Poème
#1
Posted 03 May 2006 - 05:15 PM
Je mange les étoiles
Je suis le cauchemar
Bribes d’un temps de monde, déchiré,
Je suis derrière
Le zinc des atomes capitalistes
Finalement, je suis là ;
Bien là.
Je suis vous, surtout le poète inconscient ;
Je suis un engrenage comme
Les roues tournent
Tournent, et tu sais,
Les mondes imaginés.
Il n’y a qu’ Ulysse
Pour pourfendre mes sporadiques
Relents , qu’Ulysse
Pour voyager au courant nouveau
Sans briser quelques vertèbres, transporte,
Même la mollesse des
Zombies.
Les vers comme la
Tombe qui relève
Et le soleil serait dessiné
Non plus par l’aube calme mais
Le soleil rêvé.
(roux, brun et triste.)
Ainsi, toujours les images ultra sensorielles
Pour délivrance des pensées
D’ici ; incroyable dieux
Et mythes plus fort que les
Déconstructions géniales.
Oui, oui et oui
Trois fois
Puis, exponentielles car siècle des exponentielles,
Démultiplication au centuple
Et rajoute la sang
Des inspirations.
Le tien aussi, que crois tu,
Tu fais partie,
Révolution juvénile !
Que c’est majesté, l’herbe
Coupée sous les pieds de Rimbaud
Même.
Mais surtout les Elans
Tu sais, les eaux vertes,
Circulent aux étoiles,
Car la nuit de Lune rousse
Consciente est plus que toute
Autres réflexions. Les sagesses
Délurées, verticales, pourtant,
Véritables faces aux ressassements des
Apocalypses inconstantes.
Qui irait encore citer les
Vents
Pour simples compagnons ?
Je pense à Ulysse– qu’il fait bon
Sur les caravelles
De l’esprit –
Ou un Rimbaud
Craché du macadam,
Rimbaud aux bouches qui l’accablent
Sous le coup des torrents sombres, immenses
Comme les panneaux publicitaires aveuglant les têtes
Aux ruelles sales.
J’ai pris Le Voyageur sans fin,
Il aurait pu en être
D’un autre, aux veines palpitantes,
Les artistes désolés aux pensées vastes,
Carrément paupières des gens de songes.
Car ne cherchent plus
Imaginent deux verts, trois bleus
De bien bons pays
Bohèmes
Dans la ferraille gerbante.
Fleuve se jette dans les mers de ciel
Enfin nuages comme baume
Sur cœur à cœur d’oreilles
Attentives aux battements
Des jours.
cloud.
#2
Posted 03 May 2006 - 06:59 PM
Il est à double tranchant: matière à réflexion et matière à rêver...
Charlie
#3
Posted 03 May 2006 - 07:48 PM
de lire de vouloir comprendre...
je te laisse revenir à ta guise
cloud
#4
Posted 03 May 2006 - 11:41 PM
#5
Posted 03 May 2006 - 11:49 PM
alors je veux y revenir ce week end. Mais je voulais dors et déjà laisser une trace.
Félice.
#6
Posted 04 May 2006 - 12:08 AM
mais me barre avant que les 4 cavaliers se pointent...
Charlie
#7
Posted 04 May 2006 - 08:27 AM
"Et rajoute la sang"
Sinon que dire ?
C'est un texte exaltant
Un regard lucide plongé dans l'imaginaire
Si tu vois ce que je veux dire...
#8
Posted 04 May 2006 - 08:36 AM
"et pourant je vous dis que le bonheur existe
ailleurs que dans les rêves
ailleurs que dans les nues
terre, terre, voici, ces rades inconnues"
Cependant, Cloud, pourquoi n'utilises-tu pas plus d'images pour évoquer des mots barbares comme "capitalisme" ou d'autres ?
Texte que je soutiens de toutes mes forces.
Félice.
#9
Posted 04 May 2006 - 06:36 PM
"Et rajoute la sang"
Sinon que dire ?
C'est un texte exaltant
Un regard lucide plongé dans l'imaginaire
Si tu vois ce que je veux dire...
c'est voulu héloise, c'est voulu....
le sang impétueux...
le sang , symbole de la vie,
la vie qu'on jette dans ces poèmes sans siècles...
je pense à des gens qui ne sont plus forcément sur ce site,
si tu vois ce que je veux dire....
mais je pense aussi à des personnes de tlp, il y en a..
merci pour l'exaltation.
cloud
#10
Posted 04 May 2006 - 10:44 PM
"et pourant je vous dis que le bonheur existe
ailleurs que dans les rêves
ailleurs que dans les nues
terre, terre, voici, ces rades inconnues"
Cependant, Cloud, pourquoi n'utilises-tu pas plus d'images pour évoquer des mots barbares comme "capitalisme" ou d'autres ?
Texte que je soutiens de toutes mes forces.
Félice.
parce que notre société actuelle
est un gigantesque mouvement grotesque qui est en train de nier les Hommes;
voilà pourquoi...
contraste, si tu veux du style,
réalité sinon,
merci de remonter mon texte,
cloud.
#11
Posted 04 May 2006 - 11:29 PM
#12
Posted 05 May 2006 - 01:15 AM
n'apportent-elles pas un essoufflement sur cette Terre usée?
A notre époque, je me demande si ne pas justement se détacher
n'est pas la bonne solution. mais il faudrait que nous soyons tous...
ensemble sur cette voie...
celle qui diverge des idées qui nous amènent à l'impasse
non?
cloud
#13
Posted 05 May 2006 - 01:20 AM
n'apportent-elles pas un essoufflement sur cette Terre usée?
A notre époque, je me demande si ne pas justement se détacher
n'est pas la bonne solution. mais il faudrait que nous soyons tous...
ensemble sur cette voie...
celle qui diverge des idées qui nous amènent à l'impasse
non?
cloud
Un texte pour mistral, ou un Freudien ...
#14
Posted 05 May 2006 - 09:42 AM
à chaque fois je manque de références....
alors je sais pas ce que je dois en penser bohémia...
cloud
#15
Posted 05 May 2006 - 09:44 AM
texte magnifique
bonne journée !!
#16
Posted 05 May 2006 - 09:50 AM
ta bonne humeur fait plaisir!
allé j'y vais,
bye
cloud
#17
Posted 05 May 2006 - 06:33 PM
#18
Posted 07 May 2006 - 12:27 PM
#19
Posted 19 May 2006 - 12:17 PM
#20
Posted 16 June 2006 - 06:20 PM
#21
Posted 16 June 2006 - 06:28 PM
#22
Posted 16 June 2006 - 06:32 PM
je le remontais en clin d'oeil
j'aime pas je cherche plus à ecrire
des trucs dans ce genre là
trop oué grand bazar
qu'a force de rallonger
perd ce qui est important :
la vitalité tu vois.
mais j'aime juste qd je relis la cinquieme strophe
@++
cloud.
#23
Posted 19 June 2006 - 10:10 AM
Joséphine
#24
Posted 19 June 2006 - 04:56 PM
même si il est quand même assez brouillon !
bye!
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