En Supposant Qu'Ils Existent
#1
Posted 19 October 2005 - 02:50 AM
#2
Posted 19 October 2005 - 06:22 AM
Voilà ce qu'ils sont
Quelques uns (dont j'espère faire partie) ont perdu la clef pour les remonter et marchent ailleurs, terriblement lucides cependant.
#3
Posted 19 October 2005 - 07:45 AM
amitié
#4
Posted 19 October 2005 - 10:22 PM
Voilà ce qu'ils sont
Quelques uns (dont j'espère faire partie) ont perdu la clef pour les remonter et marchent ailleurs, terriblement lucides cependant.
je ne sais pas si je l'ai eu un jour cette clé pour les remonter.
mais oui, en effet, quelques autres "marchent ailleurs"
merci pour ta lucidité hélo
Kwiz'
#5
Posted 19 October 2005 - 10:23 PM
amitié
cruelle dérision cependant
merci, amitié
Kwiz'
#6
Posted 01 March 2006 - 02:34 AM
j'ai aimé la description de ces gens un par un qui ne forment plus qu'une seule masse sans essence particulière l'air endormi ou détaché, un uniforme gris
c'est bien triste oui
et l'on apperçoit 'les ceux qui marchent à l'écart' en couleur les mains dans les poches le nez au vent l'air d'un rien ou l'air d'un tout mais l'air vivant...
amicalement
wldp
waouh, t'es allé fouiller bien loin pour celui là
merci bien de la peine que tu t'es donné
ça fait zarb de relire celui là
#7
Posted 01 March 2006 - 03:00 PM
#8
Posted 01 March 2006 - 06:41 PM
c'est bien ce que tu dis, c'est exactement ça : "sans concession aucune, mais sans aigreur"
merci
#9
Posted 01 March 2006 - 07:38 PM
c'est bien ce que tu dis, c'est exactement ça : "sans concession aucune, mais sans aigreur"
merci
Sans aigreur ? Tant mieux
Première lecture : j'aime, mais je reviendrais plus longuement m'y attarder...
Pascale
#10
Posted 02 March 2006 - 12:10 AM
je laisse ouvert
#11
Posted 02 March 2006 - 10:52 PM
Les autres c'est nous.
#12
Posted 03 March 2006 - 03:29 AM
oui
merci de ton passage
#13
Posted 03 March 2006 - 09:45 AM
Les anarchistes...
#14
Posted 03 March 2006 - 08:36 PM
#15
Posted 03 March 2006 - 08:39 PM
#16
Posted 03 March 2006 - 09:07 PM
je laisse ouvert
Pascale
#17
Posted 03 March 2006 - 10:44 PM
Les anarchistes...
je suis pas convaincu
ici je parle de tout un chacun
"ils" c'est eux, c'est vous, c'est nous
je doute que quiconque y échappe
on est tous spectateur des autres, spectateur de soi
après, l'anarchisme, ça me semble être totalement autre chose, à un autre plan
merci de ton passage
#18
Posted 03 March 2006 - 11:38 PM
#19
Posted 04 March 2006 - 01:51 AM
L'atmosphère y est étrange, et l'on peut se promener aisément à travers ce qu'en somme, tu essaies de démontrer...
J'y ai pourtant ressenti de l'invisibilité !
Bien contente d'être passée ; je ne l'avais pas lu celui-là.
#20
Posted 04 March 2006 - 02:17 PM
#21
Posted 04 March 2006 - 03:07 PM
Qu’ils aient su poser leurs conditions,
Voir qu’ils résistent,
Le plaisant, lesquels peuvent dire qu’ils y sont ?
Errant devant un cinéma, je comate
Autour la foule s’amasse, forme une queue
A son tour la masse s’affole, j’en informe ma queue
Courant au devant d’un signe, je mate
Les esclaves affranchis de rébellion, libertins,
Saoulés dans la cave du destin,
Coulés par l’effort d’être différent,
S’esclaffent sous l’ivresse de l’or qu’on leur y vend
Grâce aux feux rouges, oranges et verts
Le citadin n’a plus peur du noir
La nuit est son territoire, la télé son lampadaire
Alimentée par des miroirs publicitaires auxquels il se force à croire
On reproche son apathie à celui qu’on croise
Mais la sympathie nous froisse
Qu’attendons-nous vraiment de nous, des autres ?
Entendons-nous se planter les clous, se fermer les portes ?
On peut se sentir étranger, absent
On feint le détachement jusqu’à ce qu’une sonnerie, une crotte au sol
Nous recouvre de cet embarras ambiant
Sans trop broncher, on ouvre les yeux, on reprend son rôle
Chassée la lourdeur des cils, vient celle de la ville
Où me conduit mon père d’une main avisée
Dans une voiture terne, aux cernes mécanisés
Devant nous, tuée d’indifférence, une ado joue à la pauv’fille
Réalise t’elle ce qui s’assimile dans l’air parfumé ?
Car du bonheur la majeure partie ne connaîtra qu’un placebo
Se convaincra pour tout que quand c’est plat, c’est beau
Sans effort, sans regret : quand ils ont arrivés, tout cela était déjà enclenché
Au signal colorisé d’un feu de la circulation
Nos pairs reprennent la route, pas la conversation
Dans le silence, pensent-ils ont raté leur vies ? j’en doute
Bien qu’ils en paraissent tristes, beaucoup de gens s’en foutent
Effarant de vérité!
Charlie
#22
Posted 04 March 2006 - 05:02 PM
cimer
#23
Posted 09 March 2006 - 01:28 AM
#24
Posted 09 March 2006 - 01:35 AM
#25
Posted 09 March 2006 - 12:02 PM
Dépeindre la réalité telle qu'elle
En s'incluant soi-même au même titre que les autres
Voilà qui est honnête
Et bien écrit de surcroit
Merci pour ce texte.
#26
Posted 09 March 2006 - 01:30 PM
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