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[Joa]

Il y a toujours
Une fin…
Qui attend son tour
De mourir en silence
Comme une plaie fermée
Loin des bruits de vers cassants

Il y a toujours
Une fin…
Qui se montre de face
Lorsqu’elle se voit perdue
Quelque part en soi de l’autre
À faire gémir les ombres de la terre

Il y a toujours
Une fin…
Qui s’aime à mots couverts
Des prophéties d’ambre et de bleu
Loin des chagrins en aquarelle
Comme des raisons de s’entrevoir d’après

[.ds.]

Joa, mon Amie, je te retrouve içi, c'est un grand plaisir...
Oui, il y a toujours une fin,
Mais laquelle ?
Bises ensoleillées,

Nath

[Joa]

Et bien...chère Nath...
Je te croyais partie vers un autre...néant cristallisé...

Le soleil ne fait pas défaut à la neige...
Le coeur se fait la belle dans le givre...
Et les mots sont toujours de surface...

Bises !

[.ds.]

La surface n'est qu'un interface
Traverser les mots et puis aussi
Mourir sans revenir sont ivres
Et les maux restent à nourir

Notre envie !

Bises ma Joa,
Nath

[Carla.]

J'aime bien. Des phrases qui restent au creux de l'oreille "les bruits de vers cassants", etc...

[Ariel]

Je crois savoir ton attrait pour les mandalas.

Je crois savoir aussi
(Ah …, j’en sais des choses …
- Si peu),
que chez les navajos le mandala est une thérapeutique,
qu’il y a dans leurs hôpitaux une salle spéciale
qui est réservée à leur shaman pour cette pratique.

J’ai lu ce texte, plusieurs fois.
Entre les lignes, presque.
Comme on lirait par transparence,
tant il me semblait, lui aussi, « dédié ».

Bien sûr je n’ai rien trouvé.

Mais il est très beau.

[Joa]

Merci Carla !

Merci Ariel !

Ah...tu en sais des choses...
Oui les Indiens Navajos...en effet

Et oui...les mots de ce texte appartiennent à l'âme de...

Et une Très Belle Année à vous deux !