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[jc-blondel]

LA VAGUE AMOUREUSE



Les vagues étalaient leur chevelure blanche
Dans le mauve froissé des voiles du couchant
Lorsque le soir venait terminer le dimanche.

Elles s’assoupissaient sur le rivage blanc
Fatiguées d’un ressac qui manque de tendresse
Lorsque la nuit revient habiter ses tourments.

Le crépuscule avait dans sa délicatesse
Coloré ses embruns d’un beau rouge carmin
Qui charme le regard du passant qui paresse.

Elle attend gentiment le retour de demain
Pour visiter le fond de la mer ténébreuse
En découvrant ainsi de lumineux chemins.

Sirène d’océan, la vague est amoureuse.

jc blondel

[Manon Huot]

Si limpide, ce poème se lit comme on regarde un film au ralenti. Je n'ai pas d'autres mots !

Les vagues étalaient leur chevelure blanche
Dans le mauve froissé des voiles du couchant
Lorsque le soir venait terminer le dimanche.

C'est douillet, un berceau enveloppant, chaud, paisible, et on entend le froufrou de l'écume contre l'horizon.

Le crépuscule avait dans sa délicatesse
Coloré ses embruns d’un beau rouge carmin
Qui charme le regard du passant qui paresse.

Un coucher de soleil en veilleuse, gardien de la sérénité d'un tableau caressant. J'aime beaucoup la sonorité du dernier vers, le passant qui paresse, étonnant de douceur.

Les alexandrins sont parfaits, tout honorés d'être si bien représentés.

Si tu permets, Jean-Claude, j'aimerais l'enregistrer dans mon dossier "Mes poèmes préférés"

Manon

[jc-blondel]

merci manon et wldp

d'avoir accompagne ma vague
manon tu peux faire ce que tu veux

amities a vous deux

jean claude