D’un perçant regard, j’aimerais chaque matin
Pénétrer toutes les nuées et leur dormance
Pour en faire un renouveau sous sa clémence
Et l’hiver qu’elle craignait s’en irait mutin.
D’une habile main, sur chaque toile de satin
Je lui rapporterais sa dernière souffrance,
Pour en faire de son errance sa souvenance,
Et l’exhumé serait son souvenir très lointain.
L’aube dans sa décence, joncherait sa fronce,
L’apparence dans sa netteté et sa luminance
Dorerait l’instant opportun d’un brun teint,
Et sur l’interminable chemin des fragrances,
Les effluves qu’elle reverrait, de l’encense
Elle les rapporterait sur sa toile de satin.
Poème écrit par Farid Khenat et Dorothée Ollieric
Sur Chaque Toile De Satin
Started by vent, Nov 12 2006 07:16 PM
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