Trois Anges
#1
Posted 04 December 2006 - 12:01 AM
C’est au creux de l’hiver, sous les arcs de neige
Que trois anges buvard se croisent en chemin
L’un, vert rameau, écorce en chêne-liège
Ravive les collines au rythme de son crin
A l’ombre du verger suinte jus velouté
Du second séraphin guéri des fumées grises
Tangue et sonne son soupir sur la portée
Aux oreilles éclatées de l’harmonie promise
S’avance le dernier, pattes criblées d’épines
Lumières oculaires sous sa danse coquine
Ses ailes papillonnent en fraîches mélodies
Singulière unisson d’un instant surhumain
Sous les arcs de neige, où s’évertue la vie
Les anges veillent la frêle chaleur de nos mains
#2
Posted 04 December 2006 - 10:37 AM
Pour ne pas perdre la cadence,
j'ai lu ( mais ce n'est qu'un détail ) :
" Sonne son soupir et tangue sur la portée "
#3
Posted 04 December 2006 - 10:47 AM
Pour ne pas perdre la cadence,
j'ai lu ( mais ce n'est qu'un détail ) :
" Sonne son soupir et tangue sur la portée "
Fort belle suggestion... je note. De toute façon, c'est en travaux.
Merci.
Félice.
#4
Posted 04 December 2006 - 11:42 AM
tout en gardant . l'objet
ton objet poésie
- donc la construction lui va bien
. je cherche l'attention particulière aujourd'hui
#5
Posted 04 December 2006 - 12:05 PM
de plus, il me semble qu'arc se lit 'arc' et pas 'ar / que' ; le 10e vers fait 13 pieds il me semble.
voilà , @+ (je ne commente que pas ou peu les poèmes sur ce site pour les raisons que je donne ici; je ne vois pas de véritable création; et ca n'a pas l'air d'évoluer, les auteurs restent dans UNE optique. dommage. même si il y a quelques exceptions.)
#6
Posted 04 December 2006 - 05:20 PM
de plus, il me semble qu'arc se lit 'arc' et pas 'ar / que' ; le 10e vers fait 13 pieds il me semble.
voilà , @+ (je ne commente que pas ou peu les poèmes sur ce site pour les raisons que je donne ici; je ne vois pas de véritable création; et ca n'a pas l'air d'évoluer, les auteurs restent dans UNE optique. dommage. même si il y a quelques exceptions.)
Il faut savoir si c est un forum de poesie ou si c est un forum de techniques de versification.
La poesie, ce n est pas comme de la grammaire ou des mathematiques. les gens qui ecrivent de la poesie, quellle qu elle soit, sont forcement doues en de domaine.Si on ramene la poesie a des questions de savoir le nombre exact de pied ou de syllabe, ce n est plus de la poesie: c est de la mathematique ou un truc de ce genre
Ceux qui ne sont vraiment pas doues pour la poesie ne sont meme pas capables d ecrire une strophe. Vous vous permettez de critiquer le poeme de Felice mais seriez vous capable d en ecrire autant ?
Quand on critique negativement, c est qu on se considere au dessus de tout le monde. Que certaines poesies vous plaisent plus que d autres, je le concois entierement mais ce n est pas parce qu un genre poetique ne vous accroche pas que vous devez rabaisser son createur.
Je m apercois que je ne suis pas la seule qu on considere comme nulle en poesie !
#7
Posted 04 December 2006 - 06:00 PM
Une fois pour toutes : la critique et le domaine critiqué ne demandent pas les mêmes compétences. On peut parfaitement être excellent critique et incapable de pratiquer d'une manière artistique l'art critiqué. Mais le rôle du critique est primordial : il offre un regard extérieur à celui qui pratique l'art et, par là même, lui permet de progresser. C'est pourquoi il est particulièrement absurde d'interpeller un critique en le mettant au défi d'"en faire autant".
Par ailleurs, (cloud) n'a dit nulle part que Félice était "nulle en poésie". Il a dit, me semble-t-il, que le poème qu'elle avait écrit ici, ce pème-ci, n'apportait rien de neuf. C'est son droit le plus absolu que de penser cela, et de le dire sur un forum de poésie où, précisément, les poèmes sont publiés pour lecture, appréciation et critique.
J'ajoute que, sur un forum de ce type, on ne se donne en général la peine de commenter que les poèmes qui paraissent prometteurs (bien qu'imparfaits), que les auteurs dont on pense qu'ils possèdent un potentiel. Même une critique négative peut apporter beaucoup, plus en tout cas que les commentaires en quête exclusive desquels vous semblez être, les "C'est magnifique" ou "C'est trop beau" par exemple.
Comme je vous ai dit ailleurs, si vous pensez que ce que vous écrivez est parfait et au-delà de toute critique, libre à vous. On ne vous dira rien. Mais n'attaquez pas la critique en tant que telle, elle permet aux gens d'avancer dans leur art.
#8
Posted 04 December 2006 - 06:08 PM
Une fois pour toutes : la critique et le domaine critiqué ne demandent pas les mêmes compétences. On peut parfaitement être excellent critique et incapable de pratiquer d'une manière artistique l'art critiqué. Mais le rôle du critique est primordial : il offre un regard extérieur à celui qui pratique l'art et, par là même, lui permet de progresser. C'est pourquoi il est particulièrement absurde d'interpeller un critique en le mettant au défi d'"en faire autant".
Par ailleurs, (cloud) n'a dit nulle part que Félice était "nulle en poésie". Il a dit, me semble-t-il, que le poème qu'elle avait écrit ici, ce pème-ci, n'apportait rien de neuf. C'est son droit le plus absolu que de penser cela, et de le dire sur un forum de poésie où, précisément, les poèmes sont publiés pour lecture, appréciation et critique.
J'ajoute que, sur un forum de ce type, on ne se donne en général la peine de commenter que les poèmes qui paraissent prometteurs (bien qu'imparfaits), que les auteurs dont on pense qu'ils possèdent un potentiel. Même une critique négative peut apporter beaucoup, plus en tout cas que les commentaires en quête exclusive desquels vous semblez être, les "C'est magnifique" ou "C'est trop beau" par exemple.
Comme je vous ai dit ailleurs, si vous pensez que ce que vous écrivez est parfait et au-delà de toute critique, libre à vous. On ne vous dira rien. Mais n'attaquez pas la critique en tant que telle, elle permet aux gens d'avancer dans leur art.
La perfection n existe pas.
#9
Posted 04 December 2006 - 06:16 PM
tue-toi
ha ca oui
#10
Posted 04 December 2006 - 06:21 PM
ciao.
#11
Posted 04 December 2006 - 06:30 PM
...et puisque socque laisse rarement trace de son passage sur mes pauvres petits "poèmes", j'en déduis donc que je ne suis ni prometteur, ni même imparfait...
Ne me reste que la nullité...
BOOOUUUUUHHHHH elle est trop méchante, la daaaaame !!!!
Cela dit et plus sérieusement, Socque a raison sur la question de la critique, comme souvent ailleurs aussi.
Mais Felice, qui pour moi est un "vrai" poète, souvent en doute et recherche, et toujours jouant le jeu du progrès mutuel par l'échange constructif, mérite-t-elle un com aussi abrupt ?
Surtout que son sonnet ne sonne pas trop mal, je trouve...
Ah...s'il fallait que CHAQUE production apporte du NOUVEAU...!
Même Cloud resterait bien plus souvent son petit nuage, non ?
Et comme le disait...La Bruyère, je crois..."Tout est dit, et l'homme vient trop tard...etc, etc..."
Amicalement à tous,
Paname
#12
Posted 04 December 2006 - 06:35 PM
ou alors allez aussi reprocher à chaque commentaire profondément gentil qu'il est trop gentil.
slt.
#13
Posted 04 December 2006 - 06:42 PM
J'ai l'impression de ne lire que de l'énervement et de l'agressivité.
Aprés tout, c'est peut-être normal,
puisque les poètes ont une sensibilité à fleur de peau...
Entre la pommade et les gifles,
y aurait-il une bonne critique ?
#14
Posted 04 December 2006 - 06:51 PM
j'ny peux rien alors. je suis tout ce qu'il y a de plus calme.
#15
Posted 04 December 2006 - 07:29 PM
mais je voulais faire part de mon impression.
Ici, il y aurait les poètes,
et les autres...
C'est ce que je ressens.
Et là, il ne faudrait pas seulement dire qui sont les autres,
pour simplement définir ceux qui sont poètes,
ou qui le prétendent.
Et si l'on poussait le niveau d'exigence jusqu'à ses derniers retranchements,
il n'y aurait, ici, que des autres.
Se prendre pour un autre, c'est cela...
Je ne suis qu'un autre, aussi.
#16
Posted 04 December 2006 - 07:51 PM
Bon... Brabantia, on ne va pas revenir sur le sujet... d'abord, je n'ai besoin de personne pour me défendre, ensuite, je ne me sens pas attaquée. Et même... je me sens écoutée.
Ce texte est en travaux et ça me ferait bien rigoler qu'on me dise qu'il est merveilleux et lumineux comme un cristal. Parce que ce n'est pas vrai.
Mon avis sur ce texte : il n'est pas bon. Presque moyen.
Mon objectif : l'élever. Parce que malgré tout, j'y suis attachée. En cherchant à l'élever, j'apprendrai.
J'ai donc besoin de commentaires et de critique constructive. Le com de Cloud m'aide parce qu'il me permet de sortir de mon propre point de vue. J'en ai besoin.
Je comprends parfaitement le ras le bol de socque... on avait déjà amorcé un début de quelque chose à ce sujet dans le petit salon sur un texte de Brabantia. Mais finalement, on finit par redire souvent la même chose. Je crois que beaucoup de personnes nouvellement arrivées sur tlp ont besoin d'une période d'adaptation... et ont besoin de temps avant de comprendre pourquoi et comment la critique est bénéfique. Bienveillante, je le redis.
Paname, merci de ton passage. Tu t'emportes un peu. En plus... je préfère être une vraie poétesse qu'un vrai poète... ça se clipse mieux sur qui je suis, mais c'est un détail. Non, j'en suis loin... mais ça ne me pose pas de problème. Je ne cherche pas à atteindre une poésie absolue (ah ah, ça me ferait rire, ça aussi)... mais ma propre poésie.
En ce sens... je ne me compare à personne. Je ne veux atteindre aucun niveau quantifiable ou qualifiable. Je veux juste "cheminer avec". Les mots sont des compagnons merveilleux. Parfois on les compte, parfois on les ressent, parfois on les colore, parfois ils nous inspirent, parfois ils nous méprisent... parfois tout ça en même temps. Chacun sa relation aux mots.
J'ai bien lu vos com's. Mais sincèrement, j'ai besoin de plus de points de vue. Je suis nulle en sonnet, d'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi j'ai choisi cette forme... pour ce texte-là.
Je veux retravailler cet ancien texte avec vos regards et le mien. Je sais ce que je veux dire, mais je ne sais pas comment le dire, c'est tout le problème de la poésie pour moi en ce moment.
Brabantia... j'ajoute que tu ne dois pas te décourager ou te sentir jugée. Si tu viens ici, c'est pour t'exposer et donc assumer les réactions. Tu écris bien, n'arrête pas. Mais ne te trompe pas ! Il y a tant de manières d'utiliser l'affect... n'en fais pas un rempart inutile.
Certes, la perfection n'existe pas. Ce qui n'empêche pas de tendre vers elle. Par estime de soi et par amour des mots.
Sais-tu qu'au temps de Ramsès (mince... je l''utilise tout le temps, cet exemple), l'abeille construisait sa ruche précisément de la même manière que l'abeille qui a construit sa ruche dans le jardin de mon oncle la semaine dernière ?
Sais-tu que ce qui différencie l'humain de l'abeille... c'est que justement... nous pouvons apprendre et nous adapter à cet apprentissage pour l'intégrer et apprendre davantage. Nous avons la faculté d'évoluer.
Et la poésie est l'expression de cette humanité imparfaite et si émouvante qui nous rend vivants et... qui est une oeuvre en permanente évolution.
Zut à la fin. Mon texte est un premier jet. Moyen. Et j'aimerai quand même avoir vos points de vue sur cette question !
Bref...
Le retour de Jaguar est laborieux. Ah... le labeur...
Féfé.
#17
Posted 04 December 2006 - 07:55 PM
mais mon impression...
les poètes...
et les autres...
dire qui sont les autres...
ceux qui sont poètes...
ou qui le prétendent...
que des autres...
se prendre pour un autre...
Je ne suis qu'un autre...
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement...
Qu'apporte ce com incompréhensible ? (du moins pour moi...)
#18
Posted 04 December 2006 - 08:31 PM
Je n'avais pas commenté ton poème jusqu'à présent, parce que j'ai, hélas, beaucoup de choses désagréables à dire.
Parlons d'abord de la forme. Effectivement, comme l'a relevé (cloud), "arc" compte pour une syllabe puisqu'il n'y a pas de "e" à la fin de la graphie. Si on compte les syllabes dans tous les vers du poème, on obtient :
C’est-au-creux-de-l’hi-ver,-sous-les-arcs-de-neige (11 syllabes)
Que-trois-an-ges-bu-vard-se-croi-sent-en-chemin (12 syllabes)
L’un,-vert-ra-meau, -é-cor-ce en-chê-ne-liège (10 syllabes, 11 en faisant la diérèse li-ège, mais je trouve les diérèses souvent artificielles ; c'est un avis personnel)
Ra-vi-ve-les-co-lli-nes-au-ry-thme-de-son-crin (13 syllabes)
A-l’om-bre-du-ver-ger-suin-te-jus-ve-lou-té (12 syllabes)
Du-se-cond-sé-ra-phin-gué-ri-des-fu-mées-grises (12 syllabes)
Tan-gue et-so-nne-son-sou-pir-sur-la-por-tée (11 syllabes)
Aux-o-rei-lles-é-cla-tées-de-l’har-mo-nie-pro-mise (13 syllabes)
S’a-van-ce-le-der-nier,-pa-ttes-cri-blées-d’é-pines (12 syllabes)
Lu-miè-res-o-cu-lai-res-sous-sa-dan-se-co-quine (13 syllabes)
Ses-ai-les-pa-pi-llo-nnent-en-fraî-ches-mé-lo-dies (13 syllabes)
Sin-gu-liè-re u-ni-sson-d’un-in-stant-sur-hu-main (12 syllabes)
Sous-les-arcs-de-nei-ge, où-s’é-ver-tue-la-vie (11 syllabes)
Les-an-ges-vei-llent-la-frê-le-cha-leur-de-nos-mains (13 syllabes)
Donc, il y a à faire de ce côté-là. Pour mémoire : il faut compter toutes les syllabes de chaque ligne, sauf :
- les syllabes muettes en fin de vers
- les syllabes en fin de mot dans le cours du vers, terminées par un "e" muet, à condition que le mot suivant dans le vers commence par une voyelle.
Sinon, j'aurais tendance à dire que ce poème va dans trop de directions différentes : il amorce plusieurs images, mais passe trop vite de l'une à l'autre ; manque à mon avis un fil conducteur, quelque chose qui ferait qu'on s'intéresse au devenir de ces anges. Pour moi, ça n'a pas été le cas, j'ai eu l'impression de lire une simple énumération : l'ange n° 1 est comme ci, l'ange 2 comme ça...
Par exemple, si on prend la description du deuxième ange, si on l'écrivait en prose ça donnerait ceci :
"A l’ombre du verger suinte jus velouté du second séraphin guéri des fumées grises ; tangue et sonne son soupir sur la portée aux oreilles éclatées de l’harmonie promise". Le fait que le second séraphin soit guéri des fumées grises ne serait pas gênant s'il y avait une nécessité interne à la présence de ces fumées : elles sont évoquées mais on ne voit pas à quoi elles correspondent, elles sont complètement isolées dans le poème, ni annoncées ni rappelées. Du coup elles gênent la lecture. Par ailleurs, dire que des oreilles sont "éclatées d'harmonie" est maladroit je pense.
Deux choses que j'ai aimées : le fait qu'un ange ait des "pattes", ce qui relie l'ange à l'animal et pour moi évoque cette phrase de Pascal "Qui veut faire l'ange fait la bête" (citation approximative), et les deux vers
"Singulière unisson d’un instant surhumain
Sous les arcs de neige, où s’évertue la vie", qui me paraissent dans le ton de ce que tu veux dire...
Voilà. J'espère, Félice, que tu ne m'en voudras pas de ma franchise... Bon courage pour la suite, et je serai curieuse de lire une prochaine version de ce poème !
#19
Posted 04 December 2006 - 08:58 PM
#20
Posted 04 December 2006 - 10:28 PM
Grand merci, socque. J'avais précisément besoin de ça. Je ne dis pas qu'il faut toujours chercher le truc qui va pas dans mes textes, hein... mais là, je trouve ce que je cherche dans ton com.
D'abord parce que techniquement... j'ai beaucoup à apprendre. Pour moi, la technique est un moyen parmi d'autres, un outil. Il faut une infinité d'outils pour produire de la poésie et je ne veux en laisser aucun de côté, je veux en découvrir chaque jour de nouveau.
Je sais à peu près ce qu'est un sonnet. Très à peu près. J'essaye, je me plante, je cherche. Et... ça n'était pas le cas à mon arrivéer sur tlp, mais je suis prête à présent à tout entendre parce que je vois que ça aussi... c'est un outil : la critique. Rappelons que je ne veux vraiment louper aucun outil.
Ensuite parce qu'au-delà de la technique à laquelle tu peux me sensibiliser, tu donnes un avis émotionnel. Ca compte aussi beaucoup pour moi. Oui, depuis le début de ce texte, je cherche le moyen de dire le fil conducteur. Parce qu'effectivement, ces trois anges symbolisent des choses bien précises (pas forcément des personnes) et chacunes très différentes.
Créer du lien. Ca, je voudrais savoir le faire. Et quand je saurai le créer, je voudrais apprendre à le fluidifier comme je veux.
Grand merci, donc. Ce poème... je me réjouis de le retravailler ce week end, vos com's en poche et mon libre arbitre flottant au vent.
Voilou.
Félice.
PS : j'ai aussi cette tendance à ne pas commenter ce qui me déplaît (je ne le fais que quand j'ai la sensation que l'auteur ne va pas m'égorger parce que critique son texte)... et je dois progresser en ce domaine. Dire pourquoi on a aimé, c'est bien.
Dire pourquoi on n'a pas aimé, c'est utile.
Oula... v'là le proverbe du jour...
#21
Posted 04 December 2006 - 11:28 PM
ben... c'est-à-dire que c'est surtout interessant, quoi. Merci pour ton com, du coup, Cloud.
Féfé.
#22
Posted 05 December 2006 - 11:49 AM
La féfé serait-elle buccolique? lol!
Et dire que tu ne m'as même pô invitée?
Moi une si fidèle compagne d'armes?!
Charlo.
#23
Posted 05 December 2006 - 12:13 PM
La féfé serait-elle buccolique? lol!
Et dire que tu ne m'as même pô invitée?
Moi une si fidèle compagne d'armes?!
Charlo.
Mais si, mais si, tu es invitée. Oui, je suis repartie pour un tour sur tlp. Et j'ai du boulot !
Tous les avis sont bienvenus, je retravaille ce texte ce week end.
Wolfram.
#24
Posted 05 December 2006 - 01:10 PM
alors soyons un peu sérieuses que diable!
Mis à part (comme il a déjà été dit)
le nombre de syllabes à rectifier
(et je sais combien il est dur de s'en tenir à ce 12
souvent maudit! lol! Mais pourquoi n'aurait-on pô
droit au sonnet irrégulier hein?! lol!)
Ce croisent au présent me gêne un peu pour la fluidité du vers...
j'sais pas...
Quant aux oreilles éclatées d'harmonies
en ce qui me concerne j'aime beaucoup
parce qu'on s'attend pas à lire harmonie à la suite
C'est une opposition bien plaisante à vrai dire
Les pattes criblées d'épines super!
Mais l'instant surhumain bof trop conventionnel
et pô assez esthétique pour ces jolis anges
Et attention aux fôtes môdame
parce qu'il me semble qu'unisson
est masculin et qu'oculaire prend deux R! hihi!
Si je me trompe autant pour moi
Mettez-moi donc le bonnet d'âne! mdr!
#25
Posted 05 December 2006 - 04:13 PM
Wolfram.
#26
Posted 05 December 2006 - 05:25 PM
Je te préfère dans une écriture
plus destructurée
disons une écriture/geyser
(enfin tu vois ce que j'veux dire...)
mais il serait bien triste
de marcher toujours
sur le même chemin hein?!
Lol
Charlie
#27
Posted 05 December 2006 - 06:58 PM
plus destructurée
disons une écriture/geyser
Je sais bien. Moi aussi, je m'y sens plus libre, mais je crois que c'est une vue de l'esprit. Et je vois bien que j'ai tout à gagner à me familiariser quand même avec des choses plus technique... aussi plates soient mes tentatives.
Fé.
#28
Posted 06 December 2006 - 09:54 PM
parce qu'il me semble qu'unisson
est masculin et qu'oculaire prend deux R! hihi!
Si je me trompe autant pour moi
Mettez-moi donc le bonnet d'âne! mdr!
Bon, ben...vous pouvez sortir sans craindre les gros flocons, hein !
Plus sérieusement, vous pourriez quand même, quand on hésite sur du basique pareil, ne faire de remarque qu'après avoir VOUS-MÊME vérifié, non ?
Question de lucidité polie, je pense...
Les griffes de Felice seraient-elles limées ?
J'y vois une nouvelle preuve de son équanimité bien connue...(euh...connu ? connue ?... Bouge pas, Charlie, j't'en prie, je vais aller dans le Robert moi-même !)
#29
Posted 06 December 2006 - 09:56 PM
J'ai lu tous les commentaires il y a quelques jours, et mon sentiment rejoint l'un d'entre eux. A savoir que l'on dirait une suite de mots mis bout à bout sans fil conducteur (Socque a très bien décrit cela en le réécrivant sous forme de prose). Du coup, on ne s'attache pas aux personnages (enfin, je...).
Peut-être aussi y a-t-il trop d'images, pas assez de verbes. Et il me semble que l'emploi du passé simple ou de l'imparfait aurait été plus judicieux, la narration sur ce thème s'y prêterait bien, à mon avis.
Et si tu t'impliquais dans la rencontre avec ces trois anges, alors je pense que l'émotion pourrait naître (en ce qui me concerne, bien sûr).
Ceci dit, un grand bravo pour avoir travaillé tes vers et t'être lancée dans le sonnet !
Amicalement,
balila
#30
Posted 07 December 2006 - 01:31 AM
Je prends note. Je mets tout ça dans ma besace pour faire évoluer dans un sens ou dans un autre, mon petit sonnet. S'impliquer : le mot est bien précis.
Pour l'instant... il n'y a que l'image. Pas encore de son, ni de rythme. Pour la forme, franchement, je me questionne. Nous verrons bien si je parviens à garder celle-ci.
Grand merci.
Félice.
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