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[heloise]

Je désespère et me lamente
Et chaque nuit je tente
De soudoyer l'horrible gardien
Qui lance sur moi son terrible chien

[Olivannecy]

Bien la voie semble libre
Mais que ne voilà prés posé
Au seuil de cette porte
Un paquet bien ficelé
Dont la mention comporte
A l'attention du sieur Olibre !
Au label faute deux frappe.
Je l'ouvre tout fébrile
De la pointe de ma râpe.
Tiens ! passerais-je pour débile
Pour qu'à ce point on m'est clair
Et que de douces mains sibylle
M'envoient pour ce faire
Un drôle de manuscrit,
Une boussole et un bâton de fer.
Il y est marqué vous êtes ICI !
Ben, la belle affaire…

[Hauteur]

C’est au feu des mitrailles qu’on voit les guerriers.
Ceux-là sont des enfants, nous enfonçons leurs lignes
Avec plus d’aisance qu’une tarte aux guignes.
Nous aurons, avant l’aube, en main ces va-nu-pieds.

Nous irons libérer ces dames au cachot
Que ces gueux ont osé sous leur joug, retenir,
Ils seront pour cela pendus ou même pire,
Ecartelés vivants en place du château.

On m’a tout rapporté, la reine en son donjon,
Dame Héloïse qui se morfond dans la tour,
Ma mie qui tend l’oreille aux jouvenceaux discours
LisAbelle jouant même futé bison !

Quelques preux Chevaliers sont restés bien fidèles
Il est dit que pour eux, seront moments de gloire
Quant aux voleurs de poules, il pourront bientôt voir,
Le sort qu’ici l’on fait à cette clientèle…

Mais pour l’heure, aux manants, que je pourfends en deux
Je dois d’être couvert d’un sang qu’on dit impur
(Ou qu’on dira plus tard…), sur toute mon armure.
Le combat qui fait rage, salit, nom de Dieu !


Hauteur

Au matin au donjon, la Reine n'est plus là
Elle est partie très tôt, Chevalier à son bras
dans ses terres au loin, il y deviendra roi
mes loyaux serviteurs, pour de bon cette fois.

Adieu

:?

[Olivannecy]

J’avance lentement car au-dehors la rage
Des combats retentit violemment
Couvrant tout bruit, et ce remue-ménage
En vacarme d’armures s’entrechoquant,
M’oblige à me prévenir du présage
Qui en cette tour rampe, s’insinuant
Dans mon échine pour que je ménage
Mon souffle, car l’ennemi ici je le sens …

Je me glisse sans bruit
Dans la pièce voisine ;
Là un homme chamarré,
De sa plume dessine
Un message enrubanné
A envoyer cette nuit.
Je le vois l’accrocher
Au pied d’un volatile.
Ce n’est pas au bûcher
Que finira mon drille
Mais son corps embroché
Sur ma bonne lame effile.

Le sort en est jeté, je fais mon choix ici,
La partie est lancée et jure sur ma vie
Comme par mon passé de chevalier maudit,
Aucun traître ne sied être apprécié ; Ainsi,
« Retournes toi vil manant que je t’occis »
Et de ma lame le pourfendant je vis sortir la vie.

Peut-être voleur je suis par la force des choses
Mais jamais jusqu’ici je n’ai violé une rose,
Pousser un enfant au cri et trahis juste cause…
Je ferais rempart sois dit, à mon corps défendant
Contre tout sieur habile qui voudrait en passant
S’emparer sans idylle des dames dans le tourment.

[roseaupensant]

Au matin au donjon, la Reine n'est plus là
Elle est partie très tôt, Chevalier à son bras
dans ses terres au loin, il y deviendra roi
mes loyaux serviteurs, pour de bon cette fois.

Adieu

:?

Qu'est-à dire châtelaine allez vous conquérir,
D'autres terres nouvelles à joindre à votre Empire ?
Nous ne pouvons Tudieu ! voir s'éloigner la Muse
Qui protèges les vierges des flêches d'arquebuses.

Vous avez sur les vers, ici bien trop d'emprise,
Pour que sans vous les nonnes, puissent croire qu'elles poétisent.
Votre présence ici est gage de vertu
Reprenez votre sceptre et rimez tant et plus.


:-))

[heloise]

A vous tous qui festoyaient ce soir
Laissez-moi vous conter mon histoire
Je suis née des amours illicites
D’une trop belle princesse maudite
Assassinée peu après ma naissance.
Mon père mourut d’un coup de lance
Et je fus confiée à une nourrice
Que l’on disait fort maléfique
Aucun jeune prince ne voulant de moi
Je fus dévolue à un vieux matois
Auquel je me refuse nuit et jour
Il m’a donc soustraite à la Cour
Voilà pourquoi je demeure prisonnière
Et que demain ressemblera à hier

[Michel]

Voyez preux chevaliers qu'une messe soit dite
La perte de Violaine est incommensurable
Maudit soit l'audacieux cet enlèvement suscite
Châtiment exemplaire c'est intolérable

O douce châtelaine arrêtez que vos pas
Ne suivent ceux d'un autre il est fort à montrer
Qu'un coeur trop vite épris n'est point trop assurer
D'avoir conquis le bon s'il vous mérite pas

Michel

[Michel]

A ce récit Dame Héloise
Mon coeur ému est chaviré
Une Belle ainsi maltraitée
Continuement qu'on martyrise
Il se doit qu'un preux chevalier
Mette fin à cette entreprise

Michel

[Hauteur]

Michel,

Allez, noble Michel, au secours d’Héloïse !
Et ne la laissez point aux prises du butor
Qui l’a privée de vie et même plus encore,
Des délices de chair que créent nos hypophyses.

Je suis moi-même en quête de l’endroit caché
Qu’a choisi Dame Erre, afin de se soustraire
Au démon qu’en ces lieux, j’ai pourfendu hier,
Et qui sèche, à présent, sur un pieu, empalé.

Le départ, trop pressé, de notre Suzeraine,
Me jette, moi-aussi, dans la consternation.
Son courage affiché à faire rébellion
N’a permis au tyran, de se frapper bedaine.

Espérons son retour avant la grande fête…



Amitié
Hauteur

Qu'est-à dire châtelaine allez vous conquérir,
D'autres terres nouvelles à joindre à votre Empire ?
Nous ne pouvons Tudieu ! voir s'éloigner la Muse
Qui protèges les vierges des flêches d'arquebuses.

Vous avez sur les vers, ici bien trop d'emprise,
Pour que sans vous les nonnes, puissent croire qu'elles poétisent.
Votre présence ici est gage de vertu
Reprenez votre sceptre et rimez tant et plus.


:-))

Je ne vais pas bien loin, moi votre Suzeraine
mais en d'autre contrée je suis aussi la Reine
je dois sans coup férir, faire honneur à mon rang
et aller guerroyer près de mes guerriers francs

Je reviendrai bientôt vous revoir mes amis
car hélas loin de vous bien souvent je languis

Bisous mon ami
Violaine

Voyez preux chevaliers qu'une messe soit dite
La perte de Violaine est incommensurable
Maudit soit l'audacieux cet enlèvement suscite
Châtiment exemplaire c'est intolérable

O douce châtelaine arrêtez que vos pas
Ne suivent ceux d'un autre il est fort à montrer
Qu'un coeur trop vite épris n'est point trop assurer
D'avoir conquis le bon s'il vous mérite pas

Michel

Fidèle chevalier, je saurai en son temps
me souvenir toujours de votre loyauté
et je vous reviendrai, bien avant le printemps
protégez le chateau de tous les vanupieds !

Vous Chevalier Hauteur, Dame Erre est au chateau
cachée dans le jardin, vous la trouverez bien
elle n'attend que vous, allez ! faites vous beau
dans le bassin là-bas, voyez elle est au bain.

quant à moi je me dois de partir quelques jours
je vous confie Michel, Roseau, et Isabeau
et tous nos fiers archers Chevaliers de retour
la fête m'attendra, attelez mes chevaux.

Amitié à vous ...
Violaine

[Olivannecy]

Tiens je croyais ses murs plus épais
Mais tout ici résonne qu’à travers du papier,
J’en reste perplexe donc, ébaubi
Qu’une reine de ce royaume soit partie.
Là je m’assois cinq minutes
Regardant le canevas pendu ici,
Tandis que chevaliers discutent,
Un doux frisson me saisi.

Une question s’implique dans mon esprit ;
Comment peut-on être reine de deux contrées ?
Il n’y a donc personne que la matrone n’épris
Qu’elle épousaille un autre pays ?
Que peu de temps pour que cette nouvelle s’épande,
Au point que bouffon_chevalier en trépigne ici
Et que son maître, sans sourciller,
De changer de mie lui demande.

Qu’importe, maintenant débarrassé
Du messager du bandit,
Je vais donc continuer
A explorer ici…

Peut-être retrouverais-je dame Erre
Assoupie dans un coin de ce nid
Car son doux écho se réfère
A quelques nuits d’ici.

Il y aurait donc par ailleurs
Dame Heloise prisonnière
D’un bien triste bailleur
Dépourvu de manière.

Soit, tant qu’à être dans le secours lancé
Je ne serais pas à une près, pardi !
Et reprenant calmement mon pas élancé
Un petit escalier je gravis.

[.ds.]

Qu'à a faire le théâtre dans la poésie ?
SVP, demander un topic à qui mieux.

Je lirai avec intérêt !

Merci de votre compréhension.


Nath

[Michel]

Allez savoir si la poèsie
ne serait pas apparue
sur les planches
des premiers théâtres antiques

Amicalement
Michel

Chère Nath

Si c'est un grand champs de bataille théatral, je nous vois mal mettre tout ça en scene tu as peut être raison quand à créer un topic à part, mais pourquoi scinder deux choses qui sont si proches ?

Nous lirais-tu mieux si nous étions à part ? je n'en vois pas la raison ... mais bon toute idée est bonne à prendre ...

:wink: Violaine

[Olivannecy]

N’oublions pas, je pense, que moult pièces de théâtre
Furent écrites en vers.
Même si nous dans la bataille qui nous hâte
On prend chemin de traverse,
Il est un bien bon temps ou nos sonates,
Nos prositions et vert de rime nous libèrent.
Et qu’on sourdine ou cantates
Laissons nous sourire à verse.

[Hauteur]

N’oublions pas, je pense, que moult pièces de théâtre  
Furent écrites en vers.
Même si nous dans la bataille qui nous hâte
On prend chemin de traverse,
Il est un bien bon temps ou nos sonates,  
Nos prositions et vert de rime nous libèrent.
Et qu’on sourdine ou cantates
Laissons nous sourire à verse.

Votre sagesse dit ce qu'il faut qu'il soit dit.
Si certaines ne voient, en ces vers, poésie,
Sans doute est-elle capable de nous donner ses cours
Afin que bien meilleur, nous finissions tout deux.

Oliv, j'adore votre style...


Amitié
Hauteur

[Hauteur]

Qu'à a faire le théâtre dans la poésie ?
SVP, demander un topic à qui mieux.
Je lirai avec intérêt !
Merci de votre compréhension.
Nath

Bonjour Nath,

Tu reviens, c'est bien, juste pour critiquer, c'est moins bien.

Tu fais vivre le site avec tes convictions ?
Et tu décides ainsi qu'ailleurs est mieux pour nous?

Je ne comprends pas la moitié de ce que tu écris, comme beaucoup ici, sans m'être jamais permis de te conseiller, pour autant, d'aller jouer alleurs.

Ni personne ici d'ailleurs. Ce doit certainenment vouloir dire que nous sommes plus tolérants que toi.


Amitié
Hauteur

[Olivannecy]

Tant d’époques se croisent et d’esprits en ces lieux
Que peut-être nos grimoires ne toisent que des monts ombrageux.
Mais il me plait à croire sans noise que tous nous sommes feu
Et qu’en passion s’embrase nos revers belliqueux.
Qu’importe nos disettes, en rires ou en acclames,
Multiples sont facettes qui animent nos âmes.

Respect Hauteur et que notre verve nous anime.

aparté

Et si nous reprenions la joute ?

[Olivannecy]

Mais disons que quelque part
Nous ne l’avons jamais quittée
Même si de quelques écarts
Nous nous sommes laissé porter.
En retour de suzeraine,
Et après avoir fait le point,
On peut reprendre nos rengaines
Car finalement elle n’allait qu’au petit coin.

[Hauteur]

 
Vous Chevalier Hauteur, Dame Erre est au chateau
cachée dans le jardin, vous la trouverez bien
elle n'attend que vous, allez ! faites vous beau
dans le bassin là-bas, voyez elle est au bain.

quant à moi je me dois de partir quelques jours
je vous confie Michel, Roseau, et Isabeau
et tous nos fiers archers Chevaliers de retour
la fête m'attendra, attelez mes chevaux.

Amitié à vous ...
Violaine

Violaine,

Erre est trop bien cachée, et n’a vu la victoire
Personne ne l’a vue au fond de ce jardin
J’ai du doubler les hommes qui font les chemins
Pour trouver les indices qui la feront voir.

Je prendrai soin de ceux qui vous tiennent à cœur
Le temps que vous alliez à vos occupations
Ils ne manqueront pas de toute l’attention
Qu’il sied aux VIP, vous pouvez croire Hauteur.

Il ne restera plus, bientôt, aucune trace,
Des choses, qu’au félon, on pouvait imputer.
La clique qui a fait son court règne avorté,
Pourrit dès à présent dans des fûts de mélasse.

En attendant la fête où sera joué leur sort…



Hauteur

Voila que je ne peux libérer mes entrailles
sans qu'on me surveillât ! là j'y vois un outrage
chevalier au boulot, reprenez votre ouvrage
préparez au chateau nos folles retrouvailles...

a bientôt ...

[Michel]

Sachez preux chevaliers que ces départs subis
Des dames affairées contraintes de quitter
Ce lieu de la victoire qu’il nous restent à fêter
Est deuil en tous les cœurs au combat anoblis


Michel

[Olivannecy]

Voila que je ne peux libérer mes entrailles  
sans qu'on me surveillât !

J’en suis bien désolé mais ce château est un vrai courant d’air
On y voit et entend partout ceux qui s’y réfèrent.
Et si bataille gagnée il y a, reste à achever la guerre
Car le félon ici bas s’est terré dans son trou en abri de meurtrières…


Je n’en peu plus de cet escalier
Et qu’à chaque porte que j’ouvre
Rien de vivant ne s’y découvre
Qu’un peu de temps trépassé.

Posons-nous sur ce truc rouge là,
Histoire de reprendre mon souffle
Car si grimpette il y a ce n’est pas l’hallali.
Que belle époque on se rappellera
Fatigués de cette course au maroufle…
Tiens je suis posé sur une borne d’incendie ? ! !

aparté :

(il y a dejà des problèmes de chronologie si maintenant Oliv joue dans l'anachronie on est perdu :wink: :wink:)
la reine est en voyage "d'affaires" elle écrit un billet au Chateau

"Sur les chemins boueux, mon carrosse arrêté
je vous envoie séant par coursier un billet
j'ai ouïe dire au matin, que votre dulcinée
Dame Erre a disparu ! J'en suis fort chagrinée
Prenez donc avec vous, pour hâter les recherches
tous les gens du château, que rien ne vous empêche
de vite retrouver l'âme de votre vie
je vous souhaite courage à vous tous mes amis.
Veuillez je vous en prie saluer mes sujets
Je serai de retour, fin de mois je promets,
Entre temps j'écrirai pour donner des nouvelles
pensez à m'informer du bon sort de la belle."


aparté :
"la Reine sera absente jusqu'au 23 octobre"

[Olivannecy]

Je n’ai pourtant que 39 de fièvre
La voix enrouillée, le nez déplombé,
Le cerveau emmitouflé et les yeux explosés,
Franchement je ne crois où j’ai dérapé ...

[LisAbelle]

En effet Hauteur j’avais regagné la futaie
Pour attirer sur moi toutes les attentions…
Mais hors d’haleine je me suis reposée
Puis endormie dans un champs d’herbe de bison.

Bref passons, je suis confuse et étourdie !

Scrogneugneu ! Voilà je suis toujours d’humeur
Grognon quand on me réveille au son du clairon !
Faites que la mémoire me revienne Seigneur
Et que j’arrive à retrouver un brin d’inspiration.

C’est pas gagné d’avance je vous le dis
Violaine jusqu'à la fin du mois est partie
Dame Erre dans les jardins colorés du parc
Suit attentive les dernières directives.


Et Roseau bon sang où diable a t’il disparu
Dans quel château ce Caraque s’est il rendu ?
Ah misère, dans quelle galère s’est embarqué
Ce vaillant Chevalier Blanc et son coursier ?


Olivannecy descendez de la tour venez près du feu
Réchauffer un instant vos doigts gourds
Je vous offre aujourd’hui la soupe du jour
Elle a pour effet de soigner les preux contagieux.

Mais je ne peux m’attarder plus longtemps…
Je vous fais confiance gardez bien la maison
Je retourne aux champs faire quelques moissons
De plantes aromatiques pour faire des boissons.

Tous ici je vous salue avec attention et courtoisie.

Lisa.