9 replies to this topic

[balila]

I rrémédiablement la nuit succède au jour
R enversant la lueur qui cherchait un détour
R ituel incessant à l'aurore du songe
E rrant sous mes yeux clos et mon coeur qui s'allonge.

M agicienne du rêve aux contours infinis
E lle prend ma conscience en prenant mes acquis
D ilués pour un temps, tout ce temps que je donne
I rrémédiablement, à n'être plus personne.

A grippée à ce voile, encore auréolée,
B ousculant ma raison, la tenant éveillée,
L ourdement ma pensée s'obstine à cheminer
E n ton âme qui vient à cette heure hanter

M on esprit qui voudrait s'évader dans le rêve
E t plonger dans la nuit pour que le jour s'achève,
N oyade salutaire, irrémédiablement,
T irant mon corps fragile au coeur du firmament.

balila


PS : Je me dois de préciser que c'est à Condor que revient l'idée de cet acrostiche, puisque c'est à la suite de son texte "Irrémédiablement (auquel j'ai emprunté le premier vers) que j'ai écrit le mien.

Edited by balila, 03 September 2006 - 04:52 PM.

[belvis]

La nuit , le jour,
le jour, la nuit

et dans cette lumière
pouvoir s'endormir,

mais être
irrémédialement...

Il m'arrive aussi de me pousser à la noyade,
comme une suggestion,

Alors je m'abandonne,
et les paupières s'éteignent,

et je finis par couler,

sans heurt, comme cette poèsie-là

qui m'apaise...irrémédiablement...

Edited by belvis, 01 September 2006 - 11:40 PM.

[Michel]

je me demande
si vous n'avez pas cherché
à placer "irrémédiablement"
dans la troisième strophe ?

surtout quand on le retrouve
dans la dernière
on se pose la question

Amicalement
Michel

[balila]

Décidément
Il n’y a rien
Alors…
Bien sûr,
Lors
Et puis
Mais
Encore que
Non
Tais toi.

T irant mon corps fragile au coeur du firmament
trés beau, bonne nuit.

Alors je me tais !

Diablement hésitant, mais je lis entre tes mots, merci Sufin-bird.

balila

La nuit , le jour,
le jour, la nuit
et dans cette lumière
pouvoir s'endormir,
...

Une douceur dans la nuit
Entre une paupière qui se ferme
Et l'autre qui hésite encore

Quelques mouvements aquatiques
Qui rejoignent les miens
Et coulent sur mes mots
Merci pour les tiens, Belvis.

balila

je me demande
si vous n'avez pas cherché
à placer "irrémédiablement"
dans la troisième strophe ?
surtout quand on le retrouve
dans la dernière
on se pose la question

Je ne cherche jamais à placer un mot dans un texte, il vient, il est là, il se pose. A la relecture, je m'en suis aperçue, mais il ne m'a pas gêné, je l'ai donc laissé.

Merci de votre lecture Michel.

balila

[comtedormestconti]

Inlassablement...
ca marche aussi???

J'aime bien...

[Nobody's perfect]

Magnifiquement, je ne peux que te dire que ce poeme est magnifiquement écrit. C'est indéniable

Bises à toi Balila

[balila]

Inlassablement...
ca marche aussi???

J'aime bien...

Parallèlement... Je pense que oui.

Merci Comte.

balila

Magnifiquement, je ne peux que te dire que ce poeme est magnifiquement écrit. C'est indéniable

Bises à toi Balila

Elysa, ton enthousiasme me fait chaud au coeur, vraiment.

balila

Mais non, mais non, ne te tais pas,
(désolé, je repasse, pourtant je ne suis pas un rapace, moi )
Car le "tais toi" ne s'adréssait pas à toi, mais à moi-même.
Mais comme je l'ai quand même ouvert...
Bref,

T irant mon corps fragile au coeur du firmament

Je reprends ce dernier vers car il m'a fait penser au début de l'un de mes poèmes :
(la nuit à la belle étoile)

M'immisçant mollement dans la métamorphose
Embarqué vers la moelle céleste et morose,
...

Bonne journée également.

Je taquinais ton commentaire Surfin bird, j'avais bien compris que c'était à toi que cela s'adressait, pas d'inquiétude.

J'aime beaucoup "M'immisçant mollement dans la métamorphose".

balila

[Marygrange]

Je l'ai lu sur ton blog ce matin en passant vite... et je le relis avec le même plaisir. Une écriture bien maîtrisée ici, un de tes meilleurs poèmes assurément.


Amitiés,
Béa

[balila]

Je l'ai lu sur ton blog ce matin en passant vite... et je le relis avec le même plaisir. Une écriture bien maîtrisée ici, un de tes meilleurs poèmes assurément.
Amitiés,
Béa

Merci pour ce joli compliment, Béa.

balila

[homere]

Je l'ai lu sur ton blog ce matin en passant vite... et je le relis avec le même plaisir. Une écriture bien maîtrisée ici, un de tes meilleurs poèmes assurément.
Amitiés,
Béa

beau commentaire 'Marygrange