Qu'est devenu ce matin
#1
Posted 27 August 2005 - 08:59 PM
Qu’est devenu ce matin
D’amour tendre et de douceur
Quand de désir, nos deux cœurs
Jouaient ensemble, câlins
Qu’est devenue cette main
Qui, sur ma peau, courrait
Et ton visage qu’éclairait
Les rais d’un soleil divin
Qu’est devenu ce sourire
Sur tes lèvres et sur tes joues
Quand, d’une amoureuse moue
Tu m’invitais au plaisir
Qu’est devenue la tendresse
Des douces nuits de printemps
Quand la musique et le chant
Mêlaient notes et caresses
Qu’est devenu ce rivage
Où roulaient les grains de sable
Quand le ressac inlassable
De nos pas, troublaient l’image
Qu’est devenu ton visage
Aux joues couleur de cerise
Quand de tes lèvres éprises
Tu effleurais mon feuillage
Qu’est devenu notre amour
De tendresse et de plaisir
Quand l’absence d’avenir
Me prive de toi, Mon Amour.
Quercus
© La Croisée des Chemins I
Septembre 2004
#2
Posted 27 August 2005 - 09:10 PM
#3
Posted 27 August 2005 - 10:42 PM
Amitiés
#4
Posted 28 August 2005 - 11:51 AM
Tu as raison, il n'y pas d'âge pour garder à l'esprit les souvenirs des années de bonheur insouciant.
Merci pour tes mots
Amicalement
Quercus
#5
Posted 28 August 2005 - 03:38 PM
Amitiés
#6
Posted 28 August 2005 - 03:52 PM
Ce ne sont pas que des mots assemblés, les uns après les autres, mais bien à chaque strophe une réalité vécue, prégnante au point d'être présente au quotidien malgré les années qui s'écoulent et qui n'amoindrissent que la peine et non les souvenirs.
Merci Laurence de partager ces résonnances.
Amitiés
Quercus
#7
Posted 28 August 2005 - 04:18 PM
Mais je trouve que c'est vide comme poésie
"Maîtrisé" : pas tant que ça, il reste une erreur dans ce poème...
"Vide" : pour toi peut-être, chacun ayant son vécu... Pour d'autres ce que dit ce poème entre en résonnance avec leur vie. Et que la façon de le dire ne corresponde pas à ta façon de penser la poésie, je m'en suis rendu compte à plusieurs reprises en lisant et tes textes et tes commentaires. Mais je m'abstiendrai d'en dire plus : chacun ayant son libre arbitre, sa façon d'être et de penser, son propre vécu, sa propre expérience, et sa façon de les transcrire en poésie.
Cordialement
Quercus
#8
Posted 28 August 2005 - 07:22 PM
Merci pour ce beau poème !
Bises,
Béa
#9
Posted 28 August 2005 - 09:39 PM
Il y a en toile de fond de ce poème, une musique de la Renaissance, une musique de Claude de Sermisy (auteur de motets admirables "a capella")... Et quelques tournures de phrases empruntées au parler de cette époque : "qu'est devenu", par exemple, ou le rejet en fin de vers du qualificatif ("câlins"), etc...
Je suis comme ça : musique et poésie sont intimement liées.
Merci Béa pour ton appréciation.
Bises
Quercus
#10
Posted 28 August 2005 - 09:42 PM
amitié
#11
Posted 28 August 2005 - 09:48 PM
Erre
#12
Posted 28 August 2005 - 10:04 PM
Sa caresse vous caresse encore, nos frissons en témoignent.
C'est très beau.
Amitié
Hauteur
#13
Posted 29 August 2005 - 06:44 PM
Comment ne pas être sensible à tes mots. Tu as toujours ce regard clairvoyant et cette "écoute" attentive de ce que révèlent nos écrits.
Mille mercis
Bises
Quercus
#14
Posted 29 August 2005 - 06:48 PM
Cordialement
Quercus
#15
Posted 31 August 2005 - 05:51 PM
Sa caresse vous caresse encore, nos frissons en témoignent.
Que dire après tes mots... Merci
Amitiés
Quercus
#16
Posted 02 September 2005 - 12:17 PM
Merci pour cette citation, Elysa
[...]rendus sensibles au cœur, tant lors des jours heureux que maintenant dans le vécu de l'absence : un lieu, un mot, une impression et l'espace se remplit à nouveau d'Elle.
Amitiés
Quercus
#17
Posted 02 September 2005 - 12:42 PM
Qu’est devenu ce matin
D’amour tendre et de douceur
Quand de désir, nos deux cœurs
Jouaient ensemble, câlins
Qu’est devenue cette main
Qui, sur ma peau, courrait
Et ton visage qu’éclairait
Les rais d’un soleil divin
Qu’est devenu ce sourire
Sur tes lèvres et sur tes joues
Quand, d’une amoureuse moue
Tu m’invitais au plaisir
Qu’est devenue la tendresse
Des douces nuits de printemps
Quand la musique et le chant
Mêlaient notes et caresses
Qu’est devenu ce rivage
Où roulaient les grains de sable
Quand le ressac inlassable
De nos pas, troublaient l’image
Qu’est devenu ton visage
Aux joues couleur de cerise
Quand de tes lèvres éprises
Tu effleurais mon feuillage
Qu’est devenu notre amour
De tendresse et de plaisir
Quand l’absence d’avenir
Me prive de toi, Mon Amour.
Quercus
© La Croisée des Chemins I
Septembre 2004
En réaction au commentaire du poète Lapsus, je dirais qu'en lisant et relisant ton poème, je n'ai pas moins de frisson (par rapport à mes propres souvenirs tendres) qu'un " Sous le pont Mirabeau coule la seine ...".
J'ai aimé, peut-être parce que aimer c'est ce qu'il y a de plus subjectif.
Mais c'est aussi la plus merveilleuse des sensations qui soient offertes à l'Homme.
Merci Quercus.
Voyageur
#18
Posted 02 September 2005 - 11:04 PM
Cordialement
Quercus
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