Je suis la nuit, je suis tes nuits!
Je suis la nuit assaillie par les accents impudiques des délires qui désentravent les sens dont les silences bercent les houleuses ondulations des corps livrés au rythme vibrant des désirs.
Je suis la nuit, qui refuse l’amnésie en écarquillant les yeux afin de s’approprier les fantasmes des corps dont les frémissements troublent la réalité des instants de coupables abandons.
Je suis la nuit qui fait germer les mots dont les sens transpercent le souffle haletant des heures brûlées du souvenir des regards de l’amour qui interrogent les mystères des harmonies et les dissonances des coeurs
Je suis la nuit, ivres du parfum des horizons qui trépignent d’impatience pour voir les embrasements de tes parcelles de soleils éprises de la douce chaleur de la tyrannie des mots qui narguent les convenances et décontenancent les certitudes.
. Je suis la nuit troublée par les fragrances de ta féminité émerveillée par les espoirs délirants qui s’annoncent apportés par les ailes du désir qui prend forme au fond des corps attentifs
Je suis la nuit qui épie les heures dont l’écorce se teinte de la couleur de la flamme des passions qui incendient les indifférences et édifient des connivences entres les désirs débarrassés des attentes et des hésitations.
Je suis la nuit aux milles visages dont les nuances dessinent des espaces terrassés par les joies de l’amour et les tourments dont les soubresauts embellissent les aubes qui fleurissent de la rosée des heures nocturnes.
Je suis la nuit, source d’extatiques éblouissements des regards dont la profondeur invente des caresses qui charment et subjuguent les corps qui s’arc-boutent pour figer les moments palpitants et abreuver ses espoirs assoiffés.
Je suis la nuit, magicienne qui fait marcher ton cœur sur la face de la lune de mes désirs impatients dont les souffles versatiles désarticulent et écrasent les noms des tabous en inventant des espaces frémissants pour les douces violences de nos délires.
Je suis la nuit, silence momentané des soleils, éloquence muette des gestes d’amour qui assaillent les corps pris dans leur délirante réalité, portion inconsistante d’une parcelle d’éternité dont la substance vitale coule dans le cœur des étreintes assoiffées de nectars, fragments d’un miroir où se contemplent les mirifiques envoûtement des sens.
Je suis la nuit intimidée par les regards tendres et acérés du plaisir qui prend forme dans le secret des corps qui se gorgent de certitudes dont les éclats annoncent l’imminence de vagues et de turbulences.
Je suis la nuit, entité sertie d’instants vrillés par l’exquise folie des espaces où s’ébrouent lascivement nos cœurs avides de fascination et tendrement attentifs à l’embrasement fugace et fugitif des nos âmes qui vacillent.
Je suis la nuit dont les déséquilibres aimantent les yeux de nos cœurs et le regard de nos envies de jouissance en dessinant les contours des impossibles visions sur les paupières des heures nocturnes qui transfigurent les réalités en inventant des songes sensuels pour refouler les pudeurs et les interdits.
Je suis la nuit qui renonce à sa prose dont elle orne le vécu des jours banals et se presse d’exhiber ses qualités poétiques pour séduire les rayons de la lune qui s’attardent sur les frémissements imperceptibles des pétales de la rose inondés de la rosée de la passion.
Je Suis La Nuit, Je Suis Tes Nuits!
Started by thalla, Nov 05 2006 01:33 AM
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