiter rome et ses halles, alesia, anvers, iena, la crimee, les pyrenees, le danube et puis aussi l'argentine et ses cites blanches, et tout un monde merveilleux et etrange: pyramides, chateaux d'eau, chateaux rouges et bleus...
Avec ta couronne de jasmins et de lilas et ton teint de liege, tu respirais la gaite quand nous visitions temples et chapelles, souriant au pasteur et aux armees de saints presents: St jacques, St marcel (si j'avais des aiiiileuh...), St placide (qui l'etait effectivement), St sulpice, St michel, St maur (evidemment, s'il est saint c'est qu'il n'est pas vivant...), St paul, St ambroise, St philippe-du-roule, St georges, St lazare, St cloud (sans son marteau), St ouen, St denis, St gervais (petit suisse), St germain des pres...
Mais a stalingrad, une ecole militaire prevenue de notre arrivee par le telegraphe vinrent nous arreter a la fourche d'un sentier quelconque. Ils parlerent de la nation et des conventions, de la republique et de son assemblee nationale, de la prise de la bastille et du 4 septembre, de la bourse qui concorde avec le commerce, et puis de l'etoile de charles de gaulle, essayant de nous engager dans la defense nationale.
Tu leur a repondu en pleurant comme une madeleine, comme a l'opera, que nous n'etions volontaires que de l'amour et de la plaisance, engages sur le chemin vert de la liberte, notre art et metier. Et nous leur avons echappe, caches sur une place des fetes.
Je suis content de t'avoir: mon frere cadet a epouse une poissoniere insensible et muette, amoureuse de sa glaciere.



#278600 l'Aurore

Posted by ginkobiloba on 16 December 2005 - 06:40 AM in Salon de publication principal

L'aurore est tombee
Tombee dans le flaque
De notre amour
Petit miroir de rosee salee
Decomposant les couleurs
Alentour



#278599 Derrière la porte

Posted by ginkobiloba on 16 December 2005 - 06:38 AM in Salon de publication principal

J'aime beaucoup ton texte, et puis j'adore aussi les greniers avec leurs peuplades d'areignees, de souvenirs, et de raies de soleil.
amities.



#278574 sur le batiment d'en face...

Posted by ginkobiloba on 16 December 2005 - 12:12 AM in Salon de publication principal

Sur le batiment d'en face
se reflete un semblant de soleil.
Les fils electriques,
peu nombreux mais insoumis
courent sur le mur,
sous les yeux indignes
d'un couple de haut-parleurs.
Des silhouettes vertes passent
a travers les couloirs,
les escaliers,
jeunes fantomes aux ordres,
bien obliges...

Je les regarde deambuler
au pas de course
et me demande
ce que chacun d'eux a dans la tete.
En haut du bloc,
dispersees sur toute sa longueur,
ont pousse quatre touffes
de fougere rebele,
perpendiculaires au mur
de carrelage indefinissable.

Et je les observe donc avec respect,
tentant d'honorer leur tenacite.



#278274 Petales de soleils

Posted by ginkobiloba on 15 December 2005 - 06:10 AM in Salon de publication principal

Les petales de soleils qui jouent
avec l'ombre au sol soufflent dans les feuilles.
Elles pourirons.
La mosaique du souvenir qui s'effrite
et la lumiere en surimpression sur mon coeur.
Toutes ces couleurs qui se noient si rapidement,
quelle en est la fonction?
Celle de ne pas en avoir?
Arbres en fleur noirs et blancs,
ciel rouge et nuages jaunes,
mais ou suis-je donc?
J'ai pourtant tout oublie jusqu'a ce jour etrange...
Le langage chante a mes oreilleset me poursuit,
peut-etre simplement parceque je ne le comprends pas.
Calme et solitude.
Les roses pour tout murmure,
et puis le labyrinthe de la glycine qui8 monte,
monte jusqu'ou?
J'ai perdu le fil de ma pensee,
le fil a couper le beurre,
le beurre des paroles sans fin,
le fil a couper les paroles sans fin,
le fil a couper les cheveux en quatre.
Je ne sais plus que dessiner des commetes d'encre sur fond de petits carreaux,
elles sont emprisonnees dans un filet, une cage de papier.
Les minutes qui passent une fois de plus si lentement
repondent a mes regards courrouces
par le tic-tac saccade
de leurs soeurs les secondes.
Mais les etoiles se sont perdues
dans le brouillard rouge.



#277846 coquille vide

Posted by ginkobiloba on 14 December 2005 - 06:34 AM in Salon de publication principal

Merci pour ton commentaire, kekun.
est-ce que quelqu'un pourrais me dire (j'ai pas du tout du tout l'habitude des forums...) comment je peux modifier ce poeme: j'ai oublie de mettre a la ligne"De ma solitude opaque"... huh.gif



#277845 Par le hublot...

Posted by ginkobiloba on 14 December 2005 - 06:23 AM in Salon de publication principal

Par le hublot, j'ai vu doucement descendre le soleil
tandis qu'a travers des trouees de coton
se profilaient les derniers lambeaux de Paris.
Enfermee dans la lumiere
aveuglante et blanche de l'avion,
je pense.
A quoi d'ailleurs?
C'est comme si les pensees
de tous les voyqgeurs
defilaient sous l'aile noir
de l'oiseau metallique.
Je les laisse faire.
Etrange impression que le monde
se resume a cet avion,
a ces vies dormantes,
a ces casques de balladeurs,
aux bandeaux qu'ils se mettent
sur les yeux pour dormir
ou ne pas voir,
a ces details d'identite,
au sourire quelconque
d'une hotesse quelconque,
a un rayon de soleil qui viens
mechamment me bruler les yeux.
Etrange.
Etrange.



#277657 Danse et écartèlement

Posted by ginkobiloba on 13 December 2005 - 03:07 PM in Salon de publication principal

Il faudra que je le relise, mais la je n'ai pas le temps, juste pour dire que j'adore la sonorite de tous ces mots, meme si c'est un peu trop compact pour bien digerer ce texte tres beau.
amities.



#277654 coquille vide

Posted by ginkobiloba on 13 December 2005 - 02:56 PM in Salon de publication principal

Quand la pluie sur mon coeur est venue
Et que toutes les voix se sont tues
Celle ci a etteint l'incendie
Celles la firent ce que je leur dit
Mais maintenant que plus rien ne brule
Maintenant que personne ne hurle
Je me retrouve dans la glace de ma solitude opaque
Ma solitude, seule,
Pour qui je ne suis
Plus qu'une coquille
Vide de sens
Et de
Vie



#277649 Le matin reveur

Posted by ginkobiloba on 13 December 2005 - 02:46 PM in Salon de publication principal

Merci beaucoup Lacape, si tu as des critiques ou des ommentaires plus precis n'hesite pas, c'est un peu pour ca que je met mes ecrits ici! smile.gif
amities aussi.



#277542 Le matin reveur

Posted by ginkobiloba on 13 December 2005 - 06:19 AM in Salon de publication principal

Le matin reveur mache son froid brouillard,
et une lune absente me parle tout bas.
Je n'entend pas.
Une chemise blanche ouverte sur un vieil homme
s'est soulevee dans le vent,
claire expression de la fragilite humaine,
ou d'autre chose.
Je ne sais pas.
Puis je me laisse avaler par le blanc de la page
qui ne tournera jamais
car mes pensees sont trop loins d'elle.
Je ne veux pas.
Une feuille encore verte
est tombee, un peu,
lasse et solitaire.
Sans bruit
elle souffle de desespoir
sur l'herbe souple ou se balance
une toile d'areignee encore humide,
labyrinthe de mon cerveau
qui mollement se balance.
Je ne comprend rien...



#277303 Heureuse est le mot

Posted by ginkobiloba on 12 December 2005 - 02:49 PM in Salon de publication principal

Merci Lacape, amities aussi.

DouceSarah, que veux tu dire par pas reel? J'ai ecrit ca en traduisant du mieux que je peux mes sentiments du moment, meme si ca m'arrive de ne pas ecrire forcement par rapport a moi. Merci pour ton commentaire en tout cas.
Ginko.



#277079 Heureuse est le mot

Posted by ginkobiloba on 12 December 2005 - 06:22 AM in Salon de publication principal

Temps de Bretagne,
petit souffle d'air a travers
la fenetre entre-ouverte.
Nuages qui sourient.
Une petite lumiere dans la tete,
je reve.
Plenitude etrange autant qu'inhabituelle.
Envie de chanter,
demurmurer des mots
aux vents qui les transporteraient
au hasard.
Un papillon de plastique
me regarde passivement
et le jour me parle en dansant,
tandis qu'un petit chat de bois
me glisse a l'oreille
qu'il faut me secouer un peu.
Pas envie.
Heureuse est le mot.
Et pourtant...
Le grand oiseau noir du doute
a du s'envoler vers d'autres;
il va revenir et je le sais:
je profite calmement du repit.



#276875 Ignorance

Posted by ginkobiloba on 11 December 2005 - 03:09 PM in Salon de publication principal

Desolee pour plus haut, je me suis gouree...
Heloise, merci pour ton mot de bienvenue,
juste une petite precision, ici le "je" ne parle pas de moi. wink.gif



#276872 Sur un quai de gare

Posted by ginkobiloba on 11 December 2005 - 03:01 PM in Salon de publication principal

Le sourire etait sur les levres
Mais il y avait tant de douleur
Dans nos yeux et les dures lueurs
De la peur du lendemain
Ou l'on s'arrachera sur un
Quai de gare, et puis le neant,
Le gouffre ou je me jette avale
Ces larmes qui me feront pale.

Et deja je marche, me presse vers
La lumiere pale aux deux yeux verts
De mes souvenirs, de Paris
Qui me regarde et tout gris
Prend un air penche pour mieux
Se metamorphoser en deux
Toues petites vieilles tricotant
Cette laine bleue d'apitoiement.

Dans un bus cahotique et ivre
Dans l'air sec d'un ete de givre
Je crie des yeux je crie des pleurs
Dans la spirale de toutes mes peurs
Qui mord ma stupeur immobile
Je ne pense alors plus que mille
Et une paroles qui cognent
Contre ma memoire aux murs borgnes.

Lentement le vide se fera,
Et puis le reste reviendra
En attendant le prochain temps
Ou je ne serais en te voyant
Plus que battements de coeur,
Dans huit mille sept cent soixante heures
Si j'ai bien compte; et encore,
Si l'amour alors n'est pas mort...



#276857 Ignorance

Posted by ginkobiloba on 11 December 2005 - 01:23 PM in Salon de publication principal

Citation (ginkobiloba @ Dec 10 2005, 10:13 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Quand j'y pense, cela me fait peur
Pourquoi peur? Je n'en sais trop rien
Rien de rien, et heure apres heure
Ce neant qui defile est mien
Quand j'y pense cela me fait peur

Mienne, vraiment, cette inconsistance,
Inconsistance vide et fluide
Celle qui mele toute nuance,
Qui, dans moi fait, refait le vide?
Mienne, vraiment, cette inconsistance?

Et tant de questions a la fois,
Si peu de reponses a la fin
Ce miroir brise, et puis moi:
Nageant, sombrant dans le rien
Et tant de Questions a la fois.

Le monde exterieur? Je l'avale.
Je le mache et je le digere
Je le transforme et lui fais mal:
Car il n'y a plus que de l'air.
Le monde exterieur? Je l'avale.

Quelle sorte de monstre suis-je donc?
Bete a reduire, bete a neant.
Mais je n'ai conscience que de mon
Inconscience, et suis hors du temps.
Quelle sorte de monstre suis-je donc?

Quand j'y pense, cela me fait peur
Pourquoi peur? Je n'en sais rien
Rien de rien, et heure apres heure
Ce neant qui defile est le mien
Quand j'y pense, cela me fait peur



Citation (ginkobiloba @ Dec 10 2005, 10:13 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Quand j'y pense, cela me fait peur
Pourquoi peur? Je n'en sais trop rien
Rien de rien, et heure apres heure
Ce neant qui defile est mien
Quand j'y pense cela me fait peur

Mienne, vraiment, cette inconsistance,
Inconsistance vide et fluide
Celle qui mele toute nuance,
Qui, dans moi fait, refait le vide?
Mienne, vraiment, cette inconsistance?

Et tant de questions a la fois,
Si peu de reponses a la fin
Ce miroir brise, et puis moi:
Nageant, sombrant dans le rien
Et tant de Questions a la fois.

Le monde exterieur? Je l'avale.
Je le mache et je le digere
Je le transforme et lui fais mal:
Car il n'y a plus que de l'air.
Le monde exterieur? Je l'avale.

Quelle sorte de monstre suis-je donc?
Bete a reduire, bete a neant.
Mais je n'ai conscience que de mon
Inconscience, et suis hors du temps.
Quelle sorte de monstre suis-je donc?

Quand j'y pense, cela me fait peur
Pourquoi peur? Je n'en sais rien
Rien de rien, et heure apres heure
Ce neant qui defile est le mien
Quand j'y pense, cela me fait peur



#276561 Insomnie

Posted by ginkobiloba on 10 December 2005 - 11:58 AM in Salon de publication principal

Trois heures du matin
Et la feuille de l'arbre
Sur le blanc de la table
Petit papillon dechire.
Une table, une feuille et trois heures:
Presque rien, fragment de la nuit.



#276542 Ignorance

Posted by ginkobiloba on 10 December 2005 - 11:13 AM in Salon de publication principal

Quand j'y pense, cela me fait peur
Pourquoi peur? Je n'en sais trop rien
Rien de rien, et heure apres heure
Ce neant qui defile est mien
Quand j'y pense cela me fait peur

Mienne, vraiment, cette inconsistance,
Inconsistance vide et fluide
Celle qui mele toute nuance,
Qui, dans moi fait, refait le vide?
Mienne, vraiment, cette inconsistance?

Et tant de questions a la fois,
Si peu de reponses a la fin
Ce miroir brise, et puis moi:
Nageant, sombrant dans le rien
Et tant de Questions a la fois.

Le monde exterieur? Je l'avale.
Je le mache et je le digere
Je le transforme et lui fais mal:
Car il n'y a plus que de l'air.
Le monde exterieur? Je l'avale.

Quelle sorte de monstre suis-je donc?
Bete a reduire, bete a neant.
Mais je n'ai conscience que de mon
Inconscience, et suis hors du temps.
Quelle sorte de monstre suis-je donc?

Quand j'y pense, cela me fait peur
Pourquoi peur? Je n'en sais rien
Rien de rien, et heure apres heure
Ce neant qui defile est le mien
Quand j'y pense, cela me fait peur