10 replies to this topic

[Luce-Île]

AMI GILONIMO

Suspendu à l’étoile, ami Gilonimo,
Tu ressembles de loin à un petit bateau
Entouré de sa voile. En choisissant tes mots,
Tu dessines des cœurs dessus ton écriteau.

Quand tu lèves les yeux, un étrange horizon
Dépose devant toi les ailes d’un héron.
Dans ce pays lointain il n’est plus de raison,
Ni de ces longs sanglots qui flétrissent le front.

Tu retrouves ton rêve où tu l’avais quitté.
En cet étrange lieu, tu peux le continuer,
Le rendre précieux, d’une extrême beauté,
Rien ne viendra l’éteindre encore moins le tuer.

Si de là-haut tu vois ma main qui te salue
Ce sera pour te dire « où tu es, aimes-tu? »
Et si tu te sens seul, tu verras ton élue
Qui est prête à partir, tout de blancheur vêtue.

Quand le soir vient s’asseoir tranquille à tes côtés,
Tu peux croire au bonheur qui te montre son nez.
Jamais le mot « haïr » viendra s’y abriter
Car c’est là que l’amour vrai s’est enraciné.

Ami Gilonimo, parfois la vie est dure
Les clous durs à rentrer, tout nous paraît obscur
Et tout peut mal aller. Le rêve est une armure
Qui pourrait te servir, écoute son murmure...

Luce-Île

bravo lucile ,
il y a bien longtemps que je ne suis pas venus et je remarque tout ton talent est intact et plus encor
bisous a toi
Romeo

[labelledeschamps]

c'est un impie

[Deirdre]

Ami Gilonimo
écoute le murmure des mots de tes amis
Amitiés à toi, gentille Lucille

[Baudelarme]

Quand l'horizon au loin laisse dans son sillage
La voile détachée d'un bateau de fortune,
Lucille d'un murmure raconte ce voyage
Où l'océan frissonne sous un quartier de lune.

Et ces mots vont glisser sur les perles d'écume
Qui paillettent en rêvant les sommeils engourdis,
Avant de s'envoler en se couvrant de brume
Pour toucher les étoiles allongées dans leur lit...


Amitié,
Baudelarme

[Luce-Île]

Bonjour à vous,

Mais c'est une vieillerie que vous avez remontée! Merci à toi Roméo d'avoir déniché ça dans les profondeurs de ce forum. Ca fait vraiment longtemps que tu n'étais pas venu!

Coucou Deirdre, ami Gilonimo n'a jamais remarqué cet écrit, ou alors il a préféré l'ignorer... peut-être ai-je manqué de tact et cela ne lui a peut-être pas fait plaisir. Mais c'est si loin et l'eau a coulé sous les ponts depuis!

Beaudelarme! Enfin te revoilà! Et avec deux jolis quatrains qui parlent si bien. C'est toujours un réel plaisir de te lire et te remercie vraiment de ta visite!

A bientot!

Lucille

[Condor]

Peut-être va-t-il le remarquer maintenant. Ca serait dommage qu'il ne le voie pas.

[Baudelarme]

Me voilà de retour pour saluer encore
Ce talent sans égal qui aiguille ta plume,
Qui sciselle tes vers de filaments de brume,
De beaux éclats de lune et de paillettes d'or.

Me voilà de retour : je vole jusqu'a toi
Sur les aîles de jais du Condor magistral,
Qui lui aussi décroche sans doute les étoiles
Avant de les graver pour toujours dans le bois...


Affectueusement
Baudelarme

[gilonimo]

Ah, très chère Luce-Île,
Je suis très touché par ces 6 quatrains que je ne mérite pas,
Il y a longtemps, j'étais jeune et fou comme un Bassan, des copains de goguette m'avaient offert 2 catins, qui m'avaient aussi très touché,
Mais tes 6 quatrains, Luce-Île, je peux les garder précieusement tandis que les 2 catins, je ne sais pas ce qu'elles sont devenues.
C'est toute la différence.

[Condor]

Baudelarme : ton commentaire me touche. Merci.

Lucille : t'as vu ? Il l'a remarqué

[Luce-Île]

Bonjour Gilonimo, comme tu le dis, tout cela est bien vieux... J'espère que tout va bien pour toi et pour ta pitchounette. Embrasse-la de ma part, elle est si mignonne!

Oui Condor, comme toi, j'ai vu qu'il a vu...

Et toi, Beaudelarme, cela fait plaisir de sentir ta présence sur ce forum et de te relire a nouveau. Tu n'as rien perdu de ta facilité à écrire avec tendresse, émotion et sensibilité tes joies et tes souffrances....