C'est l'hiver en montagne.
Un voile bas et gris, glisse dans les ruelles.
Sous les toits endormis, une odeur de miel.
Le village assoupis, gagne ses quatiers sans soleil.
Une chaleur naturelle s'échappe des cheminées en vies.
Le macadam se gèle sous la neige en sursis.
Des quidams s'interpellent, aux visages enfouis.
C'est l'hiver en montagne.
C'est la fête du blanc, sur les cimes , les hauteurs.
Le lièvre, en ces temps, s'irise de cette couleur.
L'hermine; jeu d'enfant! s'invite dans la blancheur.
Les bulbes sans les fleurs, prennent encore leur temps.
Leurs cousins conifères, s'amusent avec le vent.
Le tétras, avec bonheur, s'usinent un auvent
C'est l'hiver en montagne.
Le gui, sur son hôte, nourrit le grive draine.
Les gus de la côte, oh! joies souveraines,
Accompagnés de leur cocotte, surf, glisse en chaîne.
Et tous se déchaînent, lors des vacances hors cote.
Le journaleux, en peine, fait l'article, sa popotte.
La montagne, sans haine, avalanche sa pelote.
c'est l'hiver en montagne.
La nature toute belle, glisse dans son écrin,
Fredonne sa ritournelle, le printemps bien lointain.
L'eau se ruisselle, nous chante le serin.
Chamois et bouquetins, de concert s'en mêlent.
La marmotte, dans son coin, siffle le rappel.
C'est ensemble, au regain, elles foisonnent l'immortelle.
c'est l'hiver en montagne.
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C'est l'hiver en montagne
02 January 2006 - 10:00 PM
Le nuage et la montagne/La montagne et les nuages
20 December 2005 - 10:16 PM
Le nuage et la montagne
Un nuage, langoureusement, s'épanchait au faîte
d'une montagne.
Celle-ci, s'éveillant dans cette brume
cotonneuse;
Invectiva ce Cirrus, lui dit : "Venez-en au faites,
enlevez-moi ce pagne.
Mais, ce fils, de Luke Howard, s'enrhume
d'une douceur belliqueuse.
Au prince de l'orogenèse, il répond de marbre:
"Vous savez; les premiers rayons de soleil
venant lécher vos pentes abruptes,
seront, pour moi, l'avertissement macabre,
La corne de brume de l'heure ou j'appareil.
Et dans le silence de l'évaporation; je partirais
sans lutte."
Comme pour signifier cette adage,
L'astre solaire élança ses armes.
Dans un dernier sursaut de vie; le nuage
Essaima, tel une rosée, une source de larme.
LES EDITIONS AMJELE
La montagne et les nuages
Une jeune montagne, de quelques millions d'années,
S'amusait, chaque jour, à stopper les nuages,
Dans leur course avec le vent.
Sur son toit, par panache, elle s'en drapait.
Eux, échevelés, s'en faisaient une dépression.
Ils prirent ce sommet en grippe, déclament leur rage,
Ne voulant plus faire l'auvent.
Comme un seul Stratus, ils levèrent proclamation.
"Toi l'enfant des granites, fils de la tectonique.
Laisse-nous courir aux forces de Coriolis,
Laisse-nous filer notre coton, au ciel féerique.
Offre-nous tes ascendants, ta cime bienfaitrice."
"Pauvres vapeurs condensées. Ne pleurez pas!
Vous savez que la prochaine dégradation,
Verra fleurir, un champignon, le Cumulo-nimbus.
Dans sa rage, sa colère, il déploiera
A mes versants arrosés. Ses ablutions.
Vous tiendrez, alors, une victoire à la Pyrrhus."
Et comme pour parachever ce duel.
Dans un tonnerre, assourdissant d'éclair,
La pluie déverse des larmes torrentielles,
Noyant la cime du fruit de leur colère.
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Un nuage, langoureusement, s'épanchait au faîte
d'une montagne.
Celle-ci, s'éveillant dans cette brume
cotonneuse;
Invectiva ce Cirrus, lui dit : "Venez-en au faites,
enlevez-moi ce pagne.
Mais, ce fils, de Luke Howard, s'enrhume
d'une douceur belliqueuse.
Au prince de l'orogenèse, il répond de marbre:
"Vous savez; les premiers rayons de soleil
venant lécher vos pentes abruptes,
seront, pour moi, l'avertissement macabre,
La corne de brume de l'heure ou j'appareil.
Et dans le silence de l'évaporation; je partirais
sans lutte."
Comme pour signifier cette adage,
L'astre solaire élança ses armes.
Dans un dernier sursaut de vie; le nuage
Essaima, tel une rosée, une source de larme.
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La montagne et les nuages
Une jeune montagne, de quelques millions d'années,
S'amusait, chaque jour, à stopper les nuages,
Dans leur course avec le vent.
Sur son toit, par panache, elle s'en drapait.
Eux, échevelés, s'en faisaient une dépression.
Ils prirent ce sommet en grippe, déclament leur rage,
Ne voulant plus faire l'auvent.
Comme un seul Stratus, ils levèrent proclamation.
"Toi l'enfant des granites, fils de la tectonique.
Laisse-nous courir aux forces de Coriolis,
Laisse-nous filer notre coton, au ciel féerique.
Offre-nous tes ascendants, ta cime bienfaitrice."
"Pauvres vapeurs condensées. Ne pleurez pas!
Vous savez que la prochaine dégradation,
Verra fleurir, un champignon, le Cumulo-nimbus.
Dans sa rage, sa colère, il déploiera
A mes versants arrosés. Ses ablutions.
Vous tiendrez, alors, une victoire à la Pyrrhus."
Et comme pour parachever ce duel.
Dans un tonnerre, assourdissant d'éclair,
La pluie déverse des larmes torrentielles,
Noyant la cime du fruit de leur colère.
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Le chant des hommes
17 December 2005 - 06:15 PM
Le chant des hommes.
J'ai le coeur arrosé de pensées monotones,
Dans un corps transpercé des frimas de l'automne.
Mais je sais, de ces jours, ou mon âme frissonne,
Ils s'envolent par des joies polissonnes.
J'ai l'esprit carressé des brumes de l'automne,
Dans mes yeux larmoyants des ondées monotones.
Mais je sais, de ces jours, aux saveurs sans arôme,
Ils s'effacent à la vue de ta jupe fripponne.
J'ai le nez embué de rhumes monotones,
Dans le rire acéré des corbeaux de l'automne.
Mais je sais, de ces jours, aux heures vagabondent,
Ils s'excusent d'être là. Oh! Les filles girondes.
J'ai la face laiteuse des neiges de l'automne,
Dans un être lacéré de mes nuits monotones.
Mais je sais, de ces jours, ô tendre madone,
Ils s'échappent, quand dans mes bras, tu te donnes.
J'ai le sanglot long des violons monotones,
Dans la langueur d'un coeur de l'automne.
Mais je sais, de ces jours, aux rimes sans vergognes,
Ils m'emportent, Verlaine, pareil aux chants des hommes.
LE SITE DES EDITIONS AMJELE
J'ai le coeur arrosé de pensées monotones,
Dans un corps transpercé des frimas de l'automne.
Mais je sais, de ces jours, ou mon âme frissonne,
Ils s'envolent par des joies polissonnes.
J'ai l'esprit carressé des brumes de l'automne,
Dans mes yeux larmoyants des ondées monotones.
Mais je sais, de ces jours, aux saveurs sans arôme,
Ils s'effacent à la vue de ta jupe fripponne.
J'ai le nez embué de rhumes monotones,
Dans le rire acéré des corbeaux de l'automne.
Mais je sais, de ces jours, aux heures vagabondent,
Ils s'excusent d'être là. Oh! Les filles girondes.
J'ai la face laiteuse des neiges de l'automne,
Dans un être lacéré de mes nuits monotones.
Mais je sais, de ces jours, ô tendre madone,
Ils s'échappent, quand dans mes bras, tu te donnes.
J'ai le sanglot long des violons monotones,
Dans la langueur d'un coeur de l'automne.
Mais je sais, de ces jours, aux rimes sans vergognes,
Ils m'emportent, Verlaine, pareil aux chants des hommes.
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