4 replies to this topic

[INFONTE]

Au fleuve descendant, les années voguent.
Glissent les soleils et les soirs de pluie,
Aussi.
Les jours s'en sont allés sur mon chemin,
Usés,
Et des astres passés, de mille et cent filtres,
Cachés,
Que reste-t-il ?
Que reste-t-il ?
J'avais une vie, des espoirs, des rêves
A rêver.
Au fleuve descendant, les années folles
Ne tiennent plus et lâchent les berges
Molles.
Mes nuits se sont vidées. Sur mon chemin,
Cassé,
Et des cadres fanés tombent des poussières,
Légères.
Que me reste-t-il ?
Il me reste mes poings et ma rage et mon coeur
Et mon envie de vie,
Et des soleils palis,
Et des larmes rangées dans ma gorge,
Par milliers.
Que me reste-t-il ?
Un chemin et devant, l'inconnu.

Je marche dans la nuit et la nuit me rassure.
Le monde m'a quitté et je m'évade encore.

Je marche dans la nuit et la nuit me rassure.
Ainsi donc, j'aurai été.
Un peu.

[Luce-Île]

Bonjour Escogriffe,

Tant que l'eau du fleuve coule tout reste possible et il n'est pas encore né celui qui peut l'empêcher de couler... Il ne faut pas se fier aux apparences, même sous un épais lit de glace, l'eau court toujours et toujours...

:-)

[ambreance]

... petite et légère, je ne le ressents pas comme cela
très beau texte
A bientôt de te lire
Ambréance

[.ds.]

Je retiens que devant : "Un chemin et l'inconnu".

N'est-ce pas l'essentiel de la vie de ce poème malgré tout où la nuit rassure...

Et que de questions mon Ami et cette rage dans ces mots.

Que reste-t-il s'interrogeons-nous encore ?

J'aime bien ce poème pour ses questions existencielles

Mes Amitiés et à bientôt.

[belvis]

Un chemin que l'on connait et où l'on ne rencontre personne...Et les larmes sont là.