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Je déambulais boulevard La Vie,
A la recherche de l’espoir.
Et ça et là boulevard Le Pis,
Je n’ai flirté qu’avec déboire.
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On m’en avait déjà compté sur elles,
Mais j’ai voulu les contempler.
On m’avait dit quelles coupent les ailes,
Et j’ai osé les défier.
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Enseignes majestueuses et vitrines affriolantes,
Portes ouvertes elles vous recueillent.
Mais effroyables émules aux prunelles malveillantes,
Elles se tueraient sur votre cercueil.
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Je me suis ancré, paralysé,
Sur la plus séduisante à mes yeux.
Inoccupée, je l’ai briguée
Et m’y suis lié, aux pieds de Dieu
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Je l’ai élue, ma prison bleue
Comme tous les badauds du boulevard.
Me suis ruiné pour que nous deux
Restions les beaux de tout ce bazard.
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Sans trop attendre, sans rien apprendre
Je m’y suis enraciné, avenue La Vie.
Sans rien entendre, sans rien comprendre
M’y suis prélassé, avenue Le Pis
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Barreaux de papier, portes de verre,
Elle me retient ma geôle bleue.
Toutes les aurores comme pour bien faire,
Elle me libère ma geôle bleue.
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Mais tous les soirs, chargés d’espoir,
Je vois mon cœur dans cette prison.
Et tous les soirs sans rien y voir,
J’en cherche encore la vraie raison.