19 replies to this topic

[Merqur]

Passer mon éternité la bouche à Ton oreille collée
Et Te dire et Te chanter, Te murmurer, Te crier ;
Et T’écrire, en vers, en prose, en musique ou en mets ;
Sur le mat de ma peau, sur le livre inachevé,
Sur le mur en pierre et le sol sous Tes pieds,
Sur le noir de ma prunelle, sur le lit de nos voluptés,
Sur cette vague là-bas et cette lune là-haut perchée,
Sur le sable chaud et fin, sur la fleur et le rocher ;
Avec mon encre, avec mon sang, avec mes larmes et ma rosée,
Avec le rire de Tes yeux, avec le feu de nos baisers,
Avec l’opaque de nos silences et le parfum perdu de nos solitudes passées
Ce je T’aime de toujours, ce je T’aime à jamais.

[Henri.]

je ne sais pas comment faire ici un com sifflé ! tu vois le genre...style bababah
ce n'est évidemment pas ironique tu l'avais compris j'espère. Mirifique déclaration. Comment y résister ?
Bonne journée
amitiés

Henri

[irena]

J'ai rien à dire, tout ce que j'aime !!!

[lacape]

ouah ! ça c'est de l'amour, superbe !
amitiés

[Merqur]

Oh, "on" résiste quelque peu pourtant, hélas ! Mais que faire ? Advienne que pourra...
Très bonne soirée à toi Henri,
Meriem.

Edited by Merqur, 24 January 2006 - 11:31 PM.

[(cloud)]

quel poème vibrant... j'adore

Cloud

[Merqur]

Merci à vous tous. Je ne pensais pas qu'un texte pouvait avoir une vie en dehors de celui qui l'a écrit et de celui auquel il est déstiné. Vous me prouvez le contraire.

[Victor-du-Coseille]

J'aime pas. Aucune maitrise. d'ailleurs, je gerbe Prevert, même si ça n'a rien à voir.

[Joa]

Très passionnés et très sensuels...tes mots d'image...à faire jaillir l'autre...

[Merqur]

Merci Victor-du-Coseille.

Merci de ton passage Joa.
Amitiés,
Merqur.

Edited by Merqur, 24 January 2006 - 11:43 PM.

[Paname]

J'aime. Beaucoup de maîtrise.
...et on s'en fout de gerber Prévert ou pas !

Et on te résiste toujours ? Un peu dur de la feuille, peut-être...Continue à y coller ta bouche, d'espoir...
on finit toujours par entendre raison...et déraison.

Merci, Maître...

[Merqur]

Je n'avais pas du tout compris le vomis de Prévert, et je ne comprends toujours pas, peu importe, passons.
J'adore "on finit toujours par entendre raison...et déraison.".
Euh, par contre, je me sens très mal à l'aise de lire ce "Maître..." à moins qu'il ne soit déstiné à Prévert.
A bientôt.

[Nautrel]

" Sur mes cahiers d'écolier...
Sur le sable, sur la neige...
Sur tous mes chiffons d'azur...
Sur chaque bouffée d'aurore..." (poésie et vérité. Eluard)

Rien à voir, en effet, avec Prévert.

[Merqur]

Ah ! C'était donc ce à quoi faisait allusion un des commentaires ? Merci Nautrel, je n'aurais jamais fait le lien sans ton aide.
A bientôt,
Merqur.

[Paname]

Je n'avais pas du tout compris le vomis de Prévert, et je ne comprends toujours pas, peu importe, passons.
J'adore "on finit toujours par entendre raison...et déraison.".
Euh, par contre, je me sens très mal à l'aise de lire ce "Maître..." à moins qu'il ne soit déstiné à Prévert.
A bientôt.

Ce "Maître" s'adressait bien à Merqur qui, du moins pour moi, avait bel et bien montré de la "maîtrise" dans son poème.
Je pouvais pas mettre "maîtresse" quand même ! Ni créer..."maîtrisante", qui aurait frôlé la méprise avec "méprisante" etc, etc...
Au fond, fallait pas mettre ce "Maître" à la con, et dire tout simplement "Merci Merqur"

[Merqur]

Ce "Maître" s'adressait bien à Merqur qui, du moins pour moi, avait bel et bien montré de la "maîtrise" dans son poème.
Je pouvais pas mettre "maîtresse" quand même ! Ni créer..."maîtrisante", qui aurait frôlé la méprise avec "méprisante" etc, etc...
Au fond, fallait pas mettre ce "Maître" à la con, et dire tout simplement "Merci Merqur"

Hihihi, j'aime beaucoup ton humour.
Merci de tes passages. Et n'aie pas de regrets, tu dois te douter qu'au fond ça flatte mon égo...
Atrès bientôt,
Merqur.

[balila]

Quel amour ! ça emporte tout, ça se dépose partout, j'aime beaucoup, Merqr !

balila

[N'ANE]

Passer mon éternité la bouche à Ton oreille collée
Et Te dire et Te chanter, Te murmurer, Te crier ;
Et T’écrire, en vers, en prose, en musique ou en mets ;
Sur le mat de ma peau, sur le livre inachevé,
Sur le mur en pierre et le sol sous Tes pieds,
Sur le noir de ma prunelle, sur le lit de nos voluptés,
Sur cette vague là-bas et cette lune là-haut perchée,
Sur le sable chaud et fin, sur la fleur et le rocher ;
Avec mon encre, avec mon sang, avec mes larmes et ma rosée,
Avec le rire de Tes yeux, avec le feu de nos baisers,
Avec l’opaque de nos silences et le parfum perdu de nos solitudes passées
Ce je T’aime de toujours, ce je T’aime à jamais.

très bien écrit
juste ce qu'il faut

de chaleur
de douceur

voilà

[Merqur]

Merci Balila. J'apprécie que tu sois passée par là.

Merqur.

Merci beaucoup N'ANE.

[Merqur]

Merci beaucoup *** (après tout, ça n'est pas plus anonyme qu'un pseudo composé de lettres). J'apprécie que tu aies apprécié
A bientôt