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[subalterne]

(Bonsoir à tous...1ere fois ici. 1er couplet d'une série de quelques ... Bah, voyez vous-même. En esperant que la lecture vous plaira. )

Tout commence ... dans un autre regard.

Il y a Elle. Forcément, inévitablement. Fatalement ... Il n'y a pas, il n'y a jamais eu, il n'y aura sans doute jamais d'histoire qui vaille vraiment la peine d'être contée sans Elle, sans toute la passion qu'Elle déchaîne dans les coeurs, sans toute l'influence qu' Elle en exerce sur les faits... Des guerres aux paix, des plus atroces massacres aux plus fantastiques desseins, des plus anonymes souffrances aux plus incroyables destins, des plus grandes trahisons aux plus mythiques des actes héroïques ... Dieu, garde moi toujours de sombrer dans la triste manière des historiens. Laquelle, d'entre vous, d'entre toutes, ne peut se vanter d'avoir un jour été Elle ?

Qui suis-je pour m'acharner à mettre des mots sur ce qui n'a jamais porté de nom, pour écrire de ce qui est indescriptible ? Mon piano fait cela tellement mieux ...

Il y a, il en découle... Le feu. Sans doute l'analogie la plus facile, faute d'être la plus juste. Le feu qui réchauffe comme il brûle, qui sait exercer une fascination aussi forte sur l'âme que le mirage de l'oasis sur l'assoiffé, la gorge carbonisée par l'appel du manque... Le feu, qui ne sait se montrer docile que de trop laisser paraître son incontrôlable pouvoir dévastateur, qui ne rappelle que trop, toujours, la matière et la manière de la force. Et son issue fatale. Et son inéluctable raison.

L'amour ?

Viens la peur. Elle et les trop nombreuses vérités pratiques dans laquelle on aimerait fin la tenir prisonnière. Le combat aveugle, acharné, d'une humanité somme toute si quelconque ? La peur, qui ignore obstinément les rails de la raison. Suis-je vraiment sur le point de te transcender, ennemi aux milles visages, matière sans substance, arme et bouclier désespérément immatériel ?

Dieu, garde moi toujours de sombrer dans la triste manière des historiens.

Une relation. Un mariage, notre enfant. Un divorce. Un deuil. Des conséquences. Des choix, comme le reflet d'autant de flammes léchant avec autant d'allégresse que de désinvolture la grande barricade. De l'intérieur. Des doutes, des comparaisons, des actes ... Des coeurs qui se serrent, des gorges qui se nouent, des volontés qui s'effritent. Des larmes. Le pluriel qui se décline au singulier. La douleur.

La grande barricade. De l'intérieur.

Je ne crois pas. Que, à. Observe bien, et par pitié, par égard, par magie même, vois la ligne blanche que je te désigne sans la distinguer. Apprécie le travail de construction. Ca tient bien pour quelque chose de si bancal, n'est-ce pas ? Reconnais qu'il a sans doute fallu un certain talent, une énorme dose de mauvais sens, pour faire tenir tout cela en équilibre. Funeste talent. Morbide acharnement. Ici, tu t'arrêtes. Je n'y retournerai pas, alors de ton coté, pose une belle plaque. "Ci-gît moi".

Je n'y retournerai pas. Je n'y retournerai pas.

Tu es déjà là ? C’est pourtant très impersonnel, "Elle" … Non ? Non, tu as raison. Mais comment, autrement, pourrais-je...

[Victor-du-Coseille]

De très beaux passages, de très belles envolées. Content d'avoir un nouveau membre parmis nos biques, nos chattes et nos renards.

Edited by Victor-du-Coseille, 22 December 2005 - 01:37 AM.

[Victor-du-Coseille]

Au dessus. Je pense qu'il mérite plus qu'un commentaire.

[uiox]

Poésie en italique...

Le reste de la prose, jolie, bizarre, j'aimerais un maitre qui se perd ici, histoire de gouter les délires d'un soir.

[subalterne]

Merci à tous deux pour votre accueil et vos quelques mots. La suite dans foulée, les 2 suivantes.