Il n’y a plus rien de vert à voir. Je gagne en me perdant l’autoroute du bonheur où le mascara et l’automobile maquillée sportive roulent paisible. La route était pourtant morte, presque morte par instantanés, presque vivante, et l’hibou huait sa solitude à la lune absente.
La nuit avait depuis longtemps gagné son combat et s’installait sur son trône, le ciel ; la tricherie des lampadaires ne trompa personne. La nuit s’assumait toujours moins jalouse que le jour, elle laissais chanter, sourire les étoiles.
Je marche (je marche sans cesse nu) jusqu’à l’asile mégalomane des fourmis jamais méliques.
J’orchestre ma démarche pour l’arrivé dans ces villes qui m’espionnent, villes que je détruirais un soleil d’émeute.
J’ai 19 ou 20 hivers ? Combien de printemps à élire building ? L’urbain au macadam brûlant vrombit. La rue mesquine blaguées de couleurs publicitaire égaie ces zombies équestres.
En disséquant la fumée j’élabore ma métropole, je construis, je poursuis mes espoirs.
Nan je ne retournerais plus embrasser le début du jour dans l’été.
Edited by Erik de Lamaille, 10 October 2006 - 06:14 PM.