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Caliel

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La Fleur Magique

01 September 2006 - 11:10 AM

Capucines renversée aux colines généreuses, attendant le frisson du ciel. La bise rincée, vrombrit la broderie brumeuse, et l'azure comme une bobine s'efile gouttes à gouttes dans les oripeaus dévetus. Nue, majestueuse, androgyne et mystique, une angeline lèche l'hymène onctueuse au goût de fraise, originellle aquarelle des fleurs Barbapapa. Le sucre d'orge chaud sablé, secrets vaporisés des rosées vitaminées, oscillantes clochettes aux friandises transcendantales encore humectés des rêves amoureux de la nuit où de vagues flamands de roses ont accouchés sur les plages des hybrides créatures. Des composites d'Eves sainguines et des Adams serpentants leurs vignes, perdus dans la Nature de l'esprit. Des bonbons de gommes confits d'ampoules clignotantes et orgasmiques, les langues s'alongent et écument. Chantilli de peaux soyeuses à la chamade. La brise dans le grain des ombelles déliées, les charmes et de ses mains acolytes, soulève leur chevelure fluette de soie. Leurs toilettes délicieuses d'un derme narcotique ou vogue l'encens. Le souffle de verre ornemental pour diaprer les faiscaux et les courbes. Quel régal homogène déposé sur leurs enveloppe dentellées que d'avoir pour soi toutes les fleurs de vie à ses pétales aux arômes divins. D'aimer inconditionnellement se maquiller sans fard de leurs vélines lumières satinées. De peindre leurs longues tiges croissantes de cycles édulcorés et en couleur. De raffiner leurs sens dans l'imperceptible paumade des rayons.



- Coquillage chantant de lèvres glucoses photosensibles de ma chair, vous avez le devoir de parer en corolles chastueuses les sens les plus impures!



Silencieuse comme la plume, elle laisse ses secrets se deviner et enseigner. Les savons, sirops mousseux dans le ciel moirent ses réflexions, et l'enjoleuse eau de vie de sa planisphère aux reseaux limpide la rafraîchie de saint idéal. Le soir lorsque toutes les fleurs s'éteignent lune à lune, elle allume les yeux phosphorescents en spires scintillantes des étoiles et disparaît en un éclair, caressant avec éminence l'invisible, l'écorce de ses rêves stellaires. Arbre de vie aux fruits savoureux, qui conte de branches en branches des sources éclairées et joyeuses. Milles et une nuits qu'elle partage avec son ami. Mais un jour un folâtre papillon poète, chenille flâneuse et alcoolique , s'élève jusqu'à l'extase en ces sphères médusantes et transparentes. Ébranlé par des parvis aphrodisiaques, il s'étonne que ses pulsions sonores s'égorgent en leur seins dans une perfection désinvolte, l'impulsion de l'inconnue, . D'ou viennent ses ronflement lumineux et si luxurieux? Souffrant d'un délire spirite, ils avance au sein du pouvoir même, de son ridicule grimoire de soûleries, il croit avoir le don de déchiffrer ses symboles sains et sa parabole. Mais les étoffes verniées de l'air enguirlandés de chants salés marins le font s'évanouir dans une soporifique nonchalance de l‘esprit. Le grelot du miel parfumant le crépuscule complice, ralentissent ses mouvements. Les secondes,mysterieux grenats, tombent sinueusement sur ses ailes déposées, et rondent autour de lui l'étourdissant. La ruche bourdonnante royal de ses souveraines Beautés le cristallisent dans une chrysalide enchanté ou le temps philosophe et entrhopomorphique raisonne les fous en des faucheuses egeries pelotées, causalité de ces ivresses. Seves métaphysique animant les vapeurs volcaniques des rivières ensoleillées. Le bercement fantomatique de l'encre intangible des émois de l'amour charnel. C'est alors que des formules pourpre cachées dans les coteaux primeroses et rougies de cerises homogènes enflamment ses antennes aveuglées,.



Perdant infortunement un de ses copieux sens, il délecte la douceur opiacé du touché. Mais troublé, malicieusement ébloui, et saoulé, il s'étend sur les fleurs libertines de ses vénérations, le vin coule à flot dans ses veines, et ses yeux se ferment dans l'hoquetement feutré des ses tentations agréables. Le plaisir refoulé dévorer par de suaves nymphes violant les clefs parfumées et les bijoux doux de sa quintessence. Ses cinq sens enchaînés, il finit par étouffer sous leurs chaleurs chanvrées, assourdissantes, brûlantes. Et leurs si jolis minois grenadines, prennent d’horrible forment de vampires éctoplasmiques. Il finit par crier d’horreur et d’extase.



La fleur magique entendant ce son désespérer, voyant les fleurs déflôrer cette frêle créature, les chassent pour quelques instants de son royaume. Ses battements s'éveillent, son sixième sens inspire l'invisible beauté, le septième l'illumine de ses sentiments dévoués. Les rayons magiques translucide, de ses yeux de cristal l'oxygène d'émotion.



-Ou suis-je fleur magique?



-Dans mon coeur. Tu t'étais perdu dans tes contemplations. La nature est sauvage et sage. Elle reflète tes pensées. Ne joue plus avec ses précieuses créations. Seul un enfant peut sentir leurs flagrances sans s’y noyer.



-Mais je n'ai fait que m'exhaler, je ne voulais pas les posséder. Un jour tu comprendras, et tu discerneras la subtilité de la Beauté. Le désir et l'amour.



- Est-ce mal d'aimer ce qui est beau? Ne peut on pas jouir de la vie? Faut il désirer éternellement le beau?



-Ton âme n'a nul besoin de vin, tu es déjà ivre.



- Avec toi , nymphe aux yeux d'ange, il est facile de se confesser, et de se priver des désirs les plus bizarres.

Mais te reverrais-je un jour?



-Tu es, et seras toujours dans mon âme, et je suis dans la tienne. Ainsi nous ne sommes jamais séparés. Je te donne mon diapason, pour que tu te souviennes de cet instant. Ouvre ton troisième œil et glisse la en deux dans. Et si un jour tu retombes dans tes sensuelles voluptés, carillonne et ressent l'harmonie de mon amour, cohésion de toute créature vivantes. Car il n 'y a que tes deux coquines mirettes qui s'égarent dans l'echo érotique de tes chimères.



Vole, élève toi, et ne touche plus jamais le sol et tu te parfumeras des mêmes félicités que moi.

....

31 August 2006 - 11:55 AM

adios

Berce

31 August 2006 - 11:45 AM

"Berce"
Seul dans l'infini silence
Le voyage sans retour, ne dévoile pas sa fin.
La peur m'a guidée:
Je m'arrête vers toi
avec la surprise de l'impudeur
Je m'arrête fatiguée,
entre tes seins
comme autrefois.
Berce, berce mes pleurs
Et laisse moi respirer à ton souffle
La chaleur de ce qui n'est plus!
Berce la guerrière qui ce matin encore
Lutte pour son âme
Lutte avec l'infini.
Que ma vie s'écoule un instant,
Lentement entre tes deux calins.
Pointes de rosée qui invitent à l'oubli
En dehors du temps, en dehors d'ici.
Tu es l'asile,
Toi qui porte tes seins comme tu portes le monde
Berce mon secret,
Ou achève moi à jamais!



**********

Un archet danse
Une corde vibre
Je suis la corde
Tu es le marteau
Voilà, c'est un piano

Je cours sur les cordes
pour retenir tes mains
Mais de ces mains je ne connais rien
-que l'acier-
Cette violence que je ne comprends pas;
ces marteaux qui me frappent pour me faire vibrer
Ne veux tu pas m'aimer, te rapprocher, me parler?

Je ne suis que la corde changeante
et concordante
je ne fais que chanter
Pour celui (celle) qui ne sait que trop bien m'aimer
Musicien d'or et d'acier
L'acier est dans tes mains
L'or est dans ton coeur


Voilà j'ai écris ça là après manger en pensant à Rachmaninov ( c'est son piano qui lui parle) et en pensant à Dieu ( c'est l'homme qui lui parle).

Il Me Faut Te Tuer

30 August 2006 - 06:57 PM

Eve je t'ai crée
Aujourd'hui oublié
Je t'ai trop rêvé,
Jamais toucher !
Il me faut te tuer !
Car je souffre
Dans ce gouffre !
Mon coeur en deuil
Est un cercueil !
Je vais t'y enfermer
A l'intérieur, jeter la clef !
T'oublier, te crucifier,
Vampire, te brûler !
Plus de mélancolie !
La rose seignera cette nuit !
Plus jamais aimer !
Mourir désespérer !
Tu m'as déjà enterrée !
Ce matin là d'été !
Je vais t'assassiner !
Suicider l'Amour !
Pour toujours !


....
Le soleil a disparu,
La lune aussi.

Dans Un Paradis...

30 August 2006 - 06:39 PM

Dans un paradis loin des Affres de la Terre,
De triomphantes créatures aux formes élancées
Nagent dans une vaporeuse source d'eau bercée
Par les lunatiques courants de l'air !

Dans un paradis loin des Tourments et des Désillusions,
A loisir, effleurer les peaux soyeuses d'étoiles,
Qui s'illuminent charmées de vos mains amicales,
Et, joueuses, caressent vos membres de suaves sensations !

Dans un paradis loin des Angoisses et des Cauchemars,
Des nymphes sorties des sérénades de magnolias,
Peignent sur le lit d'Olympia,
Vos songes les plus bizarres !

Dans un paradis loin des Pleurs et des Haines,
Des arcs-en-ciel de toutes les couleurs,
Et des licornes blanches ailées, soûlées de ces liqueurs
Les font valser comme des papillons d'éden...!