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[Vasavoirsi]

La table était bien garnie. Un buffet campagnard s'y étalait. Toutes les spécialités de France et de Navarre. Le vin coulait à flots. C'était un bon petit rouge.
Un de ceux que je préfère. Intense. Puissant. Au Goût âpre. Une seule gorgée et déjà, on sent les chaleurs du plaisir monter.

- Ma foi, il n'est pas mauvais.
- Mais tu plaisantes, j'espère. Il est bon et subtil au minimum.
- Toi, de toute façon, tu parles toujours avec emphase. Rien n'est jamais nul. Il faut que cela soit toujours dit avec les formes.

Les regards des autres amis se sont tournés vers elles. Il se demande encore pourquoi ces deux là se retrouvent à côté. Elles ne peuvent pas s'entendre. Elles ne s'entendront jamais. On dirait qu'elles prennent un malin plaisir à se chamailler. À se chercher.

- Tu m'emmerdes ! Ça te va comme ça, sans les formes ?
- Poétesse du dimanche !
- On est samedi ! Et puis, je n'écris pas de poésie.
- C'est la même chose.

Là, elle abuse, pensent les autres convives. Elle le fait exprès c'est sûr. Elle cherche la bagarre. Elle va l'avoir. Un pense qu'elle va lui coller la tartine de rillettes dans la figure. L'autre soutient qu'elle va lui faire aimer le rouge, pleine face. Un qui vient pour la première fois, émet l’hypothèse, qu’elles vont se calmer. Grand éclat de rire général.

- Bien sûr. Evidement. Prends plutôt une chaise et regarde, les deux lionnes s’étriper.

Je ne fais pas de rimes. Je ne cherche pas la construction parfaite. Je ne souhaite pas mettre en forme mes vers. Pas d’alexandrin. Pas de sonnet. Ni de Pantoum. Haiku. Senryu. Limerick.
Je suis juste une conteuse d’histoire. J’aime raconter des histoires. C’est mon plaisir.
Mon style n’a aucune barrière. Plus j’avance et plus je le libère. J’aime cette liberté là, d’aller où je veux, partout. Rien ne pourra me retenir.
Là, mon esprit pourrait devenir tourmenté, t’injurier, t’étriper, et nous nous crêperions le chignon. Nous nous blesserions. Il pourrait aussi faire que je te prendrais contre moi et t’embrasserai à pleine bouche, devant l’assistance toute entière, médusée.
Il se pourrait aussi que nous discutions des heures sur la poésie sous toutes ces formes. J’aimerais bien. Vraiment.
Il se pourrait aussi que j’arrête l’histoire.

Corinne

[Artemisia]

Clap clap clap !

Applaudissements,

Rien à ajouter, sauf encore des applaudissements.

Artemisia
qui a mal au mains

[Silences...]

Un bon conteur vous capte
C'est mon cas...Bravo!

[INFONTE]

Non plus, là encore je ne partage pas.
L'absence de style, c'est encore du style.
Enfin le style. On peut dire l'art, la manière, la façon ...
Autant de mots pour dire le cousu main, la griffe, la signature.
La forme est un exercice et l'exercice n'est pas un carcan.
On ne se libére pas de la mollesse, on s'en débarasse.
Vous avez du style.
Continuez, en forme ou sans.

[Artemisia]

attention, je n'ai pas dit clap clap pour que tu arêtes l'histoire, hein pas de malentendu...

Artemisia

[Gaston Kwizera]

La Poésie. Qu'est Ce Que C'est ?

c'est surtout une question qu'on se pose quand il n'y a plus rien à la télé, non ?

[The Child]

c'est surtout une question qu'on se pose quand il n'y a plus rien à la télé, non ?

dis dc gaston quel humour ta mangé un clown!

[Gaston Kwizera]

tu veux jouer ? allez s'te plait !

[Harry]

Ce texte me rappelle quelque chose.
Je ne suis sûr de rien mais ...
Cherchons, cherchons

Ah oui Gervaise au lavoir ! Elle s'était battue contre quelle autres femme déjà ?
Et pourquoi ?

Mais ça me rappelle aussi autre chose.
Continuons à chercher.

Pour le(s) style(s), tout est possible aujourd'hui : les cheveux courts, les cheveux longs, rastas, lisses, avec une houppette, le crâne rasé, verts, rouges, jaunes, blancs et même... classique.
Pas de barrière donc.

[Vasavoirsi]

Ce texte me rappelle quelque chose.
Je ne suis sûr de rien mais ...
Cherchons, cherchons

Ah oui Gervaise au lavoir ! Elle s'était battue contre quelle autres femme déjà ?
Et pourquoi ?

Mais ça me rappelle aussi autre chose.
Continuons à chercher.

Pour le(s) style(s), tout est possible aujourd'hui : les cheveux courts, les cheveux longs, rastas, lisses, avec une houppette, le crâne rasé, verts, rouges, jaunes, blancs et même... classique.
Pas de barrière donc.

Etranges délires sur mon texte. C'est marrant comme tout le monde veut trouver un précédent à une impulsivité d'écrire. Enfin cela dit ça m'interesse de savoir.
Gaston tu as digéré ton clown au fait ?

[Harry]

Etranges délires sur mon texte. C'est marrant comme tout le monde veut trouver un précédent à une impulsivité d'écrire. Enfin cela dit ça m'interesse de savoir.
Gaston tu as digéré ton clown au fait ?

Ah que la vie est ingrate.
Je donnais juste une interprétation un peu loufoque du texte.
C'est vrai, les gens souvent ne me comprennent pas et mes enfants me disent :
"Papa : arrête de faire de l'esprit !"

Mais pour l'histoire des cheveux, je voulais juste dire :
La poésie aujourd'hui c'est comme les cheveux,
tous les styles sont permis et c'est tant mieux

Bien à vous
Harry

[Vasavoirsi]

Ah que la vie est ingrate.
Je donnais juste une interprétation un peu loufoque du texte.
C'est vrai, les gens souvent ne me comprennent pas et mes enfants me disent :
"Papa : arrête de faire de l'esprit !"

Mais pour l'histoire des cheveux, je voulais juste dire :
La poésie aujourd'hui c'est comme les cheveux,
tous les styles sont permis et c'est tant mieux

Bien à vous
Harry

C'est marrant. Moi, mes enfants me disent toujours "maman arrête de faire la folle".
Mais ma réponse n'était pas méchante. J'avais bien saisi le délire dans vos mots.
Mon style je dirais alors cheveux longs, bruns. Parfois en bataille, pas trop discipliné. Beaucoup de mal à me faire un chignon.
Bien à vous.

Corinne

[Gaston Kwizera]

Gaston tu as digéré ton clown au fait ?

non

[serioscal]

Ah oui Gervaise au lavoir ! Elle s'était battue contre quelle autres femme déjà ?
Et pourquoi ?

Merveilleuse scène ! Merveilleuse fessée