L'anaissance
#1
Posted 14 November 2006 - 09:00 PM
Aux vitres saintes des souffles égorgés
S’écroule l’écaille la sentence
De ce qui déborde du suffisant
La terre expectore ses colères
Les premières cordes s’abandonnent
Aux vagues insurgées, qui veillent l’eau
Les angles fendus s’évadent
Enfermés dans le nom des pierres
Les yeux démembrés du silence
Voyagent en ressac jusqu’à demain
Vers les linteaux épars de l’onde
#2
Posted 14 November 2006 - 09:12 PM
Ravie de te lire à nouveau en tout cas ! humm quel plaisir !
#3
Posted 14 November 2006 - 09:14 PM
j'ai beaucoup aimé. Ton mail étant aux abonnés absents et mes passages sur TLP
de plus en plus rare (chut je viens de terminer mon roman) alors je profite de te croiser
ici. J'arrête là sinon je vais me faire zwitner par l'administrateur en chef.
Bluzy'Kiss Citrouille.
Bluzy.
#4
Posted 14 November 2006 - 09:17 PM
J'adore
"Les angles fendus s’évadent
Enfermés dans le nom des pierres
Les yeux démembrés du silence
Voyagent en ressac jusqu’à demain
Vers les linteaux épars de l’onde "
#5
Posted 14 November 2006 - 10:04 PM
Ravie de te lire à nouveau en tout cas ! humm quel plaisir !
bisou ma sauvage...
je suis plus sur la peinture que sur la poésie en ce moment (cf notre dernière discusson).
J'essaye, j'essaye. Mais je me questionne sur le lien entre "essayer" et "faire".
Jaguar.
j'ai beaucoup aimé. Ton mail étant aux abonnés absents et mes passages sur TLP
de plus en plus rare (chut je viens de terminer mon roman) alors je profite de te croiser
ici. J'arrête là sinon je vais me faire zwitner par l'administrateur en chef.
Bluzy'Kiss Citrouille.
Bluzy.
merci Bluzy
oui, je prends du recul. Un peu. Mais si tu me mail... je le reçois, t'inquiète.
Kurbis.
J'adore
"Les angles fendus s’évadent
Enfermés dans le nom des pierres
Les yeux démembrés du silence
Voyagent en ressac jusqu’à demain
Vers les linteaux épars de l’onde "
oui, si tu vas voir l'essai 1, "les angles fendus s'évadent" est différent. Et j'ai transformé un peu beaucoup la strophe que tu as sélectionnée.
Je rumicube sur ce texte. J'y arrive pas.
Jaguar.
mince... ça devient complexe tlp...
y'a un nouveau gérant ? Les messages s'affichent plus du tout de la même manière... c'est pas très cool. J'ai répondu mais ça ne s'affiche pas...
Féfé.
#6
Posted 14 November 2006 - 10:17 PM
Texte âpre. Je ne sais encore quelle profondeur lui donner ?
Il est, je pense, d'une assez forte portée!
merci pour tes encouragement d'un temps.
Joël
#7
Posted 14 November 2006 - 10:23 PM
Texte âpre. Je ne sais encore quelle profondeur lui donner ?
Il est, je pense, d'une assez forte portée!
merci pour tes encouragement d'un temps.
Joël
ça n'est pas un retour, juste un petit coucou pour ce texte qui réclame votre aide et votre regard à tous.
J'espère quel'écho de mes encouragements résonne jusqu'à très loin. D'ailleurs je les renouvelle.
Félice.
#8
Posted 14 November 2006 - 11:50 PM
Bisous ma colombe. à bientôt. Je ne suis pas d'humeur vindicative ce soir, je préfère revenir.
#9
Posted 15 November 2006 - 03:25 AM
Bisous ma colombe. à bientôt. Je ne suis pas d'humeur vindicative ce soir, je préfère revenir.
reviens quand tu veux, Sauvage. Moi aussi, je reste là encore un jour ou deux, pour travailler un peu mes trucs et puis je redisparais.
Oui, je suis sur le même texte depuis quelques jours. J'ai fait trois essais. Mais le premiers a été posté la semaine dernière...
Tu me donneras ton avis à l'occaz : avec ce texte, je pars à l'assaut de ce qui déborde du suffisant et c'est pas fastoche fastoche.
Bisou.
Féfé.
#10
Posted 17 November 2006 - 07:22 AM
Aux vitres saintes des souffles égorgés
S’écroule l’écaille la sentence
De ce qui déborde du suffisant
La terre expectore ses colères
Les premières cordes s’abandonnent
Aux vagues insurgées, qui veillent l’eau
Les angles fendus s’évadent
Enfermés dans le nom des pierres
Les yeux démembrés du silence
Voyagent en ressac jusqu’à demain
Vers les linteaux épars de l’onde
bonjour félice !!
un beau texte profond !!
amitiés
#11
Posted 18 November 2006 - 04:34 AM
un beau texte profond !!
amitiés
ça fait plaisir de te croiser flash éclair Domi !
merci.
Félice.
#12
Posted 22 November 2006 - 12:12 PM
je me sens comme amputée à cette nouvelle lecture.
Je n'ai peut-être certes pas d'avis aussi constructif
que certains membres sur ce forum (puisque ce sont davantage des sensations
des couleurs des parfums qui me viennent en tête lorsque je lis comme ça pêle-mêle
et j'aime tant ce désordre que je le laisse souvent tel quel) mais j'aimais beaucoup ta première version collègue avec sa sorcellerie quasi évocatoire.
Le texte était riche fourmillant de mille et une pistes.
Si ça te paraissait trop le bordel dis-toi que les bordels sont magiques! lol!
Quand à la rugosité dont certains parlaient moi je n'y voyais que le côté indomptable et sauvage de la nature.
Enfin bref...
Heinrich
#13
Posted 22 November 2006 - 12:22 PM
Ta plume est puissante
Bises de la Comtesse de nouveau boîteuse
#14
Posted 28 November 2006 - 12:23 AM
je me sens comme amputée à cette nouvelle lecture.
Je n'ai peut-être certes pas d'avis aussi constructif
que certains membres sur ce forum (puisque ce sont davantage des sensations
des couleurs des parfums qui me viennent en tête lorsque je lis comme ça pêle-mêle
et j'aime tant ce désordre que je le laisse souvent tel quel) mais j'aimais beaucoup ta première version collègue avec sa sorcellerie quasi évocatoire.
Le texte était riche fourmillant de mille et une pistes.
Si ça te paraissait trop le bordel dis-toi que les bordels sont magiques! lol!
Quand à la rugosité dont certains parlaient moi je n'y voyais que le côté indomptable et sauvage de la nature.
Enfin bref...
Heinrich
coucou collègue... j'avais pas vu les derniers messages.
ah oui ? tu préférais la première version ? J'ai aussi beaucoup d'affection pour le premier jet. La matière brute a sa propre forme de beauté.
Mais je cherche en ce moment à faire des choses simples. Tu sais, celles qui paraissent aussi faciles qu'un triple salto arrière bien exécuté.
Mais c'est vachement dur.
Wolfram.
Ta plume est puissante
Bises de la Comtesse de nouveau boîteuse
Comme toujours, les remarques de la comtesse déchirent ce petit coin sombre de l'âme... d'une légère fêlure qui laisse passer quelques rayons de chaleur.
tu boîtes à nouveau... que cela ne t'empêche pas de mettre de temps en temps, ta robe du soir au son des saxos veloutés.
Jaguar.
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