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#276309 un mal inexprimable

Posted by magaubei on 09 December 2005 - 03:32 PM in Le petit salon...

je ne suis plus que l'ombre d'un homme,
un adam égaré qui n'aurait pas croqué la pomme,
Aux antipodes des plaisirs de mes contemporains,
j'attends le verbe triste que vienne enfin la fin.



#276307 les maux d'amour

Posted by magaubei on 09 December 2005 - 03:21 PM in Le petit salon...

Tu était un petit ange que j'aimais coucher sur ma page,
Une emprunte délicate, une caresse sur mes dérapages,
Mais mon coeur regrette à présent d’avoir osé t’ouvrir ses portes,
Lui qui est désormais ton esclave, craint que bientôt tu ne l’emportes.

Et si j’exprime un plaisir lugubre à te voir souffrir mon amour,
C'est bien que je ne supportes plus ta voix, qui me hante nuit et jour,
Ni l’odeur de ta peau, imprimée dans chaque seconde qui passe,
Aujourd'hui je parais nu devant toi,transparant alors que je me casse.

   Tu m’as supprimé de mon âme pour la livrer aux vautours,
Je ne suis plus qu’un pantin nonchalant, aux excentriques dialogues de sourd,
Je ruinerais même mes pensées dans le fond d’un verre obscur,
Afin de ne plus jamais voire ce sinistre, ce terrible ciel azur,
Qui surplombait ma tête, le temps de ma solitude passée,
Tu n’es que l’obscurité, la cause de ma cécité.

Si je pouvais j’arracherais le cœur sanglant de ma poitrine,
Pour ne plus souffrir les tourments de la tumeur qui me mine,
Vois ce que tu as fait de moi, triste créature perfide,
Si tu disparais je te le jure, pour toujours je me vide



#276291 le traître

Posted by magaubei on 09 December 2005 - 02:54 PM in Salon de publication principal

merci Serge L, pour ta critique constructive.
Il est vrai que je suis un peu fainéant, que je débute, et que je n'ai pas le temps necessaire pour appronfondir mes idées.
Mais bon, j'ai préféré me jeter à l'eau, plutôt qu'attendre et de ne rien faire...



#275962 fatalité

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 09:13 PM in Salon de publication principal

Il est des heures obscures qui meurtrissent nos vies,
Pourchassent la journée, tiennent éveillé nos nuits,
Fixent nos pas soucieux, jusqu’à l’instant fatal,
Font des matins pluvieux, brouillent notre quête d’idéal.

Il y a des cités d’hommes plus arides qu’un désert,
Où l’érosion s’attaque à une entité faite de béton et de fer,
Où des cumulus formant les cieux masquent à jamais les étoiles,
Afin qu’un peuple malheureux s’embarque sur des navires sans voiles.

Il y a tant de joies gâchées dont les tourments sont sans fin,
Des habitudes effeuillant les journées, et de perpétuels lendemains,
Des heures qui passent et qui repassent sur des êtres sans visages,
Vaincus et meurtrie dans leur masse, par l’inévitable torture de l’âge.

Il est des rires qui montent au firmament, mais tant des larmes et de prières,
Pour des enfants s’amusant, pour tous les errants de la terre,
Des monarques républicains, fourbes et crépusculaires,
Soutenant des démocraties chancelantes, qui engendrent la misère.

Nous sommes tous venus d’ici, ou d’ailleurs, pour porter notre chimère,
Apprendre à voire, lire dans nos cœurs, et découvrir notre lumière,
Mais tout n’est que contradiction sur la grande, la magnifique toile,
Où l’homme serait une araignée, et sa proie idéale



#275952 naiveté...

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 08:59 PM in Le petit salon...

Si j'étais le temps,
Rien qu’un instant,
Je pourrais suivre le moindre de tes mouvements,
Vivre avec toi chacun de tes précieux moments.
Si j'étais un paresseux réveil aux couleurs encore pâles,
Je verserais sur toi toutes les rosés matinales,
Ma fleure aux si somptueux pétales,
Afin que ta beauté n’ai pas d’égale.
Si j'étais le soleil de midi,
J'enverrais des rayons de lumières dans ta mer captivante, bleue, clairsemée de gris,
Pour y plonger à l'infini.
Si j'étais une soirée,
Je serais douce et pourpre comme tes cheveux, ma bien aimée,
Et dans les méandres d’un rêve d’été,
Je viendrais te retrouver pour ne plus jamais te quitter.
Et si j'étais une de tes nuits,
Je te contemplerais dormir, l'apaisement de la vie,
Tu serais une déesse, même dans tes cauchemars les plus maudits.



#275949 Histoires d’un soir

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 08:57 PM in Le petit salon...

Qu’est ce que je fous étendu dans le noir sur le canapé ?
Avec à fond sur la chaîne un vieux disque qui ne fait que repasser,
Là bas au loin, j’aperçois la table couverte de bouteilles,
Mon dieu, es ce moi qui ai pu boire ça dans mon sommeil ?
J’entreprend de rejoindre mon lit, et Vlam !
Je me rétame.
Boug bing bang je rebondis sur les murs trop étroits,
Zut le tapis ! Paf !  Je glisse encore une fois….
Pôf, je heurte le chien qui m’attend endormi, étendu,
Smap, ma savate sur le cul,
Voilà pour la patience de ce connard poilu !
Je marche à tâtons,
Je n’ai plus aucun champ de vision,
Je m’accroche en pensant à tout le rhum,
Et SPLOF ! Je tombe avec l’aquarium.
Je nage parmi les poissons survivants,
Quand, Ha ! De la chambre un cri strident !
Tap, tap tap, ne sont ce pas de subtiles bruit de pas ?
A moins que pour moi ne résonne déjà le glas...
Clac ! La lumière s’allume sur les yeux de ma brune ahuris !
Je me découvre affalé sur un tapis de plantes et de guppies….
Râ !!! Sa colère est foudroyante, et l’orage gronde !
Paf, Paf, deux claques expédiés et voilà que je retombe,
En emportant avec moi la table ronde qui succombe.
Elle retourne se coucher,
Légèrement ulcérée,
Je suis trempé,
Empli de regrets…
Mais bon, puisque après tout, elle veut me faire la peau,
Avant d’aller dormir, j’irais pisser dans le lavabo !



#275942 Trash girl: Act 1

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 08:50 PM in Salon de publication principal

Je suis un vice à moi tout seul, je fumes,  je me drogue, je bois!
Comme il devra être immaculé, l'être superieur qui me jugera!
Puisque mourir il le faut bien, pourquoi ne pas choisir le chemin,
Même si c'est le plus rapide, nous serons tous réunis à la fin.



#275936 les confessions

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 08:40 PM in Le petit salon...

Si j’avais su que pour l’aimer j’affronterais un sérieux dilemme,
Car j’aime son corps nu, qui dans mes bras glisse et se démène,
Mais elle m’exaspère souvent autant qu’elle me plait,
Et dès qu’elle pipe un mot, le miracle disparaît…
Son corps en fait une reine, son esprit est une tragédie,
Imaginez ma détresse quand je la sors chez des amis,
Qu’elle me rapporte des commérages fades, et que de guerre las,
J’écoute une mélodie qui passe et qui repasse…

Parfois me viens l’envie de lui pauser sur sa fine bouche,
Un bout de sparadrap pour entendre voler les mouches,
Juste un instant afin de reposer mes douces oreilles,
Moi qui ne veux que ses cuisses ouvertes sur son palais aux milles merveilles !

Et si parfois je me laisse aller à rêver,
Qu’elle se métamorphose en une de ces reines du passé,
Et qu’en conquérant il me faille prendre sa volupté,
Ce n’est, comme l’acte d’amour, qu’un plaisir vite consommé.

Elle m’agace, elle m’ennui, sauf lorsqu’elle est dans mon lit,
Alors la journée je me livre souvent aux plaisirs interdits,
Que les hommes aiment adolescents, qu’ils pratiquent toujours de temps en temps,
Mais voilà que je la vois, pourquoi ai-je le cœur qui bat ?



#275934 le soldat inconu

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 08:38 PM in Le petit salon...

Un jour de disette,
Où j’étais contrains à la diète,
Une passante attristée par mon allure de clochard,
Me donna un paquet de saucisses et aussi un coup à boire.
Je me mis en tête de quérir du feu,
Pour réchauffer ce qui allait caller mon petit creux,
Mais pas une âme souriante,
Ne m’offrit de quoi faire des grillades croustillantes.
Alors me vint une idée,
Que vous aurez sans doute deviné,
Puisque habitant dans la Grande ville,
Où les cons se comptent par mille,
Il ne me restait plus que l’alternative incongrue,
Griller mes six saucisses a la flamme du soldat inconnu.

Elles suintaient déjà d’un miraculeux jus,
Quand les gendarmes débarquèrent avec tous leurs attributs…
Me proposèrent grossièrement leur menu,
Mais j’ai payé beaucoup plus que ce qu’il était convenu…

En guise d’apéritif, ils me firent tâter de leur bâton de shérifs,
Comme plat de résistance, ils me remirent une petite danse,
Et pour le dessert et l’addition, la justice m’envoya digérer en prison.
Les saucisses finirent sur le parvis,
Par mis les cigales et les fourmis…

Mon histoire fit scandale à l’Elysée,
Puis dans la presse, dans les rues, à la télé,
Toute la France se mit à parler de l’Anarchiste,
Sa tête sur un plateau ! Réclamèrent même les fascistes !
Mais pas un ne mentionna le pauvre bougre mourant de faim,
Qui chauffait juste sa cochonnaille, sans penser au monument « divin ».

Qu’avais je donc profané qui vaille que je me face rossé ?
Moi qui rigole devant la fanfaronnade des armées bien alignée,
Quand l’Etat fête avec prestige son si cher 14 juillets,
En omettant de préciser qu’en d’autres temps ses chefs auraient été guillotinés…

Aujourd’hui, je traîne toujours ma galère,
Loin de la célébrité, à la recherche d’un coin tranquille, pour être pépère,
Mais je n’oublierais jamais ces maudites, ces bougres de saucisses,
Pour lesquels la marée chaussée, la traîtresse, se mit à six.



#275895 juste pour oublier

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 06:58 PM in Salon de publication principal

Citation (belvis @ Dec 8 2005, 06:53 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Mais ça ne laisse pas indifferent...Et ça compte...

merci Mr belvis, l'écriture est un sport que je ne pratique assez...
Si je n'ai pas la forme, j'essaie d'avoir le fond....



#275890 juste pour oublier

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 06:29 PM in Salon de publication principal

Citation (Victor-du-Coseille @ Dec 8 2005, 06:17 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Ni un fan de poésie apparemment.

C possible.... biggrin.gif



#275886 le traître

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 06:15 PM in Salon de publication principal

Il fanera à la longue la plus magnifique des fleures,
Il achèvera un amour, mettra le mot fin au terme d’un éphémère bonheur,
Il tarira cette source fraîche, où tu venais t’abreuver,
Il brisera tes forces, finira par t’enfermer.

Il peut changer une jeune fille gaie, en une grand-mère acariâtre,
IL emprisonnera le corps des êtres aimés, dans du chêne, dans le plâtre,
Il fermera les yeux des hommes dans un dernier souffle vaincu,
Il emportera une idylle avortée, aux antipodes d’une étreinte voulu.

Il changera les idées les plus pures, en d’antiques rêves effondrés,
Dans un lit solitaire, par une nuit où éveillé,
Tu repasseras ta vie, gravé sur un vieux parchemin,
Annoté de mots, d’anxiété, d’ambition sans lendemain.

Il t’affichera ton image, décadente jour après jour,
Pour qu’enfin tu prennes conscience de ton voyage sans retour,
Parfois tu le poursuivras, croyant même le devancer,
Mais de l’homme il est le nemesis, qu'il ne peut rattrapé.

Moi, je le laisse passé, les jours de longs ennuis,
Où sa contemplation solitaire,occupe ma mélancolie,
O temps qui me tue, et me rappelle à la tache,
Face à ton inexorable ironie, je suis un éternel lâche.



#275884 ma France

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 06:12 PM in Le petit salon...

Tel un fruit pourri qui tomberait d’une branche pour s’écraser sur le sol,
Cette femme aux seins nus, qui fait commerce, se désole,
De n’avoir pas su trouver en elle la force de prendre soins de ces rejetons,
Alors elle se laisse aller, et goutte aux charmes de la tentation.

Regardez la, la triste prostituée européenne,
Injecter tous les jours à ses sujets, son lot de violence et de haine,
Elle qui se veux le berceau de la tolérance, de l’unité, de l’équité,
Partage son peuple entre bourgeoisie, middle class et immigrés.

Sous sa déclaration universelle se cache l’hypocrisie du pouvoir,
Son actualité biaisée reflète son avarice de savoir,
Elle abuse de mille artifices face à un peuple contrôlé par la peur,
D’un inconnu, d’une religion, de la faillite, d’une couleur.

Bienvenu dans cet antre du diable, où les cultes sont souillés,
Par des prêtres pédophiles, par des milices formatés,
Où le manifeste serait un droit qu’elle prendrait plaisir à écraser.
Où les démunis seraient des cobayes qu’elle s’appliquerait à étudier.

Désormais rien ne va plus sous son jupon de catin,
Où sont passés les artistes révolutionnaires qui l’habillaient de linges fins?


Ils ont sombrés dans l’ombre, un certain jour d’avril,
Où la bêtise camouflée, finit par élever son Achille,
Pour que l’unité de la nation ne reste à jamais qu’une idée oubliée,
Comme cette phrase qu’elle ose prononcer sans fois, « liberté, égalité, fraternité. » 

Et son peuple nébuleux n'a de cesse de basculer à droite, à gauche,
Perturbé par leurs avenirs, nombre de jeunes sombrent dans la débauche,
Qui es coupable, celui qui rêve, ou ceux qui les brisent?
L' homme d'état qui contourne les lois où le furieux qui défonce des pare brise?

La voilà dans sa splendeur ma France des rêves assassinés,
Qui ne laisse que peux d'alternative à ses enfants malmenés,
Qui redemandent sans cesse à chaque 20h, des actes de réprétion,
Sur les masses jugés trop colorés, a qui elle n'a jamais dit un "pardon"

Excusez la d'avoir été un empire coloniale,
D'avoir envoyer vos pères mourrir en première ligne, et oublier les médailles,
D'avoir torturé l'Algérie, l'Afrique, l'Europe de l'est et l'Asie,
Excuser la de n'avoir jamais rien donné, même si elle a toujours pris.


Mais elle passe et repasse entre des mains si malignes,
Qui la prennent de force, ne l’écoute pas et rechignent,
A adopter ce que sa voix dicta il y a plus de 200 ans,
Et qui dit qu’il n’y a pas d’hommes ou de lois au dessus de ses enfants.

Redeviens une femme ma France que je puisse enfin te désirer
Et dans tes vastes paysages, je viendrais me perdre, et m'oublier,
Donne nous enfin l'espoir de croire en la liberté,
Que l'on passe désormais sur celle que tu nous a imposé.



#275882 l'invitation

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 06:02 PM in Salon de publication principal

Il est paraît t il un pays ou une fleure ravissante est si chérie, qu’elle ne flétrie pas,
Un endroit où le temps, le traître, n’aurait plus ses droits,
Un pays où mon ennui n’aurait pas lieu d’exister,
Un endroit où l’âme pervertis d’un homme n’aurais pas droit de cité.

M’y suivrais tu, si je te demandais de tout quitter ?
De prendre ma main et poursuivre nus pieds les dédales de se vaste sentier,
Si large et sinueux que je ne sais pas où te mener,
Qu’importe de se perdre, si tu es à mes côtés.


Je ferais en sorte que ta peau si fragile, ne soit plus jamais altérée.
Lorsque couché sur un lit de nuages, ma bouche en goûtera toutes les subtilités,
Je ferais couler des torrents de mes paupières arides, afin que tu puisses t’abreuver,
Tu es mon pays, ma patrie, mon unique destiné.

Car cet endroit, je l’ai trouvé en ton sein, et jamais je ne veux m’en détourner,
Il me suffit juste de te contempler, pour y être transporté,
Ton visage a la splendeur, les couleurs de toutes les nations,
Et de tes rires a été puisé, l’harmonie divine de la Création.


Alors s’il te plait prend ma main, laisse moi te guider,
Et ce soir je te montrerais,
Que vivre à deux dans ce monde de misère,
C’est un peu trouver le paradis aux portes de l’enfer.

Ceci est un texte que j'ai écrit sous le pseudo ichaan, je l'ai un peu modifier, et j'en ai profité pour changer de pseudo! merci .



#275880 l'ennui

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 05:59 PM in Salon de publication principal

Boule de nerf cloîtrée dans une prison sordide,
Où la vie s’écoule d’ yeux tant lucides,
Que tous les plaisirs de la terre ne sauraient les contenter,
Tu parais comme le sombre president solitaire, d’une république sans liberté.

Gouttes tu encore aux plaisirs naïfs de tes contemporains ?
Où fuis tu cette époque qui marque ton visage dans chacune de tes rides,
Triste marionnettiste privé de ses précieuses mains,
Qui n’aurait plus qu’en bouche une saveur si insipide,

Que tu dépérirais, comme une branche morte cède et se casse
Faible narcissique qui ne se regarde plus en face ! 
Contemplatif impuissant d’un monde décadent !
Mon esprit tu t’abandonnes, alors que passe le temps.



#275879 juste pour oublier

Posted by magaubei on 08 December 2005 - 05:57 PM in Salon de publication principal

Si l’on sortait ce soir, qu’on aille boire un peu,
Juste pour oublier, que demain on sera vieux,
Que nos années perdues seront figées sur nos corps,
Que l’on se racontera hier pour attendre la mort.

Si l’on sortait ce soir, qu’on aille se saouler,
Pour oublier cette vie, qu’on aurait préférée,
Moins triste et plus câline,
Comme cette fille taquine,
Qui nous fit tant rêver, qui n’a fait que passer.

Si l’on sortait ce soir, vomir notre détresse au détour d’un trottoir,
Pour oublier les gestes, les paroles, les regards,
De nos aînés blessés face à notre jeunesse souillée,
Qui souffre et qui se tue, d’avoir trop espéré.

Si l’on sortait ce soir, croire en la liberté,
Ivres de vin et de femmes, criant pour les damnés,
Ceux qui comme nous se crèvent,
Qui sont pourtant la sève,
D’un pays arrogant, qui frappe sur ses enfants.

Si l’on sortait ce soir, qu’on aille boire un peu,
Juste pour oublier qu’un jour, on deviendra hideux,
Qu’on aura vu tant de choses, que nos yeux en resteront fermés,
Mais aura t’on eu le temps au moins, d’en apprendre assez ?

SI on sortait ce soir, si on sortait ce soir…