PRISONNIERE D’UN CORPS
Prisonnière d’un corps qui vieilli, qui s’abîme
Sous les à coups d’un temps qui fane ta beauté
Tu sembles t’épuiser devenant la victime
Des années qui s’enfuient, de ton age passé.
Des traces marqueront le blanc de ton visage
Elles viendront t’enlaidir en traçant sur ta peau
Des lignes sous tes yeux qui plissent ton visage
Les minutes s’en vont sans faire de cadeaux.
Princesse d’un printemps qui glisse vers l’automne
Les mois se sont rangés au grenier des mémoires
Tu caches le passé je sais c’est dérisoire
Ton fond de teint nacré ne trompe plus personne.
Vieillir à petit feu c’est l’avenir qui ronge
Le vieux tableau du temps où tout était futile
Il ridera ton front gonflant comme une éponge
Les traits que tu voulais aussi beaux qu’inutiles.
Prisonnière d’un corps, tu subis le passage
Des minutes d’un temps, des sordides secondes
Qui t’emportent déjà dans le triste voyage
Où vont se reposer les âmes de ce monde.
Mais madame vieillir fabrique sans ambages
Des délices secrets, de jolis souvenirs
Des songes merveilleux et d’intenses désirs.
Madame, vieillir a de nombreux avantages.
jc blondel
Prisonnière D'un Corps
Started by jc-blondel, Sep 08 2006 02:18 PM
8 replies to this topic
#1
Posted 08 September 2006 - 02:18 PM
#2
Posted 08 September 2006 - 06:53 PM
pas toujours
mais bon
il faut bien rassurer
sous-entendu
vieillir
n'est pas la fin d'aimer
Amitiés
Michel
mais bon
il faut bien rassurer
sous-entendu
vieillir
n'est pas la fin d'aimer
Amitiés
Michel
#3
Posted 08 September 2006 - 08:27 PM
Citation
sous-entendu
vieillir
n'est pas la fin d'aimer
IL faut bien l'espérer... vieillir
n'est pas la fin d'aimer
Citation
Vieillir à petit feu c’est l’avenir qui ronge
J'aime cette image quoique triste... Beau poème, Jean-Claude Amitiés,
Béa
#4
Posted 08 September 2006 - 08:36 PM
merci michel et marygrange
d'avoir passe un instant sur ce texte
merci des commentaires
amities
jean claude
d'avoir passe un instant sur ce texte
merci des commentaires
amities
jean claude
#5
Posted 09 September 2006 - 02:38 PM
C'est un très beau poème, jc-blondel, tout à fait dans mon style, en alexandrins bien construits, un bon mouvement, de belles images.
J'imaginais un couple âgé assis sur un banc de parc, le monsieur rassurant sa compagne déprimée, sur un ton de confidence imprégné de tendresse.
J'apprécie particulièrement les deux quatrains suivants, très touchants :
Princesse d’un printemps qui glisse vers l’automne
Les mois se sont rangés au grenier des mémoires
Tu caches le passé je sais c’est dérisoire
Ton fond de teint nacré ne trompe plus personne.
Vieillir à petit feu c’est l’avenir qui ronge
Le vieux tableau du temps où tout était futile
Il ridera ton front gonflant comme une éponge
Les traits que tu voulais aussi beaux qu’inutiles.
J'imaginais un couple âgé assis sur un banc de parc, le monsieur rassurant sa compagne déprimée, sur un ton de confidence imprégné de tendresse.
J'apprécie particulièrement les deux quatrains suivants, très touchants :
Princesse d’un printemps qui glisse vers l’automne
Les mois se sont rangés au grenier des mémoires
Tu caches le passé je sais c’est dérisoire
Ton fond de teint nacré ne trompe plus personne.
Vieillir à petit feu c’est l’avenir qui ronge
Le vieux tableau du temps où tout était futile
Il ridera ton front gonflant comme une éponge
Les traits que tu voulais aussi beaux qu’inutiles.
#6
Posted 09 September 2006 - 03:14 PM
merci manon
pour cette lecture
amicalement
jeanclaude
pour cette lecture
amicalement
jeanclaude
#7
Posted 11 September 2006 - 03:45 PM
Si l'on pouvait prendre les métamorphoses de la vie comme des parures et non pas comme une déchéance...Un thème intéressant.
#8
Posted 11 September 2006 - 03:59 PM
merci carla
d'avoir reveille ma prisonniere
amicaleent
jean claude
d'avoir reveille ma prisonniere
amicaleent
jean claude
#9
Posted 12 September 2006 - 12:33 AM
merci wldp
tu sais le texte est parti d'un simple reflet dans un miroir
avec l'image dur et seche qu'il renvoie au premier regard
et aussi a la profondeur qu'on cherche derriere au fond des abimes
amicalement
jean claude
tu sais le texte est parti d'un simple reflet dans un miroir
avec l'image dur et seche qu'il renvoie au premier regard
et aussi a la profondeur qu'on cherche derriere au fond des abimes
amicalement
jean claude
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