Merci du fond du coeur...
Ton poème est... comme tu sais déjà.
Je me suis lové, quelques précieux instants , entre ces deux derniers vers :
Le fond de l'océan ancre un rêve à mon pied
sur les cristaux de sable où je nage en silence.[/b]
Pour ce qui est du rêve. Tu as touché si juste... Quoique j'essaie à présent de me dégager de ce courant. Petit à petit.
Mais les rares textes que j'ai pu publier sur ce site sont d'une époque - pas si lointaine - où les images des pays d'onirie m'hypnotisaient à tel point que je leur ai consacré un disque entier. Et tant de journées de voyage psychotique...
Tiens, tu reconnaitras peut-être quelques vers de ceux qui répondent au tiens : malheureusement collés au bouts d'une chanson (Mariek), dû au coup de bourre de l'heure avant le concert... Les voilà donc dans leur contexte original. Tout n'y est pas heureux.
- Le rideau tombe.
- Une fois encore. Et puis...
De l’eau violette, serpentine, ondule
Dans l’espace vide, bruissant doucement.
Et dans ses profondeurs résonne un luth
Qui dessine en surface des volutes.
Alors, dans un cliquetis d’ailes, des flamants
Pétillent puis coulissent au rythme des bulles.
Mais la foudre effondre l’eau sur un désert
De courbes félines, brisées de granit
Strident. Le sable crisse et tournoie,
La spirale le happe, la roche se noie
Et les flamants coulissent vers le zénith.
L’orchestre lance une montée discordante.
Une horde de Djinns, libérés, rugit.
Leur souffle ardent vaporise l’éther
Et le sable sous leurs bottes est rougi.
Un sinistre frisson parcourt la Terre
- Ring
Alba, que les fêtes te soient douces et sans arrière goût.
Amicalement,
Matthieu
PS. Le deuxième cliché : Canal de Beagle ?
PPS. "Je jette les amarres" ??