† N'être plus qui nous étions †
Sœur,
Où es-tu quand je pleure ?
Je sais que tu me fuis
Plus que la vie qu’on t’a promis.
Je pleure, seul, quand tu es loin de moi
Toi, ma sœur, mon moi que je n’ai pas.
Tu es partie sans un mot,
Me laissant notre vie en lambeaux.
La vie qu’on nous avait promis
Est loin de celle que l’on vit.
Ma sœur, mon amie, mon amour,
Où es-tu quand vient le jour ?
Quand déclinent les ténèbres lunaires,
Je me réveille dans les bras d’un autre
Dans les draps, nu et aphone,
Et je suis seul sur cette Terre.
Que je déteste que tu m’aies abandonné,
Je ne sais plus qui je suis.
Le cœur en moins dans ce corps froissé
Je ne suis plus qui j’étais.
Ce soir encore, quand le soleil se couchera,
Je partirai te chercher comme toujours.
Depuis toujours, ma sœur, mon amour.
Ce soir encore, quand la lune s’élèvera,
Je partirai, esseulé par la froideur de ton absence,
Seul, sans souvenir d’une seconde de ta présence.
Sœur,
Où es-tu quand je pleure ?
Je sais que tu me fuis
Plus que la vie qu’on t’a promis.
Je pleure, seul, quand tu es loin de moi
Toi, ma sœur, mon moi que je n’ai pas.
Tu es partie sans un mot,
Me laissant notre vie en lambeaux.
La vie qu’on nous avait promis
Est loin de celle que l’on vit.
Ma sœur, mon amie, mon amour,
Où es-tu quand vient le jour ?
Quand déclinent les ténèbres lunaires,
Je me réveille dans les bras d’un autre
Dans les draps, nu et aphone,
Et je suis seul sur cette Terre.
Que je déteste que tu m’aies abandonné,
Je ne sais plus qui je suis.
Le cœur en moins dans ce corps froissé
Je ne suis plus qui j’étais.
Ce soir encore, quand le soleil se couchera,
Je partirai te chercher comme toujours.
Depuis toujours, ma sœur, mon amour.
Ce soir encore, quand la lune s’élèvera,
Je partirai, esseulé par la froideur de ton absence,
Seul, sans souvenir d’une seconde de ta présence.