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Je connais un larron, un chevalier sans coeur
qui n'a pour toute épée, que sa vaine traîtrise
vous caresse de mots, hélas quelle bêtise
quelques billevesées, aux accents trop menteurs.

Un poème pour vous, qu'il dit le bel apôtre
vous y croyez un peu, et vous être ravie
et le hasard sournois, vous en ôte l'envie
car ses mots sont aussi ceux qu'il a dit à d'autres.

Aimer est douloureux quand on se sent trahie
un intrigant sournois qui brise votre armure
et ne laisse béant qu'une immense blessure.

Il fait le fanfaron, distrait la galerie
mais au fond c'est un fat, qui n'a pas de mesure
il n’est qu’hypocrisie, ne vit que de parjure.

[Olivannecy]

Aie ! que voilà un sonnet qui sonne comme un juron

Oliv

un juron qui sonne juste, comme sont toujours mes mots ... francs et directs ! (parfois du droit d'ailleurs ...) :wink: :wink:

[NoMorgan]

Violaine pourfend les malotrus
En six mots comme en cent ;
"Paf dans ta face, vil guedin"

Mon cher NoMorgan, toi qui me connais penses-tu vraiment que ce sonnet soit autobiographique ?

Que nenni, il faut savoir aussi s'amuser un peu et tirer parti d'un instant fugace happé au hasard.

Bzzzz vil gredin !

[NoMorgan]

Autobiographique ? Ah non. Non. Enfin je ne pense pas. (C'est important ?)

Je voulais dire que tu pourfendais les malotrus, pas forcément ceux que tu connaissais. Et puis heu, c'était un peu d'ironie tout ça.

Et puis mon coeur fait pas "lol" tout le temps non plus, ca aussi c'était de l'ironie. Et puis, [...]

ah mais, zut. Violaine! Reviens, j'ai pas fini de t'expliquer là!
Non mais elle s'enfuit en courant! Georgette, j'ai les meme à la maison! Reviens!

Bon, on se boit un café un jour que je te donne mon petit traité d'ironie, au format poche ?

Pffffff ça m'arrive de bosser aussi ... je ne suis jamais bien loin ...

Euh ... ironie quand tu nous tiens (suis pliée de rires !!! ) t'as pas changé espèce de vaurien !

ok pour le café, je note dans mes tablettes fin de mois ça te va ? :wink:

Tu vois ça me donne une bouffée d'air pur ça !!! c'est fou non ?

[NoMorgan]

O-Kay, quand je descendrai sur Bordeaux, je fais signe

OK ! mais je crois que nous avons déjà quelque chose de prévu fin de mois non vers le sud de la France .... :?: :?:

[Michel]

Chevalier sans coeur
pas sans reproches



Amicalement
Michel

exact ... merci de ton passage ...

[bernardo]

« et ne laisse béant qu'une immense blessure. » j'aime particulièrement ce passage Violaine , car le mot blessure se prête admirablement à toutes les formes possibles , blessure de mon âme , blessure dans mon amour ,
blessure dans mes sentiments (etx) ce mot est très employé dans la poésie , mais n'empêche que ton sonnet est très bien rythmées.
( Mes lèvres sont les bords d'une blessure brûlante.
Pierre Louÿs, Aphrodite, i, p. 23 )
Bises à toi , Violaine .

Merci Chénier compliment circonstancié qui me fait très plaisir
merci de t'être arrêté au bord de cette plaie béante

Amitié
Violaine