Les Larmes Premieres De Tes Lointains Silences...
#1
Posted 31 January 2006 - 11:14 PM
Accouche tes nus, profanes et vrais, par le devenir.
Tu avortas l'amour bien en-deçà de tes tristesses,
Pour ne jamais pleurer sans rien devoir guérir.
Tu as souffert maintes fois, autant que tu as fui,
Ne sachant plus vraiment qui poursuivait l'autre,
Cette nuptiale dépouille, l'envie, l'abus et l'alibi,
Ta survivance alors, comme l'unique et son apotre.
Tu auras trop aimé, ou mal , puis aimé moins,
Parachevant cet art mineur dans une apothéose,
Tu te fis dramaturge aveugle, béquillard et témoin
D'une légende réécrite, plutot que ton destin ne l'ose.
Et après,... Des accointances, l'exergue de malheur,
Derrière ça, dans le chahut mourant des voix,
Il te semblerait qu'à ce gros tas jeté des leurres,
Comme un autodafé en ronds de fumée pour toi.
Tu te sens libre desormais, et affranchi des haines
Qui ont entravé hier, tes petits pas d'errance,
Du moins le crois-tu, tu en sauras longtemps la peine,
Hors des deserts ces larmes, premières de tes silences...
#2
Posted 31 January 2006 - 11:34 PM
#3
Posted 01 February 2006 - 10:04 PM
#4
Posted 01 February 2006 - 10:08 PM
Layla
#5
Posted 04 February 2006 - 04:41 PM
#6
Posted 04 February 2006 - 07:19 PM
amitiés
valérie
#7
Posted 04 February 2006 - 10:40 PM
#8
Posted 05 February 2006 - 09:09 AM
bonne journée !
#9
Posted 05 February 2006 - 10:05 AM
Tu vois quoi ; envie de mettre quelque chose là et je ne sais pas quoi.
Viendrais relire.
M'a accroché. je ferai mieux la prochaine fois
bonne journée
Henri
#10
Posted 05 February 2006 - 10:56 AM
Ce sont mes primes impressions sur ce poème qui m'a plu.
#11
Posted 05 February 2006 - 05:10 PM
Je voulais justement y écrire des impressions et une ambiance.
J'y ai mis de la pudeur. Comme un constat, de cet adulte qui parlerait à " l'autre " des ambivalences de sentiments de son fond de tristesse, sans rien nommer. L'ombre et son double...Mais il y a de la guerison dans ce poème.
#12
Posted 07 February 2006 - 12:50 AM
Amitiés.
Lisa.
#13
Posted 07 February 2006 - 02:21 AM
je sais pas trop quoi dire
et je me vois dire
voila
parce que
je trouve fort
et
un peu
au delà de mes mots
#14
Posted 07 February 2006 - 06:07 AM
De la guérison ?
Pourtant le constat semble bien morne...
Pascale
#15
Posted 07 February 2006 - 06:03 PM
Pascale, Vallee, LisAbelle, merci de les avoir partagées.
#16
Posted 09 February 2006 - 03:12 PM
Accouche tes nus, profanes et vrais, par le devenir.
Tu avortas l'amour bien en-deçà de tes tristesses,
Pour ne jamais pleurer sans rien devoir guérir.
Tu as souffert maintes fois, autant que tu as fui,
Ne sachant plus vraiment qui poursuivait l'autre,
Cette nuptiale dépouille, l'envie, l'abus et l'alibi,
Ta survivance alors, comme l'unique et son apotre.
Tu auras trop aimé, ou mal , puis aimé moins,
Parachevant cet art mineur dans une apothéose,
Tu te fis dramaturge aveugle, béquillard et témoin
D'une légende réécrite, plutot que ton destin ne l'ose.
Et après,... Des accointances, l'exergue de malheur,
Derrière ça, dans le chahut mourant des voix,
Il te semblerait qu'à ce gros tas jeté des leurres,
Comme un autodafé en ronds de fumée pour toi.
Tu te sens libre desormais, et affranchi des haines
Qui ont entravé hier, tes petits pas d'errance,
Du moins le crois-tu, tu en sauras longtemps la peine,
Hors des deserts ces larmes, premières de tes silences...
Des mots comme des petits galets qui indiqueraient un chemin...
Vois le chemin parcouru -pudeur- je me sens presque de trop à la lecture
Comme quoi l'effet est là
Dans le ressenti.
#17
Posted 10 February 2006 - 11:54 AM
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